Amelle se prête au jeu et donne les reines de Dinguerie Room à Yacine Belhousse le temps d’un épisode très spécial.
Naître et grandir au coeur de Paris dans l’atmosphère très faubourg d’une rue Saint-Denis où les gens se respectaient et savaient vivre ensemble. Le souvenir des portiers qui guettent et qui protègent, de Madame Rose dont on admire déjà toute petite l’élégance sans connaître le métier qu’elle exerce mais qui va marquer de son empreinte une envie de donner à travers son Art le respect que les ces femmes prostituées méritent. Une maman au grand coeur qui porte le voile et inculque la politesse, la tolérance et le non jugement de l’autre. Venir d’une famille pauvre mais surtout riche d’amour et dans laquelle le peu d’opportunités forge une détermination sans faille, parce qu’on n’a rien à perdre. Les codes appris très tôt qui permettent de bâtir des ponts entre différents mondes. L’humour comme une clé et la scène comme une prise de pouvoir. Les amis, les figures féminines, les jobs d’étudiante choisis pour atteindre les objectifs qu’on s’est fixés et cette première scène douloureuse mais où l’on sait qu’on est au bon endroit. Embrouilla et l’amour assumé pour le beau. L’importance de ne rien laisser au hasard et de ne jamais lâcher une idée qui tient çà coeur. L’aversion pour les gens qui se la racontent et pour tout ce qui est excluant. Et plus que tout, cet amour viscéral pour le stand up qui fait qu’on remet les pieds sur scène après 6 ans d’absence même en devant ré-accorder son instrument. On parle de licorne, de VHS, d’amitié, de Lilou, Raphaelle, Margaux, Marion, Julien, Malika, Jamel, Wahid, Gad, Kader, Arielle, Fred, Dominique, Rachid, Jean-Louis, Urbain, Smaïn, Virginie, des deux Louis, Blanche, Monthy, Eddie et Suzy, de ces femmes rares qui donnent une chance. D’un film avec des chaussettes, du verlan et de cette envie aujourd’hui de laisser une trace, un héritage. Bien sur, on revient sur ces 2 années Dinguerie Room, de cette importance de bien recevoir celles et ceux qu’on respecte et avec qui on a le feeling, de cette envie de faire comprendre à quel point ce métier est fait d’humilité, qu'il est beau et qu’il mérite d’être respecté. Pour ce dernier épisode, on découvre avec vous et on savoure ensemble comme des cadeaux les messages laissés par les invités de la dernière saison dans le livre d’or audio. Merci du fond du coeur à Yacine pour ce dernier épisode. Vive la dinguerie. Et surtout vive le stand up.
Amelle reçoit celui qui fait sauter les verrous. La légende vivante. Papy.
Le rôle crucial de la considération et l’importance de la singularité. Avoir beau être une légende vivante, se sentir avant tout un accompagnateur artistique chanceux de vivre des aventures humaines. Les rencontres qui marquent, le métier de metteur en scène, l’improvisation théâtrale mais aussi littéraire. L’importance de tester parce que le vrai metteur en scène c’est le public. Être un enthousiaste qui communique son enthousiasme à des gens qui doutent. Une future Papynière à Trappes ou encore le jumelage de la ville de Trappes avec la Comédie Française. L’amour des clowns et des burlesques américains parce que le comique de situation c’est fabuleux. L’importance de maitriser sa respiration au bon endroit et d’être dans le présent avec l’autre, dans l’accident possible. Cette chance de faire du spectacle vivant. La charge mentale qu’un spectacle représente pour un artiste qui comme un pilote de formule 1 n’a pas le droit à l’erreur. Le profond respect pour les personnes qui se mettent à nue pendant plus d’une heure. Ce surnom adoré d’un enfant abandonné chez Tata Tonton, et qui est devenu au fil des ans le papy de tout le monde. Les dingueries du passé et celle du future. On parle de Jamel Debbouze, Blanche Gardin, Bun Hay Mean, Wahid Bouzidi, Sophia Aram, Arnaud Tsamère, Alban Ivanov, Issa Doumbia, Mounia Aram, Jacques Massadian, Chloé Oliveres, Monsieur Fraize, Buster Keaton, Éric Ruf, Molière, Les frères Tamouille, Sanseverino, Frédéric Jeandupeux, Déclic Théâtre, le Trophée Culture et Diversité, la séquence du spectateur, Mustapha El Atrassi ou encore Coluche. Et puis on voyage, à fête de l’Huma, au Movie’s, au Field … et forcément à Trappes.
Amelle reçoit celui qui tient la promesse qu’il s’est faite d’être debout sur scène et de kiffer la vie. Wahid Bouzidi.
Passer du théâtre mélodramatique au stand up et y retrouver une famille avec laquelle on vit les meilleurs moments de sa vie, on passe des messages collectivement et on se créé des souvenirs impérissables sur (et hors) scène. Une générosité qu’on apprend à 44 ans à mesurer avec des « non ». L’importance de donner de la force aux autres, au moins pour la première. Un troisième AVC qui change tout avec des parloirs blancs qu’on pardonne mais dont on oubliera jamais la solitude, et cette promesse faite que si on arrive à contredire les médecins en remarchant on kiffera la vie en sortant de l’hôpital. L’amour inconditionnel pour une femme exceptionnelle qu’on veut plus que tout rendre fière. Une renaissance qui fait évoluer ses priorités à base de sport, de semaines rythmées par des rendez-vous mais aussi des vacances. Cette première qui prend la forme d’une victoire. L’écriture, les dingueries, le plus beau cadeau du monde… On parle de Booder, Papy, Kader Aoun, Yacine Belhousse, Noom Diawara, Frédéric Chau, Patson, Mouss Diouf, Thomas Ngijol, Fabrice Éboué, Claudia Tagbo, Paul Séré, Chris Rock, Emilio Butragueño. Et on voyage au Jamel Comedy Club, au Casino de Paris en passant pas la salle Jacques Prévert d'Aulnay sous bois, le République, le Théâtre de Dix Heures, le Grand Point Virgule, le Petit Point Virgule, l'Apollo et l’Olympia.
Amelle reçoit celui pour qui chacune de ses blagues est un accident, trouvée sur le moment. Louis Dubourg.
Une passion pour le stand up née bien avant de monter sur scène. L’impossibilité d’écrire sur commande. Faire ou pas faire une heure telle est la question. Cette horrible première fois sur scène mais après laquelle on décide d’en faire son métier. Le rôle du MC qui permet d’apprendre que le plus important c’est ce qu’on diffuse au public. L’envie d’être anonyme sur scène. Des cheveux qui prennent feu dans la salle. Le podcast Un café au Lot 7. L’enfance, la famille, les sacrifices qu’il faut faire les premières années, l’ego, les dingueries. S’être coupé des réseaux sociaux, ChatGPT ou encore vivre des déclics qui font avancer. On parle de Bill Burr, Patrice O'Neal, Norm MacDonald, Louis CK, David Letterman, Fary, Yacine Belhousse, Pierre Thevenoux, Adrien Arnoux, Paul Dechavanne, Nathan Bensoussan, Alex Nguyen, Panayotis Pascot, Vérino, Seinfeld, Sarah Silverman, Jason Brokerss, Doully, Johnny Hallyday, Blanche Gardin, John Mulaney, Todd Barry, Seth Rogen, Jude Apatow, Will Ferrell, Amy Schumer, Richard Pryor, Thomas VDB, Eddy King, Dave Chappelle, Alain Chabat, Éric Judor, Harry Potter, Jay-Z… En passant par le Fridge, Saturday Night Live, les Soirées 1ere fois, le Goku, le Zonar, le théâtre de l’Atelier, l’Européen et biensûr au Madame Sarfati.
Amelle reçoit celui pour qui tout le monde est capable de tout comprendre, si on situe la vanne. Haroun.
La hantise de l’excès de parole et le besoin de rester en retrait pour se concentrer sur ce qu’on a envie de dire et la façon de clarifier son propos. Le partage de culture gratuite, la responsabilité qu’ont les humoristes de leurs blagues et la façon dont les gens en rient. La sur-bienveillance derrière laquelle se cache souvent du mépris. Avoir à coeur de parler de sujets sociétaux avec des références populaires. Aimer par-dessus tout l’écriture. L’acmée et comment se renouveler et faire mieux que le spectacle précédent. L’importance de s’intéresser aux générations qui suivent. La folie et la démesure des années 80. Les classiques de comédie avec des dialogues qui font la différence. Dans le désordre on parle de Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Yacine Belhousse, Alex Vizorek, Rédouane Bougheraba, Michel Blanc, Dave Chapelle, George Carling, Coluche, le Splendide, Johnny Hallyday, Charles Aznavour, I AM, Jacques Audiard… Mais aussi de Pasquinade, de La lamentation du prépuce de Shalom Auslander, Viens chez moi j’habite chez une copine, Marche à l’ombre, Les Bronzés, Le père Noël est une ordure, Affreux sales et méchants, Un air de famille, Astérix et Obélix : Mission Cléôpatre, OSS 117, Cuisine et Dépendance ou encore Rocky.
Amelle reçoit celle pour qui il est important de ne pas oublier que si l’on s’amuse, les gens s’amusent. Virginie Hocq.
Ces imprévus sur scène où le corps nous rappelle qu’on est juste humain. L’importance de la valorisation et de ne pas casser dans l’oeuf le désir de créativité. Se souvenir de tous les gens qui nous ont porté à un moment. Avoir depuis le premier jour conscience qu’on est toujours le plus petit de quelqu’un. Le théâtre, cette fondation acquise à l’Académie et au Conservatoire. Être remplie de doutes mais choisir la liberté. L’emploi du temps de maman dans lequel on a parfois l’impression d’être au cirque et de faire tourner des assiettes sur des baguettes. L’importance d’être curieux et d’avoir plusieurs cordes à son arc. Le besoin d’incarner les choses. L’empathie, la reconnaissance, l’amour des spectateurs qu’on aimerait pouvoir serrer dans ses bras. Les moments de grâce sur scène… On parle de Denise Gray, Vincent Taloche, Victor Scheffer, Blanche Gardin, Gad Elmaleh, Valérie Lemercier, Pascal Guillaume, Annie Cordy… Et forcément, on voyage entre Bruxelles et Paris.
Amelle reçoit Mustapha El Atrassi.
Les adieux sur scène à la scène. La stigmatisation de l’Islam. Le prix et les fruits d’une indépendance totale. L’amour inconditionnel pour la grande Khadija El Azzouzi. Être sur scène comme dans la vie. Le public et l’impact de sketchs dans la vie des gens. Jacques Brel. Chris Rock. Il était une fois dans le Bronx… Et partir la tête pleine de souvenirs après avoir vécu des moments extraordinaires sur scène. Bienvenue dans une dinguerie plus qu'exceptionnelle.
Amelle reçoit celui qui aime dans le stand up son instantanéité. Pierre Thevenoux.
La première fois qu’on réalise qu’on peut gagner de l’argent en faisant ce qu’on aime et que ça a de la valeur. Les clubs où une palette fait office d’estrade, les chichas où en plein milieu de son passage le DJ peut envoyer un son gyrophare. Les bides jazzy ou cette sensation d’avoir craquer le code quand les blagues marchent. Aimer par-dessus tout écrire et aller tester. La salle de sport qui permet de se sentir en forme parce que dans le métier c’est tous les soirs samedi. L’importance de savoir se dire « c’est bien » sans tomber dans la catégorie des non lucides, et de garder une vie sociale en dehors du métier. Le ski qu’on commence à 33 ans en mode flocon. Le côté positif du stand up où on peut faire tout tout seul et à son rythme mais aussi son versant loup solitaire. Les chroniques à la radio, les dingueries heureuses et moins heureuses sur scène. La famille, les potes et la journée parfaite qui démarre par la méditation.… On parle de Samy Bel, Boriss Chelin, Thomas VDB, Yacine Belhousse, Ghislain Blick, Jean-Patrick je suis lapin, Franjo, Louis Chappey, Nordine Ganso, Rachid Badouri, Paul Mirabel, Djimo, Gérémy Credeville, Roman Frayssinet, Louis Dubourg, Mustapha El Atrassi, Morgane Cadignan, John Sulo, Merwane Benlazar, Jamel Debbouze, Ahmed Sparrow, Djamil Le Shlag, Benjamin Tranié, Yassine Belattar, Pierre-Emmanuel Barré, Mouloud Achour, Fary, Urbain, Adrien Arnoux, Dave Chapelle, Louis CK, Bill Burr, Chris Rock, Kevin Hart, Ali Wong, Sarah Silverman, Kev Adams, Gad Elmaleh. Et on voyage au Loup Comedy, Fridge, Madame Sarfati, White Dream, Café Oscar, Paname, l’Arena de Poitiers, l’Art Du à Marseille, le One more Joke, l’Apollo, le Comedy Cellar ou encore au Trianon.
Amelle reçoit celle qui aime voir la transformation que l’art peut provoquer chez les gens. Tahnee.
Rêver secrètement de faire du stand up et tout en devenant une ingénieure se lancer pour vivre de sa passion. L’importance de parler sur scène de choses qui touchent et dont entend pas assez parler. La sous-représentation des femmes dans le stand up qu’on combat en créant un plateau safe, féministe et solidaire dans lequel la communauté LGBQI+ a la place qu’elle mérite. Les rencontres précieuses qui donnent la confiance et la force, l’importance de la transmission. La famille, les racines, le métissage d'un papa guadeloupéen et d'une mère ch'ti qu’on vit et qu’on éclaire. La Guadeloupe, la Normandie mais aussi la Touraine. Le besoin d’être en mouvement pour stimuler sa créativité, l’attente interminable derrière le rideau avant la rencontre avec le public et la musique qu’on aime entendre quand les gens s'installent dans la salle... Mais aussi et surtout le bonheur des moments où l’on prend conscience que ce que l’on dit résonne autant avec d'autres… On parle d’Alicia Cesttout, Mahaut, Lucie Carbone, Tatiana, Fanny Spinetta, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Florence Foresti, Rémi Boyes, Shirley Souagnon, Urbain, Sibylle de Montigny, Nina Simone, Oxmo Puccino, Diam’s, Bob Marley, Billie Holiday, Aretha Franklin, Ayo, Laura Domenge, Marine Baumange, Morgane Cadignan, Anna Gatsby… Et comme toujours on voyage, au Good Girls Comedy Club, Comedy Love, Topito, Jardin Sauvage, Barbès Comedy Club, le théâtre des Trois bornes, l’Européen, la LIP en passant par le Festival Afro Punk ou encore Planète Rap.
Amelle reçoit celui qui depuis toujours ne laisse rien au hasard. Merwane Benlazar.
Des ateliers extra-scolaires dans le préfabriqué du collège où les cours d'impro théâtrale, parties de Loups-garous de thiercelieux et de RISK font naître une vocation et construisent un mental. L’importance des déclics qui font à chaque fois franchir une étape. La première scène à 16 ans, se sentir aujourd’hui validé par des pairs qu’on admirait quand on était petit. Le rôle du MC aussi formateur qu’impitoyable. La mécanique du C’est comme ou ce précieux troisième oeil qui pousse à supprimer ce qu'il faut. La sagesse et le recul que la religion inssufle. Le bide, ce bizutage qui dure dans le métier pendant des années. Avoir été ce pion au collège qui tout va tant que les élèves font travailler leur cerveau. Le super pouvoir de se déplacer dans les airs. Les moments de grâce, sur scène ou sur son canapé après avoir regardé un spécial qui réveille tous les sentiments qu’on a en soi. Mais aussi la famille et la pudeur de déclarations d’amour qui passent par des verrines… On parle de Kheiron, Fary, Jason Brokerss, Seb Mellia, Farid Chamekh, Lenny M’Bunga, Navo, Bun Hay Mean, Jerry Seinfeld, Chris Rock, Gad Elmaleh, Paul Dechavanne, Panayotis Pasco, Kyan Khojandi, Antoinette, Nordine Ganso, Ghislain Blick, Bo Burnham, Dave Chapelle, Kendrick Lamar, aussi des spectacles Make Happy et I’m Telling you for The Last Time. On voyage, direction le Bordel Club, Montreux, Madame Sarfati, Grand Coin, Goku, Fridge, le Point Virgule, le Barbès ou encore au Dôme.
Amelle reçoit celui qui fuit au maximum la gravité et le sérieux. R. Jonathan Lambert.
Débuter à 19 ans dans une émission de télé à l’ancienne comme on l’aime, puis n’avoir qu’une envie : celle de rejoindre de grands débiles qui s’éclatent dans l’immeuble d’en face. Le tournant des premiers sketchs écrits de manière professionnelle et le souvenir impérissable de la première scène comme d’un dépucelage heureux. La perte d’un père qui fuyait comme la peste la gravité et le premier degré, et l’ajout de ce petit R comme d’un clin d’oeil qui lui est envoyé. Être un caméléon qui aime surprendre, utiliser un langage châtier puis sortir de nulle part un truc bien trash mais au bon moment. Le moteur de se remettre en question en permanence et cette validation qu'on cherche encore. Être animé par l’envie de faire du bien et par la curiosité. Les dingueries heureuses et celles moins heureuses sur scène. L’amour de la musique, dans laquelle en mode rouflaquettes et cheveux longs on se voyait à 17 ans devenir une rock star. La famille, la transmission, l'éclectisme, le partage avec les enfants qui grandissent et qui régénèrent sans faire de jeunisme. Cette règle de ne jamais rien imposer. L'amour de la bonne bouffe. On parle de Jean-Pierre Coffre, Arthur, Stéphane Courbit, Dominique Farrugia, Kad et Olivier, les Robins des Bois, Manu Levy, Fabrice Éboué, Bun Hay Mean, Arnaud Lemort, les Oliviers, Coluche, Raymond Devos, Farid Chopel, Philippe Katerine, Ramzy Bedia, Fred Testot, Florence Foresti, Morgane Cadignan, Prince, Trippy Red, Kendrick Lamar mais aussi de Comédie!, de la Grande Emission, des séries The Characters et Better Call Saul, en passant par le Trévise, l’Européen, le Joke Comedy Club, le studio Ornano, le Jardin Sauvage, le Splendide ou encore la Comédie de Paris.
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