L'édito éco
Agnès Verdier-Molinié aborde les économies budgétaires annoncées dans la fonction publique. Le syndicat UFSE-CGT a déposé un préavis de grève pour protester contre ces mesures, qui visent à supprimer les 3 jours de carence et à baisser l'indemnisation des premiers mois de maladie.
Elle souligne que ces mesures existent déjà dans le secteur privé et permettraient de réduire une facture de 15 milliards d'euros liée aux absences maladie. Les agents publics bénéficient d'avantages en termes de statut, salaires et temps de travail par rapport au privé.
Verdier-Molinié craint que ces mobilisations n'entraînent une dérive budgétaire et une aggravation de la dette publique.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Olivier Babaud se penche sur les enjeux de la politique de l'offre mise en place par le gouvernement depuis 2017.
Bien que cette approche visant à dynamiser l'activité économique en allégeant la fiscalité des entreprises n'ait pas permis de résoudre tous les problèmes, comme l'atteste la crise actuelle, Olivier Babaud défend l'idée qu'elle reste une piste intéressante, à condition d'être complétée par une baisse substantielle des dépenses publiques.
Notre expert examine les résultats des politiques d'austérité menées dans différents pays, montrant que les plans fondés sur une réduction des dépenses publiques sont plus efficaces pour réduire le déficit et la dette que ceux misant sur une hausse des impôts. Il explique en effet que cette dernière option a un impact plus négatif sur l'activité économique, les agents économiques anticipant un retour de bâton fiscal.
Loin de rejeter en bloc la politique de l'offre, Olivier Babaud plaide pour son renforcement, en y ajoutant un volet de maîtrise des dépenses publiques, afin de donner toutes ses chances à cette approche visant à stimuler la compétitivité des entreprises et la création d'emplois. Une analyse nuancée et pragmatique des enjeux économiques actuels.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Agnès Verdier-Molinié examine en détail les implications de la réforme du RSA qui entrera en vigueur au 1er janvier 2025.
Avec cette loi, tous les bénéficiaires du RSA devront désormais s'inscrire auprès de France Travail, l'agence qui a remplacé Pôle Emploi. Une mesure qui pourrait faire bondir le nombre de demandeurs d'emploi inscrits, faisant passer le taux de chômage officiel au-delà des 8 %.
Cependant, le gouvernement semble vouloir éviter cette hausse statistique en créant deux nouvelles catégories de chômeurs - la catégorie F pour les allocataires orientés vers un parcours social, et la catégorie G pour ceux en attente d'orientation. Ces personnes seraient alors exemptées de l'obligation de recherche d'emploi et ne seraient donc pas comptabilisées dans les statistiques du chômage.
L'experte décrypte les enjeux de cette réforme et s'interroge sur la sincérité des chiffres du chômage qui en résulteront. Elle analyse également les différences avec les pratiques des pays du Nord de l'Europe, où le lien entre perception d'aides et recherche active d'emploi est plus étroit.
Cet épisode offre un éclairage essentiel sur les coulisses de la mesure phare de la loi Pleine Emploi, et invite à s'interroger sur la volonté réelle de refléter fidèlement la situation de l'emploi en France.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, Olivier Babeau examine l'appel du président français Emmanuel Macron à une Europe plus ambitieuse et conquérante sur la scène internationale. Il décrypte les enjeux d'une telle transformation, des politiques de concurrence européennes à la nécessité de construire de véritables champions industriels capables de rivaliser avec les géants américains et asiatiques.
Il revient notamment sur le contraste saisissant entre la dynamique entrepreneuriale et l'innovation technologique outre-Atlantique, et le manque de leadership économique de l'Europe, coincée dans une logique de protection du consommateur au détriment de la compétitivité de ses entreprises.
L'expert propose des pistes concrètes pour permettre à l'Europe de devenir une puissance économique à part entière, en réformant sa politique de concurrence, en orientant davantage l'épargne des ménages vers l'investissement productif, ou encore en misant sur des filières stratégiques d'avenir plutôt que sur des « canards boiteux ».
Un éclairage essentiel sur les enjeux d'une Europe plus ambitieuse et conquérante face à la montée en puissance des États-Unis et de la Chine dans la course à l'innovation et à la croissance.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Agnès Verdier-Molinié examine les défis auxquels fait face la filière automobile européenne. Elle aborde les nouvelles réglementations européennes sur les émissions de CO₂ et l'objectif de 100 % de véhicules neufs électriques d'ici 2035, qui mettent les constructeurs automobiles sous pression.
Alors que les constructeurs européens peinent à s'adapter, les véhicules électriques chinois, moins chers, gagnent du terrain sur le marché européen. Leur part pourrait atteindre jusqu'à 12 % des ventes en 2030, ce qui inquiète fortement la filière.
Cette situation menace des milliers d'emplois dans l'industrie automobile, tant chez les constructeurs que chez les équipementiers et sous-traitants. Agnès Verdier-Molinié appelle à un sursaut de l'Europe, qui doit revoir ses réglementations pour éviter l'effondrement de ce secteur stratégique.
Au-delà des enjeux économiques, cet épisode apporte un éclairage sur les défis de la transition écologique dans l'automobile et la nécessité de trouver un équilibre entre ambition environnementale et préservation de l'industrie et de l'emploi.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Olivier Babeau plonge au cœur d'un défi majeur : le recul du taux de natalité en France. Alors que le pays enregistrait 832 000 naissances en 2010, ce chiffre n'est plus que de 680 000 en 2023, avec un taux de fécondité passé de 1,79 à 1,68 enfant par femme.
Cette baisse de la natalité soulève de nombreuses interrogations et met en péril la soutenabilité de notre système social, en déséquilibrant les rapports entre actifs et inactifs. Quels sont les facteurs complexes qui influencent ce phénomène ? Urbanisation, niveau de vie, accès à l'emploi des femmes, sécularisation... Autant d'éléments qui semblent jouer en défaveur d'une relance de la natalité.
Cependant, les pouvoirs publics disposent de leviers pour tenter d'inverser la tendance, à travers des politiques familiales généreuses, un meilleur accès à la garde d'enfants, ou encore en diffusant une perspective plus optimiste sur l'avenir.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Bien que la dette américaine dépasse les 35 000 milliards de dollars, soit 125% de leur richesse nationale, le sujet n'a finalement pas été beaucoup abordé lors de la dernière campagne présidentielle. Pourtant, les chiffres sont alarmants : le seul remboursement des intérêts de cette dette atteint 1000 milliards de dollars par an, et le déficit public américain devrait atteindre 6,2% du PIB en 2024, soit un niveau similaire à celui de la France.
Malgré ces indicateurs préoccupants, les États-Unis bénéficient encore de la confiance des marchés, grâce notamment à leur position de monnaie de réserve mondiale et à leurs taux de croissance élevés, favorisés par une innovation technologique financée par des fonds de pension en capitalisation et une fiscalité plus attractive pour les entreprises.
Cependant, Agnès Verdier-Molinié nous met en garde : la France, avec une dette détenue à moins de 50% par des résidents français et des recettes fiscales représentant plus de 51% du PIB, pourrait bien devenir la nouvelle cible des inquiétudes concernant la soutenabilité de la dette publique dans les années à venir. 🤔
Cet épisode de l'Édito Éco nous invite à porter un regard avisé sur la situation économique des États-Unis et à réfléchir aux défis que la France devra relever pour assainir ses finances publiques tout en préservant sa compétitivité.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Olivier Babeau nous apporte une excellente nouvelle : l'Union européenne a réussi à réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023, soit la plus forte baisse annuelle depuis des décennies. 🌍
Cette performance remarquable s'inscrit dans un phénomène essentiel, le découplage, qui prouve qu'il est possible de découpler la croissance économique de l'empreinte environnementale. En effet, les émissions nettes de l'UE sont désormais inférieures de 37% au niveau de 1990, tandis que son PIB a augmenté de près de 70% sur la même période.
Loin de se reposer sur ces lauriers, Olivier Babeau souligne que cette réussite doit servir d'exemple à l'approche de la COP29 à Bakou. L'Europe, qui a longtemps été un acteur majeur de la pollution, a aujourd'hui l'opportunité de montrer la voie à suivre pour concilier progrès économique et protection de l'environnement.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, Agnès Verdier-Molinié aborde la question épineuse du coût des agences de l'État et des possibilités de réaliser des économies substantielles. Malgré une baisse du nombre d'agences ces dernières années, leurs dépenses et leurs effectifs n'ont cessé d'augmenter, atteignant désormais près de 500 000 agents et un budget de 77 milliards d'euros pour 2025.
Agnès Verdier-Molinié souligne que si les dépenses des agences avaient évolué au même rythme que l'inflation, on aurait pu économiser 18 milliards d'euros par an. Elle recommande une rationalisation ambitieuse, comme la fusion de certaines agences faisant doublon avec les ministères ou les directions régionales.
L'exemple de l'ADEME, avec ses 1 000 employés et 1 milliard d'euros de crédits annuels, illustre le potentiel d'économies. Selon Agnès Verdier-Molinié, viser 7 à 10 milliards d'euros d'économies sur l'ensemble des agences de l'État n'est pas irréaliste.
Cet épisode plonge au cœur des enjeux budgétaires et organisationnels de l'État, offrant des pistes concrètes pour réduire les coûts tout en préservant l'efficacité des services publics.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Olivier Babeau revient sur la possibilité d'une hausse des frais de notaire, également appelés droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Il explique que cette mesure, loin d'être la solution, risquerait d'aggraver les difficultés du marché immobilier et des collectivités locales.
Tout d'abord, Olivier Babeau rappelle que les frais de notaire sont en réalité perçus par l'État et non par les notaires eux-mêmes. Dans un contexte de baisse des transactions immobilières, les départements en difficulté réclament une hausse ou une compensation de ces DMTO pour combler leur manque à gagner. Cependant, Olivier Babeau juge que cette décision serait contreproductive.
En effet, la France est déjà l'un des pays européens où les taxes sur l'immobilier sont les plus élevées, de la construction à la vente. Une augmentation des DMTO aurait trois effets néfastes : elle entraverait l'accession à la propriété, en particulier chez les jeunes, limiterait la mobilité résidentielle et donc le marché du travail, et découragerait les transactions, réduisant ainsi les rentrées fiscales des collectivités locales.
Pendant des décennies, ces dernières se sont habituées à une "drogue dure" : des prix immobiliers en constante augmentation, générant des recettes fiscales toujours plus importantes. Mais avec le retournement du marché, cette dépendance s'avère désormais suicidaire. Olivier Babeau estime qu'il est temps de remettre entièrement à plat la fiscalité de l'immobilier, afin de limiter les effets pervers et les intérêts mal alignés.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Cet épisode de l'Édito Éco met en lumière un enjeu majeur auquel le gouvernement doit faire face : l'absentéisme dans la fonction publique. Agnès Verdier-Molinié décrit un problème alarmant qui pèse lourdement sur les finances publiques.
En effet, le coût annuel de l'absentéisme dans le secteur public s'élève à 15 milliards d'euros, soit presque autant que dans le privé, alors que les employés publics ne représentent que 20% de la population active. Ce constat choquant pousse le gouvernement à prendre des mesures pour endiguer ce phénomène.
Les deux principales réformes annoncées sont le passage de 1 à 3 jours de carence, comme dans le privé, ainsi qu'une baisse du remboursement des arrêts maladie dans la fonction publique, de 100% à 90% du salaire pendant les 3 premiers mois. Ces changements permettraient d'économiser 1,2 milliard d'euros par an, même si certains syndicats s'y opposent.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Your feedback is valuable to us. Should you encounter any bugs, glitches, lack of functionality or other problems, please email us on [email protected] or join Moon.FM Telegram Group where you can talk directly to the dev team who are happy to answer any queries.