Un voyage à travers les époques du cinéma
Résumé : La carrière de Robert Altman se place sous le signe de la provocation, de l’iconoclasme, du défi. Surfant sur le vent de liberté apporté par le Nouvel Hollywood, il se lança dans une série d’aventures audacieuses, ne se pliant jamais ni aux diktats commerciaux ni à la mode. Réputé colérique et irascible, son attitude et son anticonformisme vont le faire bannir des studios avant un spectaculaire come-back au début des années 90.
À l’occasion d’une rétrospective de son œuvre au festival Lumière à Lyon, Antoine Jullien vous replonge dans le monde de Robert Altman que le critique Robert Benayoun avait justement appelé « le chaos fertile ».
Musiques :
Résumé : C’est un épisode spécial de notre podcast Une histoire de cinéma auquel nous vous convions. Après y avoir consacré plusieurs épisodes, Antoine Jullien revient sur l’ensemble de la collection « Nos Années 70 » éditée par Studiocanal en compagnie de son maître d’œuvre, Jérôme Wybon. La collection « Nos Années 70 » propose de parcourir cette décennie faste du cinéma français à travers des films rares, oubliés ou pas toujours considérés à leur juste valeur.
Couverture : Je sais rien mais je dirai tout © 1973 Studiocanal
Résumé : Le nom d’André Cayatte ne résonne pas toujours bien dans les oreilles des cinéphiles. Considéré comme un réalisateur de films à thèses, le cinéaste a subi les foudres d’une partie de la critique, en particulier de la Nouvelle vague, malgré les succès publics et la reconnaissance de ses pairs. D’abord avocat, l’homme passé derrière la caméra n’aura eu de cesse de traquer les erreurs judiciaires et de dénoncer les injustices. Mais il était aussi un expérimentateur de formes et de récits, comme le prouve son diptyque La Vie conjugale, édité en DVD-Blu-Ray chez Pathé, qui nous rappelle que l’œuvre d’André Cayatte mérite d’être redécouverte.
Musiques :
Épisode en partenariat avec Pathé vidéo.
Résumé : Le cinéma cubain a mis du temps avant de se faire connaître en dehors des frontières de l’île. Contraints de se plier aux préceptes de la Révolution, les cinéastes n’avaient souvent d’autre choix que de se soumettre ou s’exiler. Tomás Gutiérrez Alea choisit une voie médiane, supporter de la Révolution tout en pointant ses dérives, avec un sens critique suffisamment acceptable pour les tenants du régime.
À l’occasion de la sortie en Blu-ray et DVD d’un coffret regroupant trois films emblématiques du cinéaste, La Mort d’un bureaucrate (1966), La Dernière Cène (1976) et Fraise et chocolat (1993), édité par Tamasa, Antoine Jullien vous raconte le parcours de ce réalisateur méconnu à travers les soubresauts sociétaux et politiques de son pays.
Musiques :
"Los Barbudos-Fajardo" par Ivan Gomez Araujo
"Candela" par le Buena Vista Social Club
"Danza del altiplano" par Leo Brouwer
"Campina" par Havana Lounge de Cuba
Résumé : Le nom d’Alain Jessua n’est pas très connu du grand public et pourtant il fut l’un des rares cinéastes en France à oser aborder le cinéma d’anticipation, parfois à la lisière du fantastique. C'est un réalisateur prémonitoire et intuitif dont la majorité des films a traité de thèmes qui font toujours l'actualité : l'obsession du tout sécuritaire, l'exploitation des travailleurs immigrés, la société du spectacle, la peur de vieillir. Le cinéma de Jessua est aussi peuplé des grandes stars des années 70 et 80 : Alain Delon, Annie Girardot, Patrick Dewaere, Gérard Depardieu, Jean Yanne.
À l’occasion de la sortie en Blu-ray de Traitement de Choc et Armaguedon dans la collection « Mes années 70 » éditée par Studiocanal, Antoine Jullien vous raconte ce cinéaste iconoclaste et ambitieux.
Musiques :
Résumé : Le producteur et réalisateur Alexander Korda a dit un jour : « Un succès établit un producteur, deux succès une maison et trois une génération ». Raymond Danon fait partie de cette catégorie rare d’entrepreneurs du cinéma qui ont réussi à bâtir une filmographie d’exception. On lui doit plus de 70 films entre le milieu des années 60 et la fin des années 80, et il fut à l'origine de très grands succès réalisés par Claude Sautet, Pierre Granier-Deferre, Jean-Paul Rappeneau et Bertrand Tavernier.
À l’occasion de la sortie en Blu-ray de deux films produits par Raymond Danon, La Vieille Fille et L’Ordinateur des pompes funèbres, dans la nouvelle collection « Mes Années 70 » éditée par StudioCanal et dirigée par Jérôme Wybon, Antoine Jullien raconte la carrière d’un homme qui était tout à la fois chef d’orchestre, chef d’entreprise, chercheur d’argent et découvreur de talents.
Musiques :
Bande originale du film L'Ordinateur des pompes funèbres composée par Claude Bolling
Bande originale du film Les Choses de la vie composée par Philippe Sarde
Bande originale du film La Vieille Fille composée par Michel Legrand
Bande originale du film La Veuve Couderc composée par Philippe Sarde
Un épisode en partenariat avec Studiocanal.
Résumé : Le jazz et le cinéma ont mis du temps avant de trouver une relative harmonie. D’abord méprisé par Hollywood, ce genre musical majeur issu de la culture noire va véritablement prendre son essor sur pellicule à la fin des années 50. Mais c’est un cinéaste français, Bertrand Tavernier, qui le premier va réussir à évoquer l’essence même du jazz dans Autour de Minuit, qui ressort en salles le 16 novembre. Et deux ans plus tard, Clint Eastwood rendra hommage à cette musique si proche de lui dans Bird, sur la vie agitée du génial saxophoniste Charlie Parker. Jazz et cinéma s'interpellent et se répondent l'un l'autre, dans un grand morceau nourri d'improvisations et de ruptures.
Musiques :
Résumé : Au début des années 70, le cinéma se fait de plus en plus subversif. Orange Mécanique, Le Dernier Tango à Paris et La Grande Bouffe ont provoqué d’immenses scandales, bouleversant la morale et l’ordre établi. C’est aussi l’époque où le mouvement féministe prend une ampleur éminente. Bertrand Blier, alors cinéaste en devenir, dynamite la société française avec Les Valseuses, qui connaît un triomphe et beaucoup de remous. Mais deux ans plus tard, c’est la douche froide avec Calmos, échec public et critique cinglant.
À l’occasion de la sortie d’une nouvelle collection éditée par StudioCanal, « Mes années 70 », dont Calmos fait partie, Une histoire de cinéma consacrera quatre épisodes au cinéma français des années 70. Antoine Jullien vous raconte dans ce premier épisode l’œuvre sulfureuse et polémique de Bertrand Blier, l’un des cinéastes les plus francs-tireurs et talentueux du cinéma français de cette époque.
Musiques :
Bande originale du film Tenue de soirée composée par Serge Gainsbourg
Bande originale du film Les Valseuses composée par Stéphane Grapelli
Bande originale du film Calmos composée par Georges Delerue
Résumé : Qui était Henri Verneuil ? Un artisan consciencieux ? Un professionnel émérite ? Un cinéaste sous-estimé ? Il était tout cela à la fois. Roi du box-office qui a fait tourner les plus grandes stars, le plus américain des réalisateurs français a traversé le cinéma durant près de cinquante ans.
A l’occasion de la sortie en DVD/Blu-Ray de I... comme Icare et Mille milliards de dollars, édités chez Gaumont, Antoine Jullien vous raconte comment le cinéaste a su s’investir dans des œuvres plus ambitieuses qui, si elles n’ont pas eu l’impact espéré en leur temps, méritent aujourd’hui d’être redécouvertes.
Musiques : Bande originale du film Le Clan des Siciliens composée par Ennio Morricone ; Bande originale du film Mayrig composée par Jean-Claude Petit ; Bande originale du film I... comme Icare composée par Ennio Morricone ; Bande originale du film Mille Milliards de dollars composée par Philippe Sarde.
Crédits pour les bonus des éditions Gaumont : « Monsieur caméra », interview de Didier Decoin – Édition DVD/Blu-ray de I... comme Icare – Gaumont ; « David contre Goliath », interview de Patrick Malakian – Édition DVD/Blu-ray de Mille milliards de dollars – Gaumont
Résumé : John Huston a été un cinéaste prolifique. Plus de 40 films sur plus de quatre décennies. Ce passionné de chevaux et de peinture a toujours su garder sa liberté, même au prix de certaines compromissions. Boxeur amateur, trublion distingué, buveur invétéré, John Huston était une force de caractère, qui n’était pas du genre à s’en laisser conter.
Si le cinéaste n’a pas réalisé que des chefs d’œuvre, il a signé plusieurs films rentrés dans l’histoire du cinéma : Le Faucon Maltais, Quand la ville dort, L’Homme qui voulut être roi, Les Désaxés, L’Honneur des Prizzi et Gens de Dublin, son œuvre ultime.
À l’occasion de la sortie en DVD/Blu-Ray de Moulin Rouge et African Queen, édités par Studio Canal, Antoine Jullien vous raconte ces deux aventures cinématographiques majeures dans la carrière d’un réalisateur qui a toujours su être lucide face à la nature humaine.
Musique : Bande originale du film Gens de Dublin composée par Alex North / Bande originale du film African Queen composée par Allan Grey / Bande originale du film Moulin Rouge composée par Georges Auric
Résumé : Pourquoi frissonne-t-on au cinéma ? Qu’est-ce qui nous procure cette sensation ? À coup sûr, les Japonais sont devenus des maîtres en la matière. À la fin des années 90, une déferlante horrifique nippone secoue le monde entier. C’est le succès de Ring d’Hideo Nakata qui lance cette nouvelle vague, que l’on a aussi prénommée la J-Horror. Mais pourquoi un tel engouement ? Les fantômes sont-ils si proches de nous ?
À l’occasion de la ressortie en salles de trois films emblématiques du genre, Ring, Dark Water et Audition, distribués par The Jokers le 13 avril, tremblons à nouveau devant ces spectres nippons qui n’ont pas fini de malmener nos cauchemars.
Musiques : Bande originale du film Ring composée par Kenji Kawai ; Bande originale du film Dark Water composée par Kenji Kawai ; Bande originale du film Audition composée par Kōji Endō ; Jane and Barton, "It's a fine day"
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