On les appelle les cold case, des crimes non résolus. Si les progrès des analyses scientifiques permettent d’en résoudre un plus grand nombre en Suisse, cela n’empêche pas certains crimes d’être frappés de prescription au bout de 30 ans, mettant fin aux enquêtes. En France en revanche, la prescription peut être repoussée. Pionnier, notre voisin s’est même doté d’un Tribunal spécial pour ces crimes non élucidés. Nous sommes allés à la rencontre des familles qui, en plus de la douleur d’avoir perdu un proche, doivent vivre sans connaître l’auteur et le mobile du crime.

Partout en Suisse les projets de carrière et décharge provoquent des levées de bouclier des riverains, à Genève plus que nulle part ailleurs. Au bout du lac, on ne sait plus quoi faire des millions de tonnes des matériaux non pollués extraits des chantiers, à tel point que la moitié est exportée en France. Or, il faut payer pour déposer ces gravats. Le marché échappe de plus en plus aux entreprises locales au profit des entreprises étrangères. Le manque à gagner se chiffre en millions. Notre enquête

Que celui qui n’a jamais répondu à un appel depuis sa voiture ou rédigé un court message au volant lève la main ! Devenu presque banal, l’usage du téléphone mobile au volant devient un vrai fléau pour la circulation routière. Mais avoir les yeux rivés sur l’écran tandis que l’on conduit triple le risque d’accident, certains très graves. En Suisse romande, le téléphone portable a provoqué de véritables drames sur la route. Des victimes témoignent en exclusivité pour Temps présent.

La saison des grandes courses populaires estivales a démarré ; l’engouement pour la course à pied et les courses de l’extrême en montagne n’a jamais été aussi fort chez les Suisses. Mais pour tenir le coup, de nombreux sportifs, amateurs et professionnels, recourent aux anti-inflammatoires en vente libre, pour surmonter la douleur. Ces produits, qui ne sont pas interdits en course, peuvent faire des ravages graves sur le corps. Le sport, oui, mais à quel prix ?

Jamais une guerre n’avait apporté autant d’images et de témoignages que celle entre Israël et le Hamas, autant d’éléments de preuves des crimes de guerre violant le droit international humanitaire. Les yeux se tournent vers la justice internationale attendue dans son rôle impartial face à des camps polarisés à l’extrême. L’enjeu est immense cette fois : en cas d’échec, c’est l’organisation du monde et de ses institutions qui pourraient être remise en question.

Depuis leur enfance, ils aident un parent malade. Très tôt, ils ont dû endosser de lourdes responsabilités qui ne sont pas de leur âge. On les appelle des enfants proches aidants. Souvent, ils aident en silence, sans même savoir qu’ils sont des proches aidants. Parfois, ils passent inaperçus par crainte d’être placés en foyer. Luana, Elisa, Pablo, Florian et le jeune Luca racontent une réalité largement méconnue des enfants qui deviennent par la force des choses le parent de leurs parents.

Les « puffs », ces cigarettes électroniques jetables aux goûts fruités, rendent les jeunes accros à la nicotine. C’est la dernière combine de l’industrie du tabac pour s’assurer de nouveaux clients, car qui dit nicotine dit addiction. Et l’industrie du tabac, dont les produits tuent encore 8 millions de personnes chaque année dans le monde, espère bien que ces jeunes clients deviennent plus tard des fumeurs de cigarettes au tabac. Une stratégie redoutable, dénoncée par tous les experts.

Alors que la Suisse s’attend à une arrivée record de migrants en 2024, Temps Présent dévoile la sordide réalité des trafiquants de l’exil et l’ambiguïté des États à leur égard. Des trafiquants dont les réfugiés, notamment Afghans, sont les premières victimes. Selon l’ONU, chaque année, le trafic de migrants rapporterait 10 milliards de dollars aux passeurs. Les migrants, eux, paient toujours plus cher, et parfois de leur vie, leur périple vers l’Europe.

Ils ou elles sont anorexiques, boulimiques ou alternent entre les deux. Ces troubles du comportement alimentaire ou TCA, sont encore souvent tabous, déroutants pour l’entourage qui les considère parfois comme des lubies. Et pourtant, ce sont sont de vraies maladies mentales dont les effets à terme sont graves parfois même fatals. Les malades témoignent de longues errances médicales voire de traitements inadéquats, à l’heure où les structures spécialisées sont encore trop rares en Suisse romande.

Ils et elles ont sauvé un jour une personne ou même plusieurs. Lors d’une noyade, d’une agression au couteau ou d’un attentat terroriste. Ils et elles n’arrivent pas à expliquer leur acte de bravoure. Ont-ils agi par altruisme, par don de soi ou par simple instinct ? Et si le courage ça se passait aussi dans notre tête, presque malgré nous ? Rencontre avec ces anonymes propulsés du jour au lendemain au rang de héros et d’héroïne.

Comment la Suisse a perdu la guerre du Gruyère C’est une nouvelle qui a fait le tour des médias du monde entier : la justice américaine a décidé que le nom Gruyère n’est pas propriété des Suisses, et donc que n’importe qui pouvait fabriquer ce fromage aux Etats-Unis. Un choc, pour les fabricants de notre célèbre fromage Leur crainte : qu’à terme, la production de notre Gruyère soit menacée. Soldates et prisonnières de Poutine Ce sont de jeunes femmes, dans la trentaine, toutes militaires au sein du bataillon Azov de l’armée ukrainienne, qui a dû se rendre à la chute de Marioupol. Elles ont passé près d’une année entre les mains des Russes. Libérées, elles racontent l’horreur des prisons militaires de Poutine.