C’est une évidence très attendue. 5 ans après sa dernière visite en France, Xi Jinping est de retour dans notre pays. Une visite d’Etat à l’occasion du 60ème anniversaire de la reconnaissance de la Chine par la France du général de Gaulle. Une visite d’Etat au cours de laquelle Emmanuel Macron attend de son homologue chinois un soutien géopolitique en Ukraine, et des engagements commerciaux et industriels en France. Mais la Chine est-elle un partenaire comme les autres ? Une question sensible alors que Pékin est accusé d’espionner largement notre pays, d’y pourchasser ses opposants, d’armer la Russie en Ukraine et d’abrutir nos enfants avec le réseau social Tik Tok… Alors peut-on, par intérêt, faire confiance à la Chine ?
📌 Jean-Maurice RIPERT, Diplomate, ancien ambassadeur de France en Chine (2017-2019)
📌 Dominique ANDRÉ, Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, ancienne correspondante en Chine, productrice du podcast « Xi Jinping, le prince rouge »
📌 David BAVEREZ, Investisseur, essayiste, chroniqueur pour l’Opinion, installé depuis 2012 à Hong Kong, auteur de « Bienvenue en économie de guerre ! » aux éditions Novice (07.05.24)
📌 Jean-Philippe BÉJA, Sinologue, politologue, directeur de recherche émérite au CNRS-CERI / Sciences Po, auteur de la tribune « Xi Jinping ressemble bien plus à Staline qu’à Mao Zedong » dans Le Monde (02.05.24)
📌 Antoine IZAMBARD, Grand reporter Challenges, co-réalisateur du documentaire “Chine : opérations secrètes”
📌 Nolwenn LE FUSTEC, Journaliste, co-réalisatrice du documentaire “Chine : opérations secrètes”
3000 milliards d’euros de dette…et nous et nous et nous ?
Une dette qui s’envole, la dette de l’Etat a triplé en vingt ans, et rien qu’en 2024 près de 300 milliards d’euros ont dû être empruntés…En 2027, la France dépensera plus pour rembourser les intérêts de la dette que pour l’éducation nationale.
En réponse, le gouvernement préfère réduire les dépenses plutôt qu’augmenter les impôts, mais continue dans le même temps à faire des chèques, aux agriculteurs comme à l’armée…
Ils sont milliardaires. Ils sont souvent géniaux. Ils disent et pensent pouvoir sauver le monde. Leur puissance semble sans limite. Ils s’appellent Elon Musk, Jeff Bezos, Sam Altman, Mark Zuckerberg ou Bill Gates. Microsoft, Amazon, ou ChatGPT leurs entreprises technologiques sont dans nos vies et changent nos vies. Pour le meilleur, comme le pire. On leur a laissé les clés de nos cerveaux, de nos démocraties, de notre avenir…Peut-on encore les arrêter ?
C’était il y a 6 mois. Le 7 octobre. L’effroyable attaque du Hamas sur le territoire israélien. 1200 morts, plus de 5000 blessés, et aujourd'hui encore 130 otages seraient toujours détenus dans la bande de Gaza. Une bande de Gaza prise sous un déluge de feu israélien depuis 6 mois. Des dizaines de milliers de civils tués, une situation humanitaire dramatique et un risque de contagion notamment avec l’Iran.
Mais cette guerre n’est-elle qu’une guerre de plus dans ce conflit de 75 ans ? Ou bien a-t-elle déjà changé le cours de l’histoire ?
Ils sont riches, très riches. Ils ont des yachts, des jets, des domestiques, de nombreuses propriétés, et leur fortune ne cesse d’augmenter. Héritiers ou entrepreneurs à succès, on les appelle les ultra riches.
A l’heure où notre dette et notre déficit budgétaire s’envolent, à l’heure où l’ère du doute a succédé à celle du quoi qu'il en coûte, la tentation est grande de les taxer davantage…
Mais est-ce une solution magique ? Du bon sens moral ? De la démagogie contre-productive ?
C’est un pays proche de posséder l’arme atomique, un pays qui appelle les Etats musulmans à se préparer à « armer les Palestiniens », un pays qui depuis des décennies cible Israël, les Etats-Unis et plus largement l’Occident…Mais un pays dont on parle peu et qui tente de se faire discret…l’Iran. Une puissance à l’influence pourtant grandissante et inquiétante, qui a mené il y a quelques jours des exercices militaires avec la Chine et la Russie à qui elle fournit des armes contre l’Ukraine…
Alors, que cherche l’Iran ? A vaincre l’Occident ? A destabiliser le monde ?
En 1999, c’est un parfait inconnu qui arrive au pouvoir. 25 ans plus tard, Vladimir Poutine, assuré de remporter aujourd’hui un nouveau mandat de six ans à la tête de la Russie, paraît indéboulonnable. Indétrônable. Mais l’ancien agent du KGB qu’on dépeint comme paranoïaque, impitoyable et glacial demeure largement un mystère. Alors, qui est Vladimir Poutine, et que veut-il, vraiment ?
Il persiste et il signe. Après ses propos sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine, jeudi à Prague, Emmanuel Macron a exhorté ses partenaires à ne pas être lâches et à davantage soutenir l’Ukraine contre la Russie de Poutine.
Depuis, le ton monte dangereusement entre la France et la Russie. Mais aussi entre Paris et les autres capitales européennes choquées par les mots utilisés par le Président français.
Emmanuel Macron a-t-il eu raison en considérant que le repli américain et la menace russe nous obligent à prendre nos responsabilités, à ne plus être lâches ? Ou bien face à une puissance nucléaire et belliqueuse, faut-il plutôt être prudents et raisonnables ?
On en débat avec :
“Nous aussi, nous avons des armes capables d'atteindre des cibles sur votre territoire". Ainsi s’exprime Vladimir Poutine. Des mots adressés à nous, l’Occident, après l’onde de choc produite par les propos d’Emmanuel Macron pour qui l’envoi d’hommes face à la Russie n’est plus un tabou. Mais quel est le moyen le plus efficace pour arrêter Vladimir Poutine, pour le défaire ? Faut-il tenter de l’apaiser, craindre de le provoquer, ou au contraire montrer à son tour les muscles au risque de susciter sa fureur ? Ne pas affronter directement Poutine, est-ce de la naïveté, de la lâcheté ou tout simplement de la sagesse ?
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C’est l’image forte du week- end… Samedi, Emmanuel Macron hué qui doit repousser l’inauguration du salon de l’agriculture, sous la pression d’agriculteurs prêts à en découdre… Et malgré les nombreuses annonces de l'exécutif, les aides d’urgence, l’annonce d’un prix plancher, la remise en cause de mesures environnementales et du libre-échange, la colère agricole à laquelle le pouvoir ne sait plus comment répondre ne semble pas retomber. Cette colère, que traduit-elle ? Jusqu’où peut-elle aller ? Et à qui profite-t-elle ?
Avec :
Il aura fallu une phrase, une seule phrase de l’ancien président américain candidat à sa réélection Donald Trump pour plonger un continent, notre continent, l’Europe, dans une crise existentielle très profonde…
Depuis plus de 70 ans ans, notre sécurité est assurée en grande partie par l’alliance avec les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN. Et si l’Amérique nous lâchait, serions-nous jetés en pâture, incapables de nous défendre face à l'appétit d’un Vladimir Poutine dont la victoire en Ukraine semble aujourd’hui se profiler ? N’est-il pas temps de prendre notre défense en main ? Et pourquoi est-ce si difficile ?
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