L’œil de la République

RTL

L’œil de la République

  • 13 minutes 1 second
    12. "Alexandre Benalla, le détonateur du désamour envers Emmanuel Macron", selon Alain Duhamel
    Le 1er mai 2018. Un homme avec un brassard de policier s'en prend violemment à un manifestant. Il s'agit d'un certain Alexandre Benalla. Cela va déclencher une crise politico-judiciaire du quinquennat. Face à Alexandre Benalla, "Emmanuel Macron s'est aveuglé lui-même et il en a payé lourdement les fruits", estime Alain Duhamel. Il ajoute : "Le chef de l'État ne s'attendait certainement pas à l'impact que pouvait avoir une commission parlementaire du Sénat (...) Je trouve que le président de la République et l'Élysée ont épouvantablement mal réagi" dans l'affaire Benalla. Alexandre Benalla, "c'est le type même de l'électron libre qui est un danger public et qui s'est comporté comme un gamin", explique Alain Duhamel. Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    26 December 2019, 1:00 am
  • 14 minutes 25 seconds
    11. "Le silence et le secret, les caractéristiques de François Fillon", selon Alain Duhamel
    Le 5 mars 2017, François Fillon défie ses adversaires politiques mais aussi son propre parti, lors de la campagne présidentielle. Enlisé dans l'affaire du "Penelope Gate" et pressé par Les Républicains d'abandonner la campagne... François Fillon résiste. Et pour le montrer, il organise un meeting place du Trocadéro. Plus combatif que jamais, le candidat effectue un tour de force politique, sous une pluie battante. "C'est un discours politiquement surréaliste, mais c'est un beau discours dans la forme et avec un engagement de sa part, une émotion visible, certainement sincère d'ailleurs, décuplée par l'émotion de toute une foule qui vibrait avec lui", selon Alain Duhamel. Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    12 December 2019, 1:00 am
  • 16 minutes 19 seconds
    10. Le "brillant noir" dans le regard de Macron quand Hollande annonce son renoncement
    Le 1er décembre 2016, François Hollande crée la surprise et annonce qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2017. C'est la première fois qu'un président, après un seul mandat, renonce à briguer sa propre succession. Avec l'organisation d'une primaire à gauche, François Hollande a été "empêché" de se représenter par son propre camp, estime Alain Duhamel. "C'est une arme massive de destruction. C'est évident que le Président ne va pas participer à une primaire avec une demi-douzaine d'autres personnes", ajoute-t-il. Au moment où François Hollande s'exprime face aux Français, Alain Duhamel est face à Emmanuel Macron dans le studio de RTL. "J'ai vu dans son regard une espèce de brillant noir. Je pense qu'il a tout-de-suite imaginé que c'était pour annoncer sa renonciation". Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    28 November 2019, 1:00 am
  • 13 minutes 18 seconds
    9. La candidature de Nicolas Sarkozy, l'un des moments qui a le plus marqué Alain Duhamel
    En 2003, Nicolas Sarkozy l'avoue : il ne pense pas à la présidentielle qu'en se rasant. Le ministre de l'Intérieur provoque l'étonnement sur le plateau de "100 minutes pour convaincre" et déclenche un tourbillon médiatique. Pour Alain Duhamel, "c'est forcément un souvenir marquant". "C'était un fait politique nouveau et d'importance puisque c'était le probable futur candidat de la majorité qui faisait son 'coming out' de candidat". L'éditorialiste explique : "C'est la seule fois de ma vie que ça m'est arrivé où quand l'émission se termine, il y a toute l'équipe, les techniciens, les caméramen, ceux qui sont chargés d'accueillir les invités, qui s'est précipité vers moi. Ça avait un côté de joueurs de rugby qui viennent de gagner leur match". Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    14 November 2019, 1:00 am
  • 14 minutes 3 seconds
    8. Alain Duhamel ne souhaite plus revoir Dominique Strauss-Kahn
    Quelques jours avant son départ pour New York, Dominique Strauss-Kahn dînait avec Alain Duhamel. A l'époque, le patron du FMI détaillait son projet présidentiel pour 2012. Le 14 mai 2011, l'affaire DSK est révélée. Dominique Strauss-Kahn apparaît sur toutes les chaînes d'informations, menotté. Il est arrêté à New York par la police après des accusations de viol, par Nafissatou Diallo, une femme de chambre de l'hôtel Sofitel. Alain Duhamel se confie : "Ma première réaction, c'était comment ai-je pu être tellement admiratif de quelqu'un d'accusé de quelque chose d'aussi horrible (...) J'en ai eu des déceptions politiques dans ma vie et j'en aurais. Mais celle-ci était très grosse parce que c'était la déception de quelqu'un qui incarnait un espoir". Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    31 October 2019, 1:00 am
  • 17 minutes 41 seconds
    7. La "fureur noire" d'Alain Duhamel quand Jean-Marie Le Pen accède au second tour de la présidentielle en 2002
    Du 21 avril 2002 aux résultats du second tour, en passant la campagne de l'entre-deux tours, l'élection présidentielle de 2002 reste l'un des scrutins les plus mouvementé de la Vème République.   "Jacques Chirac a fait une campagne lepéniste. A la fois, ça lui a donné un score qui est médiocre, mais qui l'a maintenu. Jean-Marie Le Pen, ça l'a aidé parce que ça donnait du crédit à ce qu'il racontait", raconte Alain Duhamel. L'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour en 2002 est aussi marqué par l'élimination de Lionel Jospin, candidat du PS dès le premier tour. "Lionel Jospin a été très choqué, très meurtri", explique Alain Duhamel. Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    17 October 2019, 12:00 am
  • 14 minutes 31 seconds
    6. Chirac conquérant, Mitterrand "blême", le face à face "très tendu" de la première cohabitation
    Le 22 mars 1986, les Français découvrent la cohabitation. Pour la première fois, le Président et le Premier ministre en poste ne sont pas du même bord politique. Pour leur premier Conseil des ministres, l'ambiance n'est bien sûr pas aux amabilités. "L'originalité de la situation, c'est qu'il y avait cohabitation entre les deux co-favoris pour l'élection présidentielle suivante. Donc deux adversaires", raconte Alain Duhamel. Ainsi s'ouvre la troisième manche entre François Mitterrand et Jacques Chirac, se souvient Alain Duhamel : "François Mitterrand n'avait qu'une idée en tête, c'était de compliquer les choses pour Jacques Chirac. Jacques Chirac n'avait qu'une idée en tête, c'était de marginaliser François Mitterrand". Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    3 October 2019, 12:00 am
  • 16 minutes 3 seconds
    5. "Avec le Panthéon, François Mitterrand se place très haut", se souvient Alain Duhamel
    Le 10 mai 1981, François Mitterrand est le premier chef d'État socialiste sous la Vème République. Pour inaugurer son septennat, François Mitterrand choisit le Panthéon. Le 21 mai 1981, une rose à la main, le nouveau président pénètre dans le temple de la République. Retour sur une cérémonie d'investiture hors norme. "Il pensait qu'il fallait solenniser quelque chose, raconte Alain Duhamel. D'entrée de jeu, mais vraiment d'entrée de jeu, il se situait au-dessus de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d'Estaing, alors qu'il n'avait encore rien fait. Son point de comparaison, c'était le général de Gaulle". "Il y a des moments où il y a une espèce de communion instinctive avec une rencontre entre la majorité du peuple et un personnage", ajoute-t-il. Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    19 September 2019, 6:00 am
  • 19 minutes 36 seconds
    4. Chirac-Giscard, "le divorce dans le cataclysme", vu par Alain Duhamel
    Le 25 août 1976, Jacques Chirac claque la porte de Matignon. Le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, n'a d'autre choix que d'accepter sa démission. Cette journée signe le début d'une guerre fratricide entre les deux hommes. "Ça n'est pas une brouille, ça n'est pas une querelle. C'est non seulement un divorce mais un divorce dans le cataclysme. C'est le début d'une mésentente qui va durer pendant des années entre les deux hommes. Ils ne se réconcilieront jamais", explique Alain Duhamel. Un duel donc, dont "Valéry Giscard d'Estaing sort affaibli", analyse Alain Duhamel. Quant à Jacques Chirac, c'était "le début de ses ambitions présidentielles, de la première marche de ce qui un jour devait se terminer à l'Élysée". Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'œil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    5 September 2019, 12:00 am
  • 23 minutes 12 seconds
    3. Alain Duhamel "persuadé" que le débat Giscard-Mitterrand a tout changé
    "Vous n'avez pas Monsieur Mitterrand le monopole du cœur". Cette phrase est signée Valéry Giscard d'Estaing à destination de François Mitterrand. Elle marquera le premier duel télévisé entre deux candidats à l'élection présidentielle de 1974. Le 10 mai 1974, environ 25 millions de Français suivent ce débat à la télévision et à la radio. Avec Jacqueline Baudrier, Alain Duhamel est l'un des deux arbitres de ce duel au sommet. "Un duel télévisé de l'entre-deux-tours on n'avait jamais vu ça, donc c'était inédit, se souvient Alain Duhamel. Je savais qu'en plus les conditions pour le journaliste seraient très difficiles, parce qu'au fond Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand voulaient avoir la main sur le débat". Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'oeil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    27 June 2019, 12:00 am
  • 20 minutes 28 seconds
    2. "Le coup de dés absolu" du général de Gaulle à Baden-Baden
    Le 29 mai 1968, le général de Gaulle quitte Paris pour Baden-Baden. Personne n'est mis dans la confidence, pas même son premier ministre Georges Pompidou. Pendant 6 heures, la France plonge dans l'inconnu, en pleine crise de mai 1968. « Tout le monde sait que le pouvoir est vacillant », selon Alain Duhamel qui pense que le président « lâche » et « s'en va ». Le général de Gaulle « voyait que la France lui échappait, que ce qui se passait ne correspondait pas à sa façon de voir les choses et de comprendre les gens. Il était dans le désarroi », selon Alain Duhamel. Mais un rendez-vous va tout changer. « En une demi-heure, le général est redevenu de Gaulle. Il a compris qu'il conservait son pouvoir. Il a joué du silence, de la surprise, de la distance ». Nous confie Alain Duhamel. Toutes les deux semaines, le jeudi, dans "L'oeil de la République", Alain Duhamel, grand observateur de la vie politique française, nous fait redécouvrir notre histoire politique contemporaine.
    13 June 2019, 12:00 am
  • More Episodes? Get the App
© MoonFM 2024. All rights reserved.