Retour dans les pays qui ont marqué l'actualité, les villes traumatisées par la guerre, une catastrophe naturelle ou un désastre industriel. Le dimanche à 22 h 10, et dès le vendredi sur Internet !
Le projet Lebensborn (Fontaine de vie), comptait parmi les plus secrets et les plus fous du régime nazi. Son objectif : donner naissance à des enfants "parfaits" : des aryens, grands, blonds, aux yeux bleus. En somme, des représentants de la "race supérieure" fantasmée par Adolf Hitler. Notre correspondante en Allemagne, Anne Mailliet, a enquêté sur ce projet terrifiant et retrouvé des victimes, devenues octogénaires aujourd'hui.
En novembre 2020, Joe Biden remportait une victoire de justesse dans l’Arizona, faisant basculer un État traditionnellement républicain. Une issue contestée par son rival Donald Trump, dont les nombreux recours ont été rejetés par la justice. Quatre ans plus tard, l'Arizona reste un État crucial dans la course à la Maison Blanche. Nos reporters Valérie Defert et Pierrick Leurent ont suivi la campagne, particulièrement tendue, à Phoenix.
Quarante ans après sa mort, Ahmed Sékou Touré, père de l’indépendance guinéenne, est plus populaire que jamais chez une jeunesse ouest-africaine en mal de héros. Une réhabilitation qui passe sous silence les dizaines de milliers de morts imputés à son régime, les camps de torture et les prisons politiques, dont les traces s’effacent peu à peu dans le pays. Reportage de notre correspondante, Sarah Sakho.
C’est le plus grand mystère et probablement le plus grand scandale de ces dix dernières années au Mexique. Le 26 septembre 2014, dans la ville d’Iguala, des policiers tiraient sur des bus, qui transportaient des étudiants de l’École normale d’Ayotzinapa. Dans le chaos de l’action, six personnes dont trois normaliens sont tués, tandis que 43 étudiants sont emmenés par la police, de mèche avec un cartel local. On ne les reverra jamais vivants. Dix ans plus tard, le gouvernement et le système judiciaire mexicains continuent de s’enfoncer dans la confusion pour tenter d'expliquer la tragédie. Nos reporters Laurence Cuvillier, Matthieu Comin et Quentin Duval, ont remonté le fil de cette étrange disparition.
Zanzibar, Lamu, Mombasa... trois noms qui font rêver, synonymes d'îles exotiques et de plages de sable blanc. Mais nombre de touristes venus en Afrique de l'Est ignorent qu'elles ont été le théâtre d'une histoire dramatique et méconnue : pendant des siècles, la côte swahilie a été au cœur du trafic des esclaves.
Dans l’est de l’Ukraine, Sloviansk a été le premier foyer de la guerre menée par la Russie dans le Donbass, il y a dix ans. Cette ville de 110 000 habitants a été l’un des premiers territoires occupés, puis libérés en 2014. Aujourd’hui, alors que la guerre en Ukraine fait plus que jamais rage, la cité de l'oblast de Donetsk se trouve une fois de plus menacée. Notre correspondant, Gulliver Cragg est retourné à Sloviansk, toujours dans le viseur du Kremlin.
Ils sont nés sur l'archipel après la défaite nippone. Au Japon, on les appelle les "enfants de sang mêlé", fruit d'une union entre un soldat américain et une Japonaise. Quatre-vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous sommes partis à la rencontre de ces orphelins américano-nippons à l’histoire douloureuse.
Il y a 22 ans, fin février 2002, l’État du Gujarat, sur la côte ouest de l’Inde, s’embrase. Pendant plusieurs semaines, des violences intercommunautaires causent la mort d'environ 2 000 personnes, majoritairement des musulmans. Des quartiers entiers sont brûlés, des familles sont massacrées. A l’origine de ce déferlement de haine, l’incendie d’un train le 27 février 2002 en gare de Godhra, dans lequel 59 pèlerins hindous meurent brûlés vifs et des dizaines d’autres sont grièvement blessés. Immédiatement, les organisations fondamentalistes hindoues de la région accusent des extrémistes musulmans d’avoir attaqué le convoi. C’est le début d'une des pires émeutes religieuses qu’a connu le pays depuis son indépendance, en 1947. Deux décennies plus tard, nous sommes retournés au Gujarat, toujours marqué par cette tragédie.
Le 25 avril 1974 a marqué à tout jamais l’histoire du Portugal et de l’Europe. Au soir de cette date devenue historique, 200 jeunes militaires, fatigués des ravages causés par la dictature et la colonisation, sortent de leurs casernes. Ils occupent immédiatement les lieux stratégiques du pays et obtiennent le soutien actif de la population. Des œillets rouges sont distribués aux révolutionnaires en signe d’amitié, une fleur qui est restée le symbole de la révolution.
Soixante ans après le coup d’État militaire qui a plongé le Brésil dans vingt-et-un ans de dictature, le pays peine à affronter ses vieux démons. Des nostalgiques de la dictature aux victimes encore en vie et souhaitant raviver la mémoire d’une population qui a rapidement fait table rase du passé, nous sommes partis à la rencontre de ces Brésiliens profondément divisés.
En Croatie, sur les rives du Danube, Vukovar est une ville martyre. À la frontière avec la Serbie, elle a été le théâtre de la première grande bataille des guerres qui ont ensanglanté les Balkans dans les années 1990. Quatre ans avant le génocide de Srebrenica et huit ans avant la guerre au Kosovo, Vukovar a été la première ville de l’ancienne Yougoslavie à subir un nettoyage ethnique, en 1991. Plus de trente ans après, entre les Serbes locaux et les Croates, la réconciliation se heurte à l'impunité des crimes de guerre, et aux dissensions enfouies du récit.
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