Des rires, des cris, des murmures, des éclats de voix. "Vacarme" raconte la vie dans ce qu’elle a de sonore, chaotique et surprenant.
La philanthropie, une attitude de bienfaisance des personnes favorisées à l'égard des plus démunies, est fortement valorisée dans les écoles cosmopolites de Suisse romande. Le réputé Aiglon College à Villars-sur-Ollon accueille par exemple deux boursiers originaires du Bhoutan et de Somalie, scolarisés gratuitement. Si son directeur Richard McDonald précise qu'humilité et modestie sont les principes qui doivent guider les actions humanitaires exigées dans le programme du baccalauréat international, la sociologue Caroline Bertron pointe du doigt les paradoxes gênants qui pèsent sur la charité bien-pensante des grandes fortunes. (Rediffusion du 2 décembre 2021, reportage: Jonas Pool, réalisation: Matthieu Ramsauer, production: Laurence Difélix ).
Le généalogiste Benoît de Diesbach-Belleroche perpétue la mémoire sous les portraits de famille dans sa demeure patricienne de Bourguillon. Mais les vertus de la noblesse appartiennent aussi aux roturiers. La Fondation de l’Ordre des Chevaliers de Rondmons, à Bulle, a inventé une réforme des titres de l’Ancien-Régime. Au château d’Illens, son président Pierre Bertherin remet le titre de Chevalier-Farge à un nouvel adoubé. Reportages de Jonas Pool Réalisation : Matthieu Ramsauer Production : Laurence Difélix
Pour encourager la création d’entreprise chez ses jeunes membres, l’Association d’Entraide de la Noblesse Française organise le prix ANF-Entreprendre. Pourtant, au risque de déroger, la noblesse française a longtemps eu l’interdiction d’exercer les métiers de l’artisanat ou du commerce. L’historien Éric Mension-Rigau en parle dans ses livres, tandis que le magazine Point de Vue raconte chaque semaine les péripéties émouvantes des grandes familles royales. Reportages de Jonas Pool Réalisation : Matthieu Ramsauer Production : Laurence Difélix
L’Association de Familles Suisses rassemble des membres de la noblesse vivant en Suisse. Elle organise des bals internationaux et des sorties de famille. De son côté, l’Institut Villa Pierrefeu à Glion enseigne les codes raffinés du protocole et de la conversation à table. Le Cercle du Jardin, à Neuchâtel réunit depuis 1759 les membres masculins de l’aristocratie et les notables. Même si les élites économiques ont discrètement poussé les portes du Cercle depuis les années 1980, on y perpétue des traditions anciennes comme le Jeu du Cornichon. Reportages de Jonas Pool Réalisation : Matthieu Ramsauer Production : Laurence Difélix
La commune vaudoise de Goumoëns porte leurs noms : Maude de Goumoëns, 18 ans, et son père, le colonel Pierre de Goumoëns. Mille ans d’ancêtres connus fleurissent aux branches d’un arbre généalogique vertigineux. La fierté d’appartenir à une grande famille n’est pas sans pression : Ces noms d’aïeux inspirants vous attendaient, maintenant ils vous regardent. À vous d’écrire dans cette vie moderne quelques lignes pour la descendance. Reportages de Jonas Pool Réalisation : Matthieu Ramsauer Production : Laurence Difélix
Sur les 8 millions de personnes qui ont fui la guerre en Ukraine, 65 000 ont posé leurs valises ici. Accueilli.e à bras ouverts en 2022 par une population suisse émue et solidaire, la majorité des réfugié.es d’Ukraine peine à trouver une autonomie financière et une stabilité professionnelle. Difficultés linguistiques, frilosité des employeurs, non-reconnaissance des diplômes, crise du logement et incertitude sur l’issue de la guerre sont autant de raisons qui rendent complexe l’intégration en Suisse, et ce malgré l’octroi du statut S – le permis d’accueil humanitaire accordé aux personnes qui résidaient en Ukraine au moment du déclenchement de la guerre. Comment se passe leur quotidien, entre vie professionnelle, associative, scolaire et familiale ? Comment imaginer l’avenir ? Et comment sont accueilli.es les réfugié.es qui continuent à arriver chaque jour d’Ukraine ? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Les invité.es: Lesya Nikolayeva Responsable de l’association des femmes ukrainiennes en Suisse. & Robin Stünzi Collaborateur scientifique au Forum suisse pour l’étude des migrations à Université de Neuchâtel.
Environ 60 000 réfugié.es ont été accueillis en Suisse à la fin des années nonante durant la guerre du Kosovo. Vingt ans plus tard, nombreuses sont les petites entreprises gérées par des patrons kosovars: gros-œuvre, peinture, Coop Pronto, bureaux de poste ou restaurants ne survivraient peut-être pas sans eux. Pajtim Ramadani est arrivé il y a vingt ans dans le canton de Neuchâtel. Aujourd’hui, il dirige une entreprise de plâtrerie et peinture qui emploie une dizaine de travailleurs. (Rediffusion du 27 septembre 2021. Reportage : Laurence Difélix, réalisation Rodolphe Bauchau)
Sur les 100 000 personnes qui sont passées par la Suisse depuis le début de la guerre en Ukraine, près de 30 000 sont déjà reparties. Pourquoi autant de gens quittent la Suisse? Comment vivent celles et ceux qui sont retournés là-bas et quelles traces ont-ils laissées dans les foyers qui les ont accueillis? Pour Artem et Anastassia, le choix est fait: la Suisse est leur chance, leur vie est ici. Reportages: Laurence Difélix Réalisation: David Golan Production: Raphaële Bouchet
Passé l’accueil d’urgence, les personnes en provenance d’Ukraine sont placées chez des particuliers, dans des appartements indépendants ou des centres d’hébergement collectif. À Genève, 21 foyers accueillent ainsi depuis 2022 plus de 3000 Ukrainien.nes. Au Centre Camille Vidart, la vie s’écoule au rythme des horaires scolaires des enfants et des querelles de voisinage. Le personnel d’encadrement tente d’apaiser les tensions qui peuvent survenir. Reportages: Laurence Difélix Réalisation: David Golan Production: Raphaële Bouchet
Entre 60 et 100 personnes en provenance d’Ukraine se font enregistrer chaque jour dans le but d’obtenir le statut de protection S. Car, loin des caméras et des Unes des journaux, la guerre fait encore rage dans toutes les parties du pays. À leur arrivée sur le territoire suisse, les réfugié.es épuisé.es sont accueilli.es par le SEM (Secrétariat d’Etat aux migrations) dans un bâtiment de l'armée ou un abri de la protection civile avant de passer au centre d’enregistrement et d’être transféré.es dans les cantons. À Genève, le premier point de chute se trouve à Palexpo où sont hébergé.es environ 500 refugié.es, dont la moitié viennent d’Ukraine. Reportages: Laurence Difélix Réalisation: David Golan Production: Raphaële Bouchet
Universitaires, polyglottes, conscient.es de leurs compétences, les réfugié.es d’Ukraine mettent au défi le modèle de l’accueil en Suisse. Si le permis S permet aux réfugié.es un accès à l’emploi, seule 30% de la population ukrainienne a trouvé un travail rémunéré, le plus souvent sans rapport avec sa formation. Pendant qu’à Berne, l’UDC et ses alliés remettent en cause le statut S, les réfugié.es constatent le changement de regard de la population suisse à leur égard. Reportages: Laurence Difélix Réalisation: David Golan Production: Raphaële Bouchet
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