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  • Sprint – No Style: Une machine à pogos genevoise

    Petit instant bio, Sprint c’est un renouveau, comme une sorte d’éclosion de chrysalide d’un groupe qui répétait depuis longtemps sous l’Usine. À force de remodelages, de remises en question, et de travail, Sprint a atteint sa maturité et nous délivre un EP qui tabasse. On sent que les membres savent où ils veulent aller. Les morceaux suivent une logique dans la composition, les musiciens sont carrés et précis, et surtout, comme le nom de l’EP l’indique, y a pas de style spécifique: Sprint se font plaisir en mélangeant leurs influences. Ca donne un beau bouquet de hardcore, comme sur le premier titre éponyme à l’EP.

    No Style: Pas de style, ça veut dire plein de styles, et on sent que Sprint trouve ses influences et son inspiration dans beaucoup de groupes différents. Il y a quand même certaines racines plus visibles que d’autres. J’ai par exemple Diecast en tête, qu’on peut sentir sur les breakdowns et les parties lourdes, mais surtout, il y a comme une présence de Turnstile qui surplombe l’EP. C’est bien sûr aidé par la voix de Léo Mohr -oui, le même Léo Mohr de Cosmic Shuffling, qui a un timbre de voix similaire à celui qu’on entend chez le Turnstile de 2011.
    Aux côtés de Turnstile, on trouve aussi d’autres Genevois parmi les influences de Sprint. Le groupe fait partie du grand arbre généalogique du metal et du hardcore genevois. Sprint, comme tout le monde, ça a été des ados, qui ont mis un pied dans le monde du metal en voyant des groupes comme Promethee ou Kess’khtak. Avec cette volonté d’ajouter leur pierre à l’édifice, l’équipe de Sprint confronte et mélange ses influences pour donner des morceaux bourrins et efficaces, tout en se permettant quelques subtilités bienvenues, comme sur ‘’Black Sheep’’.

    Petit trivia pour les nerds du solfège, cette partie dans ‘’Black Sheep’’, c’est une mesure en 5 temps et une mesure en 6 temps. Ouais, les gars font du 11/4, c’est pas mal.
    En dehors de jouer des bridges qui alignent plus de chiffres que le loto du dimanche, Sprint parviennent à rester cohérents dans leur composition. Ca fait que même pour les néophytes qui écoutent le hardcore de loin, on va pas tomber dans le cliché de ‘’c’est toujours la même chose’’. Tout au long de ‘’No Style’’, on a des mesures irrégulières, des changements de bpm, ou des structures très riches avec beaucoup de parties différentes. Ça donne des morceaux vivants et variés, mais attention à pas trop en mettre. Je dois avouer qu’à quelques reprises, je me suis fait semer par Sprint (en même temps vu le nom du groupe c’est normal). J’ai eu quelques moments où j’essayais de suivre et de discerner une structure, et c’est juste à l’instant où j’étais pris dans l’énergie d’une partie que ça changeait déjà. En gros, attention à ne pas aligner trop de riffs d’un coup. Il y a beaucoup de bonnes idées, mais les auditeurs et auditrices ont pas toujours le temps de pleinement en profiter et de se mettre dedans.
    Inversement, quand Sprint décident de faire des parties plus longues, on les sent bien passer. Sur ‘’Symbols’’ par exemple, le groupe alterne entre des parties bien punk-hardcore et des sections plus lourdes, qui se rapprocheraient presque du stoner. Cette alternance donne une bonne dynamique au morceau, avec des respirations bienvenues, et on sent que les musiciens se connaissent depuis longtemps. C’est un des aspects les plus importants pour un groupe, et Sprint le retranscrivent bien dans leurs morceaux. Le solo de guitare à la fin de ‘’Symbols’’ est soutenu par un accompagnement saupoudré de petits accents précis, et ça, ça amène du groove. Parfois, je parle des ‘’slows’’ d’un album, ici c’est l’inverse, on a un morceau qui tabasse sur un EP déjà bien bourrin.
    5 titres, selon moi, c’est un bon chiffre pour une bonne sortie genevoise. C’est efficace et droit au but, tout en proposant des arrangements qui donnent de la couleur et une identité aux morceaux. Chaque titre a sa propre manière de faire bouger la tête des gens, en particulier grâce à la composition rythmique. Sur ‘’Touch the Ground’’, on a des sensations de déséquilibre, où seuls les musiciens savent où est le métronome. Ça capte l’attention et ça tient en haleine, jusqu’à la résolution où on retrouve un kick-snare plus simple à suivre. C’est le moment où notre métronome interne lâche un ‘’aaaaah…’’ de soulagement et où on reprend l’autoroute du headbang.
    On me susurre dans l’oreillette que Sprint va vernir cet EP le 7 mars à Lissignol. J’ai donc un bon mois pour me laisser pousser les cheveux et choper des Doc Martens, histoire d’aller prendre mon bain de pogos.

    Chronique : Lionel
    Animation : Emma
    Réalisation : Marlon, Christian
    Première diffusion antenne : 3 février 2025
    Crédits photo: Jean Mohr / Axfratis (graphisme)
    Publié le 5 février 2025

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    5 February 2025, 4:57 pm
  • 2 minutes 17 seconds
    Après le Dry January, le Bio February #JDBN

    V’là les bonnes nouvelles du lundi 3 février 2025
    On reste dans une mouvance de mieux vivre au début de ce mois de février avec « février sans supermarché », mouvement qui avait été lancé en 2017 et eu beaucoup de succès durant le confinement. Dans l’idée de vivre de manière plus respectueuse de l’environnement, il s’avère que l’on pourrait en apprendre un peu plus sur le changement climatique…grâce à la tectonique des plaques.

    Après le Dry January, le Bio February

    Oui du bio, du local et du vrac, voilà ce que propose le mouvement «février sans supermarché», ou 28 jours loin des grandes surfaces, au cœur des épiceries de quartier. C’est les amis du Courrier qui nous rappellent cette initiative qui date de 2017, lancée par des associations locales.
    L’objectif est de soutenir les commerces de proximité, limiter les emballages inutiles et bien sûr privilégier des produits sains et de qualité. Le mouvement a connu un pic pendant la pandémie à la faveur du confinement, avant de laisser place au retour du stress quotidien et des courses à la va-vite.
    Et si le télétravail finalement nous permettait de limiter les déplacements et favoriser les circuits courts? Voilà qui donne à réfléchir.

    Voyage au centre de la terre

    On parle d’une découverte sensationnelle, la première grosse surprise de l’année dans le domaine de la recherche et c’est à l’ETH de Zurich qu’on la doit.
    Ça nous rappelle Jules Verne et son fameux voyage au centre de la terre, sauf que contrairement au voyage autour du monde, celui au centre de la terre, c’est pas gagné. Le trou le plus profond se trouve en Russie et ne fait que 12 kilomètres sur les 12’700 de diamètre de la Terre, les foreuses sont tout simplement tombées en panne face à la pression et aux températures infernales.
    Mais de quoi parle-t-on exactement? Et bien d’une anomalie…rien à voir avec le bouquin de Le Tellier prix Goncourt en 2020, quoique va savoir, très bon livre d’ailleurs je te le recommande. Non ici il s’agit d’anomalies géologiques.
    Elle ont pu être mises au jour grâce à l’emploi d’un réseau de sismographes à haute densité. Et elle nous amènent à repenser la tectonique des plaques parce qu’avant on savait que certaines plaques s’enfonçaient sous les autres et montraient des zones logiquement plus denses. Mais maintenant on s’aperçoit que des anomalies du même type peuvent se produire ailleurs, métaux plus lourds, matériaux plus denses, difficile encore de savoir de quoi il en retourne mais notre compréhension y compris du cycle du carbone et du réchauffement climatique pourrait en être chamboulée. Rien que ça.

    Chronique : Charly
    Animation : Emma
    Réalisation : Christian et Marlon
    Première diffusion antenne : 3 février 2025
    Adaptation web : Sarah
    Crédit photos : Peter Wendt/Unsplash
    Publié le 5 février 2025

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    5 February 2025, 3:59 pm
  • Anthurium, « L’aube dans le brouillard »

    Anthurium est un DJ Genevois, il a comme direction l’exploration des couleurs et sonorités mystérieuses ou joyeuses de la danse. depuis l’été 2022 il anime des soirées privées et quelques fois en boîtes en partageant des chansons allant de la house et de la dance pop à la trance et la techno. Des brumes aux rayons, ce mix électronique explore l’aventure dans le brouillard et les voix qui y chantent pour nous y guider.


    Tracklist

    Pink Mario – Na Zare
    Danito & Athina – Kalypso
    Akira & le Sabbat – Vice
    Adriatique – Voices from the dawn
    Purple Crush – Woman voguing like a butch queen
    John Noseda – Climax
    Zaatar – Leaving for the sky
    Gaia – Tuvan
    Tale of us & Val – Monument (Adriatique Remix)
    Minuit Machine – Hold me
    S7RENS, Marlon Hoffstadt, DJ Daddy Trance – Eurovisions
    Anetha – Sorry for being so sexy
    Minuit Machine – Honey (RAUMM remix)
    DJ Daddy Trance – Say it right
    Delia – Bruja del 71
    Bitter Babe – Como me miras
    Safety Trance – Indiferencia
    Baranauskas – Kiti Miestai
    Pet Shop Boys – It’s a Sin (INFRAVISION remix)
    Fedele – Enjoy the Silence remix
    Madonna – Into the groove (Pablo Bozzi remix)
    Diana Ross – Ain’t no mountain high enough (ANHME Diamond edition)

    Réseaux sociaux : https://www.instagram.com/antthuriuum?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==

    Dj invité : Anthurium
    Production: Emma
    Préparation à la diffusion : Alexis
    Communication: Jenny
    Crédit photo : Anthurium
    Date de diffusion: 03.02.2025

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    5 February 2025, 3:07 pm
  • On becoming a Guinea fowl ou la modernité du cinéma africain

    Nos plus fidèles auditeurs se souviennent de notre quotidienne de mardi dernier consacré au Black movie festival. On avait notamment eu le plaisir d’échanger avec Djia Mambu sur la vitalité du cinéma africain et les places fortes actuelles de celui-ci (je ne vous dis pas lesquelles il faudra aller écouter le podcast). Elle nous avait clairement donné envie de découvrir cette nouvelle génération de réalisateurs africains qui parlent de leur continent de façon contemporaine et pertinente mais que l’on a peu l’occasion de voir en Europe.

    Leurs films arrivent rarement jusqu’à nos écrans. Il est vrai que sur la carte mondiale de la production audiovisuelle (si j’inclue les séries), la production africaine n’est pas la plus hype du moment. Autant les cinémas d’Amérique du Sud et surtout d’Asie sont visibles et bénéficient d’un préjugé positif notamment sur le volet film d’action ou dramatique, autant le cinéma africain pâtit parfois d’une image vieillotte, comme si voir un film africain c’était obligatoirement se taper un film contemplatif voire mystique sur une petite tribu plus ou moins à l’écart de la civilisation.

    Il est vrai qu’il n’y a pas encore un Squid game niveau série ou un Parasite pour donner de la visibilité à leur cinéma et on espère que cela va changer, car il est sûr que le continent africain par son dynamisme, sa richesse et sa diversité possède de nombreux atouts pour nous faire vivre et ressentir de formidables histoires. Et bonne nouvelle, le film de ce soir fait partie de cette nouvelle donne , de cette nouvelle génération de réalisateurs africains . Il est sorti dans nos salles de cinéma suisses hier et réjouissons-nous c’est surtout et avant tout un très bon film ! Ce long métrage s’appelle « on becoming a guinea fowl » et a été réalisé par la cinéaste zambienne Rungano Nyoni.

    Le titre signifie devenir une pintade. Bon c’est la que tu comprends que c’est peut-être pas mal d’avoir conservé le titre original. Alors quel est l’histoire de ce film et pourquoi faut-il le voir ? Le scénario est à la fois simple et complexe, Je m’explique : il est simple car la situation de départ est basique : une jeune femme – Shula (jouée par l’excellente Susan Chardy)- revient de soirée et trouve son oncle mort de façon naturelle au bord de la route. Elle va devoir organiser avec sa famille ses funérailles. Voila. Mais l’histoire est en même temps complexe car les ramifications autour de de point de départ vont se révéler progressivement et pas forcément linéairement.

    C’est un peu comme un puzzle dont les pièces disparates forment progressivement une image pleine et complète. Tu es à l’image de l’héroïne du film en fait, en état de sidération. L’actrice est d’ailleurs formidable, on la suit dans ces funérailles remplie de tantes d’oncles et de cousins qu’elle semble très peu connaitre. A travers ces interactions et les actions dans la ville autour de l’organisation de cette cérémonie, tout un pan de secrets de famille vont tomber progressivement… et là l’histoire devient un gouffre émotionnel pour elle comme pour nous. Je ne veux pas divulgâcher mais disons que le film questionne avec intelligence les coutumes sociales et familiales qui justifient l’injustice et l’immoralité.

    La structure du film ainsi que sa mise en scène léchée et moderne te met en position de recherche pour comprendre ce que tu vois. Le film est donc particulièrement captivant car il rend ton regard actif. De plus, il donne une vision contemporaine de la vie en Afrique , en Zambie , pays que je ne connaissais pas du tout (mais je ne dois pas être le seul). Il y beaucoup de scènes familiales ou de scènes de vie dans la ville. Mais que l’on soit bien clair, ce n’est pas un film sociologique. Il va bien au-delà. Grace a un univers sonore onirique et prenant, aussi par l’incorporation de scènes de rêve ou de moments presque décalés, le récit s’étoffe sans jamais s’alourdir. Ce qui est vraiment l’apanage de grands réalisateurs, c’est un peu comme en gastronomie, un peu d’acidité permet de grandir le plat, trop d’acidité et le plat devient immangeable.

    En résumé, sur le fond comme sur la forme c’est un sans-faute. Beau, captivant, sa critique du poids des traditions se fait mesurée mais puissante. Alors allez découvrir ce nouveau cinéma africain moderne et unique, et surtout allez découvrir une grande cinéaste : Rungano Nyoni


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    Chronique : Johan
    Animation : Emma
    Réalisation : Lyes et Théo
    Crédit image : Trigon Films
    Première diffusion antenne : 30 janvier 2025
    Publié le 2 février 2025

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    5 February 2025, 2:50 pm
  • 8 minutes 23 seconds
    Les Lambrini Girls débarquent à Genève

    L’Angleterre ne s’endort pas sur ses lauriers. Nouvelle sortie remarquée avec le premier album des Lambrini Girls.

    Dès les premières notes j’ai signé. Les Lambrini Girls ont des choses à dire, musicalement et verbalement. C’est fort, ça arrive tout droit de Brighton. « Who let the dogs out » a été publié le 10 janvier dernier, premier album du jeune duo, et leur tournée mondiale continue à fond la caisse.

    Tu sais il y a des jours où on se sent tranquille. On laisse passer les gens pressés, tutto bene. Le genre d’état léger. Pourquoi courir? Pourquoi s’appesantir? Un état quasi religieux rempli de bienveillance. Généralement c’est ce qu’on cherche en matière de philosophie mais c’est à la fois une qualité et un défaut. D’un côté on ne fait pas de mal, de l’autre on n’fait pas bouger grand-chose puisqu’on est gentil tout plein. Tu rencontres parfois ces gens, puis toi après avoir lu un seul article du Monde diplo, t’as plutôt envie de mettre ta cagoule et partir au front, au sens propre comme au figuré. Deux salles, deux ambiances. Je blague mais suis toujours étonné qu’on ait encore l’électricité en Europe. Les gens se tiennent vachement à carreau!
    Tout ça pour introduire que ce n’est pas le genre des deux musiciennes dont je viens te présenter la musique. Ecoutons ça.

    Un succès grandissant
    Les 11 pistes de ce disque électrisant font déjà grand bruit dans les médias. En août passé elles étaient sur la radio amérloque KEXP. Tu pourras voir ce qu’elles valent sur scène. Ce n’est pas du chiqué et totalement raccord à l’album. Punk, grunge, drôle, revendicatif et généreux.
    On pourra les voir à Antigel, le 28 février. Je peux te garantir que ça va pogoter fort. On va leur montrer qu’on n’est pas des bisounours! Tu peux aussi t’y rendre pour le son, l’énergie déjantée, les distorsions baveuses et une batterie binaire qui te fait retrouver tes quinze ans et ta hargne endormie. On se délectera de ce rock animal avec l’accent du Sussex, quoi de mieux?

    Engagement politique
    Il leur faudrait cependant articuler un tantinet. Les Lambrini Girls nous distillent des chansons engagées avec des paroles incisives qu’on croirait tout droit sorties d’un film de Ken Loach. Iconoclastes, libres mais aussi ancrées dans leur paysage. Tu vois cette atmosphère de ruelles à briques où on sent la galère mais à tout moment le rire et le bon sens peuvent venir égayer cette maussade journée. C’est probablement pour cela que la bière coule à flot dans ces contrées. D’ailleurs le Lambrini duquel elles prennent le nom est un alcool bon marché que les jeunes rosbeef se procurent pour prendre leur première cuite dans les parcs. N’est-ce pas charmant? Nos musiciennes du jour ne cachent pas avoir une consommation respectable de liquides fermentés. Certes l’alcool est délétère mais n’est-ce pas excusable lorsqu’on n’a pas de soleil et un gouvernement inégalitaire depuis toujours? De Margaret Thatcher à Boris Jonson, aidé par Rupert Murdock et tous ses potes, on ne sait pas trop quand on lâchera la grappe des couches populaires dans ce pays d’une richesse folle. Le duo britannique aborde aussi des problématiques plus universelles telles que la colonisation, l’argent roi, la masculinité toxique et la xénophobie, comme avec « You’re Not From Around here » dont avait un passage à l’instant. Tout cela est fort léger mais tu peux aussi totalement oublier la patte politique pour te concentrer sur le son.

    Des styles variés
    “Filthy Rich Nepo Baby” mélange un rythme reggaeton avec une gratte sauvagement saturée. Un cocktail original qui crée l’identité singulière de la piste. Les crashs fusent ce qui permet de rajouter de l’énergie à la chanson. On les utilise aussi pour marquer les temps. Les crashs sont ces cymbales souvent en hauteur, face à la batteuse, et qui ne sont ni le charleston ni la ride, généralement sur les côtés du kit. Une autre chanson qui m’a bien plu est “Cuntology 101”, elle se trouve en toute fin d’album. Celle-ci sonne plus électro, un poil plus actuel avec des délicieux claviers entêtants comme chez LCD Soundsystem. Je vais te quitter avec un pied-de-nez aux chansons d’amour. Il s’agit de la piste “Love”, avec une remise en question de ce sentiment mimi à souhait mais tout de même relativement relou et codifié à mort. Les guitares prennent leur temps tandis que la batterie tape vite et fort. Un joyeux équilibre décoiffant. D’ailleurs j’ai rendez-vous chez le coupe-tif. Coeur coeur Xoxoxo.

    Animation: Emma
    Chronique: Romain
    Réalisation : Christian et Noé
    Première diffusion : 28 janvier 2025
    Crédits photo vignette : Lambrini Girls
    Crédits photo background :  Lambrini Girls/Antigel
    Crédits photo Une : Lambrini Girls/Bandcamp
    Publié le 1er février 2025
    Mis en une le 5 février 2025

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    5 February 2025, 10:10 am
  • Mona Hackel, la World Music n’existe pas

    Emma s’entretient au téléphone avec Mona Hackel, une artiste pluridisciplinaire évoluant entre édition, illustration et création sonore brisant les frontières de la création. À travers diverses réflexions, elle analyse le terme de la world music. Également DJ, elle complète son travail de recherche au fil de ses podcasts. Passionnée de radio, elle anime depuis 2022 La World Music n’existe pas., une émission musicale et décoloniale diffusée sur Egregore.

    Invitée : Mona Hackel
    Animation : Emma
    Réalisation : Candice et Marlon
    Production : Romain
    Chargé·es de com : William et Hyba
    Première diffusion antenne : 27 janvier 2025
    Rédaction et mise en ligne : Romain et Valérie
    Crédits photos : DR
    Publié le 3 février 2025

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    3 February 2025, 6:10 pm
  • 12 minutes 8 seconds
    Qui se cache derrière Eazy et Jakr?

    Eazy et Jakr sont en interview pour présenter leur groupe, leur musique ainsi que de leur univers.
    Eazy et Jakr, c’est un duo plus qu’énigmatique, car il reste sous couvert d’anonymat en se cachant le visage sous un carton. Les suppositions vont bon train concernant leur identité, et le mystère plane à tous les niveaux car après deux titres sortis sur vinyle, en 50 exemplaires, le brouillard reste entier concernant la suite du projet. Le live n’est pas garanti, les potentiels projets futurs non dévoilés.

    Morceaux à double sens
    Un élément pourtant bien concret est la signification des titres que le groupe nous propose. Concernant Before It Breaks, tout commence avec une bataille entre deux écureuils. Sont-ils conscients qu’ils siègent sur une branche? Que cette dernière est cassable et pourrait les faire plonger dans le vide? Et notre branche d’humains, quand se cassera-t-elle?
    Tame The Fire avance de son côté la possibilité de dompter le feu, de le dépasser, de le transformer en force créatrice.
    Le duo amène une dimension fait main dans leur projet, avec en plus de la musique les clips tournés à la caméra VHS, caméra trouvée…dans un carton.

    Invités : Eazy et Jakr
    Animation : Emma
    Réalisation : Sébastien et Laure
    Production : Stéphanie
    Chargée de com : Jenny
    Première diffusion antenne : 29 janvier 2025
    Rédaction et mise en ligne : Sarah
    Crédit photos : Eazy et Jakr
    Publié et mis en une le 3 février 2025

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    3 February 2025, 6:05 pm
  • Verseau Bellepierre : une originalité peu convaincante

    Dans cette chronique, découvrez “Vers d’Oreil”, le nouvel album de Verseau Bellepierre, alias Max Herrmann. Malgré une production soignée et quelques titres qui sortent du lot, le passage de l’anglais au français ne convainc pas totalement, avec des textes souvent maladroits. Entre démarche artistique assumée et absence de direction claire, cet album divise.


    Chronique : Adrien
    Animation : Emma
    Réalisation : Sébastien et Laure
    Première diffusion antenne : 29 janvier 2025
    Crédits photo : Raphaëlle Mueller
    Publié le 3 février 2025

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    3 February 2025, 3:34 pm
  • Complètement des Bulles : Cati Baur

    « L’âge moyen », c’est à peu près celui de Cati Baur. Et elle a constaté que, dans la vie d’une femme, c’est souvent un moment de bascule. Un moment où toute femme se sent un peu disparaitre. C’est le thème de son dernier album « Marcie, le point de bascule » aux éditions Dargaud. Cati Baur, autrice un peu genevoise, aime raconter en BD la vie de gens ordinaires, qui à un moment de leur vie peuvent choisir de prendre une autre voie, pour s’assumer et profiter…

    Et notre sélection BD du mois avec la chronique des albums :
    « Nos âmes oubliées » adapté de Stéphane Allix par Gregory Panaccione aux éditions Le Lombard
    « Le rêve du Tchernobog » de Melody Cisinski aux éditions Dargaud
    « Kilmotor » de Helge Reumann aux éditions Atrabiles

    Production et réalisation : John Lucien
    Première diffusion antenne : 2 février 2025
    Mise en ligne : John
    Crédits images : Dargaud

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    2 February 2025, 6:13 pm
  • LES DERNIÈRES TENTATIONS DE ZEBRA #158

    DJ Zebra propose ses Dernières Tentations pour une 5e saison sur Radio Vostok, avec toujours la promesse d’offrir une heure hebdomadaire d’actualités rock et groove indé, chaque samedi soir de 21h à 22h.
    Un 158e épisode plus rock avec de nouveaux groupes d’excités venant de France, Suisse, Italie, Australie, Canada, sans oublier les inévitables anglais et américains qui nous rappellent que le rock, il savent en faire, et bien. En ouverture, une des légendes du mashup revient avec un fabuleux megamix rempli de bonnes références.

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    Playlist :
    THE KLEPTONES « Stolen goods » + « Funky game » (bootleg)
    SNAPPED ANKLES « Raoul »
    BIG WETT « Pony (Ride me) »
    DOFLAME « Drunk talk »
    FRECKLE « I don’t know what I need »
    FRECKLE « Paranoid »
    JACOB ALON « Liquid gold 25 »
    DE LA SOUL feat. CHOKLATE « Bigger »
    LOS GATILLOS « Les banquiers sont tatoués »
    THE DEVILS « Lonely for you baby »
    DITZ « Four »
    TH DA FREAK « I’m still »
    YOUNG KNIVES « No sound »
    SHORT WAVE « Tell me honey »
    MEDICIS « Mirrors »

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    Émission produite et animée par DJ Zebra
    Première diffusion antenne : 1er Février 2025
    Crédits photos : Antoine Minne
    Publiée le 2 Février 2025

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    2 February 2025, 1:02 pm
  • Planète Bleue 1033

    Voici la 1033e édition de La Planète Bleue !
    Première diffusion : dimanche 2 février

    SOMMAIRE

    En février, La Planète Bleue tente de mieux comprendre le langage des animaux. Les dernières recherches semblent montrer que ça pourrait être plus difficile que prévu, ce qui n’empêche pas certains militaires, notamment en Israël, d’exploiter des dauphins-soldats…

    Nous allons découvrir le son de l’Ukraine, pas celui des bombardements, celui de DakhaBrakha, l’un des groupes populaires aujourd’hui à Kiev…

    Nous allons évoquer le dernier film de Wim Wenders, qui vient de sortir en blu-ray. Un film non pas sur Tokyo, mais à propos de Tokyo, à la lenteur toute asiatique…

    Nous allons voir que si la multiplication des supports a bel et bien bouleversé notre consommation de la musique, un lieu n’a pas tout-à-fait disparu, contrairement à ce qu’annonçaient les prévisions : les disquaires…

    Dans le grand bestiaire de La Planète Bleue, nous allons nous intéresser ce mois-ci à un rongeur sympa et bricoleur, le castor…

    Le panoramique sonore va nous entraîner de Palestine au Sénégal, de Grèce en Suède, d’Ukraine aux Pays-Bas, du Michigan à l’Île de Pâques, du Japon en Allemagne, du Brésil en Alsace via le Kirghizistan, bienvenue sur la Terre !

    Titres diffusés

    Rim Banna / Checkpoint 303 – Palestine – « Baylassan remix » – KKV – 4’01
    Adioa – Sénégal – « Buma Done Yene » – RBM Productions – 4’08
    Miktek – Gèce – “Instable Shutter” – Ultimae – 5’45
    Fever Ray – Suède – « Shiver » (Minna remix) – Rabid / Pias – 4’48
    Simeon ten Holt & Erik Hall – Pays-Bas / USA – « Sections 1-16 » (edit) – Western Vinyl – 7’02
    DakhaBrakha – Ukraine – « Tuman » – DakhaBrakha – 3’14
    Ito Pakarati – Ile de Pâques – « Te nu’u ‘o haho » – Easter Island – Media Prod. – 4’06
    Haruomi Hosono – Japon – « Aiwoiwaiaou » – Naïve – 4’20
    Can – Japon / Allemagne – « Spoon » – Spoon – 2’58
    João Selva – Brésil – « Tambor Chamou » – Underdogs – Records – 3’49
    Yello – Suisse – « Snowball » – unreleased – 8’57
    Batyrkan – Kirghizstan – « Asmanga » – Batyrkan – 8’15
    Sequentia Legenda – France – « Fly Over Me » (Part. 1) – Sequentia Legenda – 13’29

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    2 February 2025, 12:10 pm
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