Le développement personnel

Marion Alègre

Devenez heureux(se) et épanoui(e) dans tous vos domaines de vie en écoutant tous les podcasts du Blog Le Développement Personnel. Retrouvez les meilleures clés de développement personnel et de bien-être afin de vous épanouir en profondeur, dans votre vie personnelle, votre vie professionnelle et votre vie affective. Harmonie, sérénité, bonheur, gestion du temps et du stress. Contenu inédit d'une auteure scientifique, Marion Alegre, docteur en médecine générale, diplômée en ingénierie de la santé et coach en développement personnel.

  • 2 minutes 56 seconds
    Le développement de Soi

    Bonjour et bienvenue à vous,

    Qu’est-ce que le développement de Soi ?

    Aujourd’hui à travers cet article j’aimerais échanger avec vous au sujet de votre être. Ce qui constitue votre personne.

    Se développer, oui, mais qui se cache donc derrière ce Soi ?

    Voici la vidéo qui va avec l’article :

    Bien sûr, il n’y a pas de réponse unique, et chacun a sa représentation en fonction de sa culture, de ses croyances, de sa spiritualité, etc…

    Quand vous êtes confronté à un schéma qui vous bloque, une émotion qui vous frustre, vous pouvez chercher à vous améliorer, à mettre en marche votre « Développement de Soi ».

    Alors aujourd’hui,

    Je vous propose un échange autour de ce thème.
    Je vais vous donner mon ressenti à travers cet article et vous laisserai commenter avec votre avis le votre.

    Le développement de Soi, comme une immersion dans votre propre nature intérieure

    Pour moi, quand vous pratiquez le développement de Soi ou développement personnel c’est une manière de développer votre propre être. Mais alors, qu’est-ce que cet être véritable ?

     Développement de Soi dans notre histoire

    Nous sommes un corps physique, avec des émotions, une faculté de penser et de réfléchir et une énergie qui nous caractérise. Nous avons une personnalité propre, de laquelle nous sommes habitués à nous «faire aimer» depuis tout petit.
    Puis, il y a une partie plus profonde, que certains peuvent appeler âme, d’autres le moi supérieur, d’autres encore l’être véritable.

    En tout cas, c’est cette partie de nous-mêmes comme invariante qui nous permet de nous sentir heureux et complet. Qui n’est plus attachée à des griefs du passé ou des peurs futures.

    Développement de Soi et déconditionnement des croyances limitantes

    C’est en fait l’être déconditionné des croyances limitantes.
    Etre déconditionné des croyances limitantes ne veut pas dire que l’on devient déstructuré ou inconscient par rapport aux normes de la société.
    Au contraire, le déconditionnement, à mon sens, passe par l’acceptation des codes culturels, la prise de conscience de certains aspects qui peuvent limiter nos aspirations internes.
    En prendre conscience, « aimer nos conditionnements », c’est donc adopter une vision plus détachée de ce qu’ils sont pour nous. Accepter ce qui nous convient et rejeter ce qui ne nous convient pas.

    La posture juste, ou transcender les croyances et conditionnements limitants par la sagesse

    Alors, nous nous donnons la possibilité d’être Soi, de rayonner en tant que tel, en tant qu’être unique.

    Le développement de Soi est donc à mon sens en premier lieu une forme d’observation fine de qui nous sommes, au-delà de nos croyances et conditionnements.
    Observer ce qui nous caractérise vraiment, enlever à la manière des oignons, les couches qui ne nous conviennent pas, qui nous conditionnent dans des rôles, pour ensuite aller vers qui nous sommes réellement. Avoir le courage de comprendre nos racines, où peuvent se loger des mémoires inconscientes, transgénérationnelles (c’est-à-dire qui se perpétuent de génération en génération), et en même temps continuer d’aller de l’avant, de profiter des opportunités du moment présent.

    Le développement de Soi, serait en ce sens comme un retour à soi, fait d’acceptation, de sagesse, de revenir à qui nous sommes, de l’accepter pleinement afin d’en faire profiter les autres autour.

    Pour aller plus loin…

    Je vous recommande deux livres :

    • Le pouvoir du moment présent, de Eckart Tolle que vous pouvez retrouver ci-dessous en cliquant sur l’image :

    q?_encoding=UTF8&ASIN=2290020206&Format=_SL160_&ID=AsinImage&MarketPlace=FR&ServiceVersion=20070822&WS=1&tag=blogldp-21&language=fr_FR

    • Aïe mes aieux, d’Anne Chancelin-Schutzenberger que vous pouvez retrouver ci-dessous en cliquant sur l’image :q?_encoding=UTF8&ASIN=2220067106&Format=_SL160_&ID=AsinImage&MarketPlace=FR&ServiceVersion=20070822&WS=1&tag=blogldp-21&language=fr_FR

    Et l’article Dépendance affective : s’en libérer en 20 étapes ! car se libérer d’une dépendance affective est aussi un moyen de se libérer de vos peurs et conditionnements et de vous développer personnellement.

    Je vous partage également :

    • le site d’Anne Delucis, Accompagnante et Guérisseuse, qui est très spirituelle et inspirée, et vit au rythme de ses élans de vie : L’atelier d’Or
    • le site d’Emmanuelle Soni-Dessaigne, praticienne de médecine Ayurvédique, poète et auteure : Emmanuelle Soni Dessaigne

    Et pour vous, que signifie le développement de Soi ?

    Partagez-le en commentaire !

    Dans un prochain article, j’évoquerai le voyage, et comment celui-ci peut vous aider dans votre développement personnel. Cliquez ici pour le lire.

    Je vous remercie d’avoir lu cet article et vous dis à très vite,

    Marion Alègre

    L’article Le développement de Soi est apparu en premier sur Le développement personnel.

    21 February 2020, 5:00 pm
  • 13 minutes 4 seconds
    La relation de Flammes Jumelles

    Bonjour à vous, aujourd’hui, je vous retrouve avec un nouvel article au sujet du couple et du développement personnel : les Flammes Jumelles. De nombreux articles et vidéos sont réalisées sur ce sujet actuellement.
    Dans cet article, vous trouverez une explication du lien de « flammes jumelles » ou couple sacré, et comment cela-peut vous amener à faire du développement personnel au sein de votre couple.

    Pour commencer si vous souhaitez, vous pouvez retrouver la vidéo que j’ai faite à ce sujet.

     

    Dans cet article, je vous partage comment rayonner en apprenant de la notion du couple sacré.

    Je vous parlerai des concepts suivants : 

    Les flammes jumelles, les âmes soeurs,  la relation « karmique », les séparations.

    Je vais surtout détailler dans cette article la notion des flammes jumelles et définir les autres concepts. Mon but ici n’est pas de défendre une position ou une croyance, mais plutôt de mettre en lumière certains désagréments que vous pouvez vivre, comme des conflits, une sensation de ne pas être avec la bonne personne, ou le fait de se sentir épuisé émotionnellement, ou triste afin de vous aider à les dépasser.

    Les Flammes Jumelles

    Deux personnes vivant dans un couple de « flammes jumelles » sont amenées à se rencontrer afin de grandir ensemble et s’épanouir. Elles se rencontrent à un moment donné de leur vie où elles ont déjà avancé chacune de leur côté dans leur parcours spirituel. Ce que j’appelle ici parcours spirituel correspond au sens profond qu’elles souhaitent donner à leur vie, leurs valeurs, leurs intentions de grands projets de vie.

    Souvent, on raconte que les flammes jumelles ne peuvent pas être heureuses en couple dès leur rencontre. Et cela s’explique par un manque de maturité.

    Pourquoi cela ?

    En effet, avant de pouvoir créer un couple harmonieux et stable, les flammes jumelles ont besoin de se débarrasser de leur « matériel traumatique ».

    Le matériel traumatique, de quoi s’agit-il ?

    Le plus souvent, il s’agit de blessures émotionnelles et ou « karmiques ». Je reviens un peu plus loin sur la notion de « Karma » et « Karmique ». Les blessures émotionnelles se manifestent par des réactions parfois disproportionnées ou fortes par rapport à des petits détails de la vie courante. Elles indiquent notre sensibilité profonde. Par exemple, une personne avec une blessure d’injustice, va être très sensible au sens de la justice, de l’équité, va souffrir par excès de faire vivre de l’injustice aux autres et développer dans sa vie des actions afin de nourrir cette sensibilité ou cette blessure, en fonction du niveau de conscience qu’elle a de cet aspect de sa personnalité. 

    Les « flammes jumelles » sont des personnes qui ont évolué avec une personnalité bien affirmée depuis leur enfance et ont eu tendance à développer des masques.

    Pourquoi cela ?

    Ces masques représentent en fait un moyen de protection pour ne pas souffrir et être « garanti » d’être aimé, de recevoir de l’amour. Ils leur permettaient de plaire à leur entourage et de se sentir aimé d’eux, de réussir en société.

    Malheureusement ces masques ne leur permettaient pas de s’épanouir pleinement à leur juste identité.

    Ces masques correspondent aux « blessures de l’ego », qui expriment une certaine sensibilité, consciente ou inconsciente. Ils sont décrits par Louise Bourbeau, psychologue et auteure du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même les qui les nomme « les Masques » ou « Blessures d’Ego » ). Si vous souhaitez en savoir plus sur ce livre, dites-le moi en commentaire et je pourrais en éditer une chronique. Je vous invite à cliquer sur l’image du livre ci-dessous afin de le retrouver : 

    q?_encoding=UTF8&ASIN=2266229486&Format=_SL160_&ID=AsinImage&MarketPlace=FR&ServiceVersion=20070822&WS=1&tag=blogldp-21&language=fr_FR

    A présent, parlons des particularités de deux polarités de Flammes Jumelles.

    Comment reconnaît-on la polarité féminine et masculine des flammes jumelles ?

    Comment reconnait-on le chaser ou polarité masculine du duo de flammes jumelles ?

    La polarité féminine (le plus souvent, la femme) est capable de compétences très Terre à Terre qui lui permet une grande réussite mais qui peut sembler manquer d’insouciance, de joie et de spontanéité. On dit qu’elle s’est construite sur beaucoup de schémas rigides qui lui ont semblé être des socles solides pour ce qui lui semblait être la chose la plus importante, la réussite sociale.

    Comment reconnait-on le runner ou polarité masculine du duo de flammes jumelles ?

    La polarité masculine (le plus souvent l’homme) a développé un masque puissant de flexibilité et de réussite dans la société. Il est d’un naturel jovial, spontané, chaleureux avec tout le monde mais il s’en oublie parfois lui-même. Il a en effet appris à masquer ses émotions profondes afin de plaire à son entourage.

    On décrit parfois qu’il peut avoir une maman envahissante, une mère qui a tendance à s’oublier et manquer d’amour pour elle-même et aura des exigences inconscientes très fortes par rapport à son fils. 

    On décrit le runner comme quelqu’un de paraoxalement intuitif mais qui a du mal à s’intérioriser, à accèder à ses émotions profondes. Que ressent-il ? Qu’aime-t’il ?

    La relation qu’il entretien avec sa mère peut être toxique et puissante émotionnellement. Et il peut influencer ses actes en fonction. Le runner est décrit comme à la fois intelligent et sensible, c’est quelque chose qui peut réellement le faire beaucoup souffrir de ne pas avoir la capacité de se « positionner ».

    Il s’est construit sur une grande capacité d’adaptabilité et de flexibilité afin de répondre inconsciemment aux besoins des autres pour finalement être aimé de tous.

    Cette image symbolise les deux polarités des flammes jumelles

    Comment les deux polarités de flammes jumelles évoluent-elles ?

    La tombée des masques

    A la rencontre des deux flammes jumelles, les masques tombent. La féminine qui veut tout faire pour plaire à son autre. Elle va suradapter ses comportements par exemple son mode vestimentaire, ses projets, ses actions, en fonction de l’image qu’elle s’est faite de ce que son autre aimerait de lui. Au fond, il s’agit d’une dépendance affective, qui se manifeste entre les deux personnes du couple.

    Au total elle va complètement s’oublier. Le masculin peut inconsciemment, dans l’attitude de sa féminine, reconnaître l’attitude de sa maman et cela peut lui faire peur. La polarité féminine se retrouve nez-à-nez avec un masculin qui ne sait pas s’y prendre pour plaire à sa féminine. 

    La polarité masculine essaye de trouver du temps pour lui, de se recentrer, a déjà du mal à mettre les limites aux autres puis se retrouve avec une féminine qui semble être encore plus dans l’attente. Il recule à chaque avancée de la féminine. Et plus elle lui clame son amour et plus il recule et doute de ses propres sentiments et prend peur d’être manipulé. Au fond un jeu de « Fuis moi, je te suis s’installe ».

    La guérison d’une dépendance affective

    Finalement la polarité féminine doit apprendre petit à petit à l’écoute de soi, en faire « moins mais mieux », de manière plus authentique. Le masculin lui doit apprendre à s’affirmer davantage sur ce qu’il veut profondément, ce qu’il tolère et ne tolère pas. Ce schéma est réducteur puisque chacun de nous, homme ou femme possède une partie masculine et une partie féminine.

    Les polarités masculines et féminines

    Selon ma propre expérience, j’ai constaté que la partie masculine d’une femme va plus être reliée à sa capacité de « Faire » pour son travail et l’entourage social. Et sa partie féminine va plus être sa manière d’être dans son foyer, avec ses proches, son inspiration profonde, son rayonnement naturel.

    Et pour ce qui est de l’homme, sa partie masculine va plus être reliée à sa capacité de « Faire » en société et pour sa famille : assurer la sécurité financière du foyer, avoir des objectifs de construction financière ou professionnelle pour « bâtir dans la matière ». C’est ce qui fait son charisme. Et sa partie féminine va correspondre à ses émotions profondes, ce pourquoi il choisit de faire tout cela. Cela peut être l’inspiration qui lui vient directement de sa femme et aussi ses enfants et des choses qui l’inspirent profondément.

    Qu’en est-il des autres types de relation, hormis les flammes jumelles ?

    Les relations d’âmes soeurs

    On dit que les âmes soeurs sont deux âmes qui sont amenées à cheminer et grandir ensemble.

    Mais quelle est donc la différence avec les flammes jumelles ?

    Elles ont très peu de « matériel traumatique » à transformer. Cela signifie qu’elles se comprennent très facilement dès leur rencontrent, comme si elles se connaissaient déjà. Elles peuvent dès le départ former un couple harmonieux et construire un foyer stable et épanoui. En effet, elles sont généralement des caractères similaires et une personnalité semblable ce qui permet au couple de se former de suite. 

    Les relations karmiques

    Une relation karmique est une relation comprenant un apprentissage et qui est limitée dans le temps une fois que l’expérience est acquise. Le karma se définit comme les habitudes inconscientes prises au fur et à mesure du temps. C’est ce que nous faisons de façon automatique sans y « réfléchir ». Nous le reproduisons inconsciemment de nos croyances, venant de notre société, de notre culture, de notre famille…

    Votre manière de faire les choses au quotidien définit vos habitudes. Et si elle reste intacte, vos habitudes restent aussi les mêmes. En relation, c’est la même chose, si une personne ne vous respecte pas, alors tant que vous n’aurez pas appris à vous respecter vous-même, votre autre appuiera toujours sur cette partie de vous afin que vous appreniez à vous respecter.

    Parfois nos mauvaises habitudes de vie peuvent être fortement ancrées à cause de croyances limitantes ou bien des blessures émotionnelles, et c’est la raison pour laquelle il est important de se faire accompagner.

    Le sens d’une séparation

    Une séparation peut être un excellent moyen de grandir spirituellement. En effet, quand une relation de couple n’est pas harmonieuse, il est parfois vain de vouloir persévérer. Le niveau de souffrance engendré est grand ou bien le niveau de « vibration » de la relation ne nous permet plus de nous épanouir pleinement.

    Dans ces cas-là, la séparation peut être un temps pour réfléchir sur soi. Prendre le temps de comprendre, les événements, les attitudes, les comportements qui nous ont emmenés vers l’épuisement, le ressentiment peut être extrêmement libérateur. Et aussi prendre le temps d’apprendre à se connaître, à s’aimer soi-même.

    Le chemin de la relation de couple est avant tout un chemin de la connaissance de soi, où l’on apprend à faire rayonner qui nous sommes, nous épanouir et accepter pleinement qui l’on est.

    Pour aller plus loin

    Je vous invite à lire en complément le livre « La Maîtrise de l’Amour » de Don Miguel Ruiz.

    q?_encoding=UTF8&ASIN=2889118169&Format=_SL160_&ID=AsinImage&MarketPlace=FR&ServiceVersion=20070822&WS=1&tag=blogldp-21&language=fr_FR

    En complément de cet article, je vous invite à lire l’article interview en cliquant sur le lien suivant Comment se libérer de la dépendance affective ? où j’interviewe Aurélie Dubois qui explique comment se libérer d’une dépendance affective. 

    Les deux polarités doivent apprendre à être autonome et heureux chacun de leur côté. C’est pour cela qu’il est important qu’elles guérissent de leur dépendance affective.

    Commentez l’article avec vos propres expériences.

    C’est article est à présent terminé, je vous remercie de l’avoir lu.

    Je vous invite à le partager si vous l’avez aimé.

    Je vous remercie de me lire et vous dis à bientôt,

    Bien à vous,

    Marion Alègre

    L’article La relation de Flammes Jumelles est apparu en premier sur Le développement personnel.

    3 January 2020, 1:11 pm
  • 55 minutes 3 seconds
    Dépendance affective : s’en libérer en 20 étapes !

    Dans cet article vous retrouverez une retranscription de l’interview avec Aurélie Dubois, experte en reliance amoureuse sur Comment se libérer d’une dépendance affective et plus particulièrement une dépendance amoureuse. Mais vous allez voir que nous allons décortiquer tous les thèmes reliés à la dépendance affective, y compris la dépendance au travail, etc… Et des thématiques sur le couple. 

    Alors asseyez-vous bien confortablement et puis lisez le tranquillement. 

    Retrouvez également la vidéo Youtube juste au dessus et le podcast que vous pouvez télécharger afin d’écouter l’interview où que vous soyez 🙂

    D’ailleurs au sujet du Podcast vous pouvez vous y abonner pour les recevoir gratuitement et régulièrement les nouveaux épisodes. 

     

    Bonjour à tous je suis Marion du Blog Le Développement Personnel et aujourd’hui j’ai la chance d’être avec Aurélie Dubois qui m’accorde très gentiment une interview dans laquelle on va parler de dépendance affective. Nous allons voir comment se libérer de la dépendance affective. Bonjour Aurélie !

    Aurélie Dubois : 

    Bonjour Marion !

    Marion Alègre : 

    Aurélie qui est en thaïlande vit en ce moment là bas 🙂

    Aurélie Dubois : 

    On passe l’hiver au soleil !

    Marion Alègre : 

    C’est plutôt une bonne idée. Je l’ai derrière moi mais je suis à Grenoble et dehors il pleut ! Peux-tu peux commencer par te présenter, Aurélie ? 

    A – Dépendance affective, qu’est-ce que c’est ?

    1. Par où commencer ?

    Aurélie Dubois : 

    Oui, tu m’a présentée je m’appelle Aurélie, je suis initiatrice de reliance amoureuse et je suis principalement spécialisée dans la communication bienveillante et authentique. Ce qui m’a amenée à traiter le sujet de la dépendance affective et aussi des conflits dans la relation de couple, c’est parce que j’ai traversé cela pendant plusieurs années. Quelque part mon métier est le résultat de mon parcours émotionnel et relationnel. Pendant de nombreuses années et dans plusieurs relations, j’ai sans le savoir répété plusieurs schémas émotionnels et relationnels qui étaient vraiment tragiques. Cela a été vraiment une souffrance dans les relations et donc à un moment donné je me suis posée…

    Marion Alègre : 

    Tu dis tragique, à quoi te réfères-tu ?

    Aurélie Dubois :

    Alors quand je te dis tragique c’est parce que… je te fais un bref résumé du schéma relationnel que je vivais. 

    2. Un schéma de tensions 

    Je rencontrais un gars et cela se passait super bien les premiers instants. Il y a toujours ce côté un peu tout beau tout rose, les papillons dans le ventre, une bonne alchimie. Et puis arrive toujours ce moment où arrivent les premières tensions. Les premiers désaccords apparaissent parce que forcément en tant qu’individu on vient de différents univers. On a différentes éducations, une histoire et des croyances qui sont différentes aussi. Dans la relation, il y a des croyances, des sujets qui vont venir se heurter. Bien sûr dans les relations de couple, les tensions, les désaccords, c’est normal, cela fait partie aussi du jeu dans une relation de couple. 

    Par contre ce qui était tragique pour moi c’est la manière dont les tensions et les désaccords étaient abordés. C’est-à-dire qu’il arrive toujours ce moment où il y avait une maladresse dans la manière de dire les choses, dans leur manière de s’exprimer. Cela finissait en dispute mais cela pouvait aller très loin dans le fait que, comme je me sentais incomprise, je ne me sentais pas soutenue par mon partenaire, j’étais complètement désemparée. J’avais beau essayer de lui dire les choses de lui faire comprendre, lui ne comprenait pas. Je ne comprenais pas non plus sa manière de fonctionner, ses comportements. Cela nous a amenés à vraiment vivre des fois des situations extrêmement douloureuses où on pouvait se crier dessus, parfois hurler, jusqu’à ce que j’en vienne à être en pleurs et lui en colère. Et c’était ça tout le temps et de plus en plus, les choses devenaient disproportionnées et augmentaient en intensité. 

    3. Des peurs et des besoins non comblés

    Ce qui était vraiment très douloureux pour moi c’est que j’avais toujours cette bonne volonté de vouloir bien faire les choses et de vouloir faire plaisir à mon partenaire. J’ai découvert par la suite justement que j’étais dépendante affective parce que j’ai pu observer et analyser mon comportement. Par peur de ne pas être aimée, je faisais tout le temps passer les besoins de mon partenaire avant les miens et donc c’était une véritable souffrance parce que plus j’en faisais et moins j’ai l’impression que j’en recevais en retour. Il y a cette espèce de spirale infernale où à un moment donné je m’étais niée dans la relation j’essayais tellement de donner de ma personne qu’au bout d’un moment je m’éteignais complètement, je m’oubliais. 

    4. Une spirale infernale jusqu’à la violence

    Au final il y avait une espèce de déséquilibre dans la relation qui faisait que je me soumettais au bon vouloir de mon partenaire. Et lui par la force des choses prenait cet ascendant dans la relation. Ce côté tragique c’est donc dans le fait que plus cela allait dans la relation, plus il y avait des conflits et plus c’était souffrant. La fin était très tragique aussi. C’étaient vraiment des mélodrames où la violence pouvait être très forte. Quand je parle de violence c’est avant tout la violence psychologique. Cela m’est arrivé une fois de la violence physique à la fin d’une relation. C’est un sujet qui me passionne, la dépendance affective parce qu’on est très nombreux à être touchés sans le savoir. 

    B – Prises de consciences

    5. Les croyances limitantes 

    Marion Alègre : 

    Merci pour ce partage. Moi aussi j’ai pu constater les liens qui pouvaient exister entre la dépendance et la violence psychologique ou physique. Je pense que ce n’est pas du tout un sujet anodin et j’avais deux questions. 

    La première, avais-tu l’impression que quand tu arrivais sur cette nouvelle relation, est-ce que tu avais comme des sortes de « fichiers préenregistrés », des croyances limitantes ?

    Aurélie Dubois :

    Il y avait des choses qui allaient comme ça naturellement. Finalement je me rendais compte qu’à chaque fois c’était toujours la même chose. Il y avait au début ces croyances limitantes inconscientes, comme tu dis ces « fichiers intérieurs » pas du tout conscients. Il m’a fallu 3 relations toxiques pour que je prenne conscience de cela. C’est-à-dire qu’à l’intérieur de moi, j’avais des croyances limitantes. J’avais des programmes en moi qui conditionnaient ma vision à propos de moi-même, à propos des hommes, de l’amour et du couple. J’ai pu voir qu’il y avait quelque chose qui se jouait par rapport à l’éducation, aux croyances inculquées pendant l’enfance. Mon conditionnement amoureux en était la résultante. Et c’est le cas pour tout le monde.

    Les conditionnements amoureux que l’on vit au niveau relationnel sont le résultat des conditionnements qu’on a eus : en observant, en tant qu’enfant, l’environnement autour de nous et les comportements des adultes. 

    6. Le manque d’amour de soi

    Pour moi, la source de la dépendance affective est le manque d’amour de soi.

    C’est-à-dire qu’il y a des croyances à dépasser. Je vais te parler de moi, mes croyances étaient par exemple je ne suis pas assez bien ou je ne mérite pas. Après chacun a des croyances limitantes à la source qui sont différentes mais si tu veux la résultante est tout le temps la même.

    Note de Marion : Pour en savoir plus au sujet de l’amour de soi, je vous invite à cliquer ici pour lire l’article sur Comment s’aimer soi-même.

    7. La peur du rejet et de l’abandon

    C’est le manque d’amour et le manque d’estime de soi qui fait que l’on va, par peur de l’abandon et par peur du rejet de l’autre, adopter des comportements, porter des masques pour essayer de plaire aux autres. Sauf que ces comportements et ces masques qui nous ont protégés à un certain moment de notre vie, nous parasitent clairement

    Pour parler plus concrètement de comment cela se jouait dans mes relations, par exemple, par peur de ne pas être aimée, d’être abandonnée, d’être rejetée par mon partenaire, je ne savais pas dire non. Je ne savais pas mettre mes limites et cela entrainait un manque de respect, de considération, d’écoute et de soutien.

    En plus, à l’époque tout cela était inconscient chez moi et je m’en rendais pas compte. J’avais l’impression que c’était l’autre qui me manquait de respect, d’écoute et de considération. A partir du moment où j’ai conscientisé cela je me suis rendue compte que c’était moi dans le fait de ne pas poser mes limites et de ne pas savoir dire non qui laissait l’autre me manquer de respect donc c’était moi-même qui me manquait de respect d’écoute et de considération.

    Note de Marion : Pour en savoir plus sur comment mettre ses limites, je vous invite à lire l’article suivant « Comment améliorer son image de soi? »

    C. Des profils de dépendance affective

    8. Sortir du jeu toxique 

    Marion Alègre : 

    D’accord merci et penses-tu que les hommes et les femmes, nous sommes touchés de la même façon par la dépendance affective ?

    Aurélie Dubois :

    Oui alors il va y avoir des subtilités ce n’est pas une question de genre masculin-féminin, c’est plus une découverte, un approfondissement. Récemment je me suis rendue, grâce à un auteur qui s’appelle Pascale Piquet, que le jeu de la dépendance affective se faisait dans les deux sens. C’est-à-dire qu’un dépendant affectif attire systématiquement un autre dépendant affectif. Et en général on va s’attirer avec cette espèce de « degré de névrose similaire ». Et plus tu vas avoir un manque d’amour et un manque d’estime de toi (NDLR : cliquez sur le lien pour lire l’article), plus tu vas attirer en face de toi une personne qui a la même profondeur de souffrance.

    C’est ça aussi qui est drôle dans ce jeu de la vie, c’est que la vie n’aime pas les déséquilibres. Il y a donc deux profils de dépendance affective :

    • le profil de la personne qui par manque d’amour et par manque d’estime d’elle-même, va vouloir tout donner au point de complètement s’oublier dans la relation 
    • de l’autre de l’autre côté on a aussi un dépendant affectif qui lui par peur d’aimer, par peur de souffrir, il va en donner le moins possible voire pas du tout. 

    C’est ce qui est vraiment triste et tragique. Si on ne prend pas conscience de ce jeu relationnel toxique et que l’on n’arrive pas à s’extirper de ce jeu, nos comportements mutuels vont alimenter la machine relationnelle toxique. Et cela devient une véritable spirale infernale.

    Pour moi, la clé dans la dépendance affective, c’est déjà la prise de conscience qu’on est dans cette dépendance affective et de pouvoir réussir à sortir du jeu relationnel pour pouvoir mettre en place de nouvelles stratégies, de nouveaux comportements pour rééquilibrer la relation.

    9. Différents niveaux de dépendance affective

    Marion Alegre : Selon toi est-ce possible de changer une relation toxique et de l’amener vers une relation saine ou bien dans certains cas est-ce juste impossible ?

    Aurélie Dubois :

    Je pense que la différence va se situer au niveau de l’intensité de la dépendance affective parce que comme je te disais tout à l’heure il y a des degrés. C’est assez subtil mais c’est aussi une question de savoir juger où est-ce qu’on en est dans la dépendance affective.

    • Est-ce que c’est inconfortable et cela crée des problématiques de couple mais il n’y a rien d’insurmontable ?
    • Ou est-ce qu’on en est arrivé à un point dans la relation où c’est extrêmement souffrant et on est allé tellement moins qu’on est à un point de non retour ?

    C’est vraiment subtil et propre à chaque situation. A mon sens, quand on est dépendant affectif et qu’on est déjà dans une relation de couple, on peut, par ce travail sur soi, réussir à transformer la relation de manière positive et favorable. On peut y arriver seul mais encore une fois, c’est en fonction du degré de dépendance, mais de manière générale c’est là où je considère qu’il y a besoin de soutien parce que c’est vraiment quelque chose de subtil et d’insidieux, cela peut être compliqué seul. Mais c’est possible, clairement. 

    Marion Alègre : D’accord et quand tu dis du soutien, c’est sous forme de formation ou tu penses à l’entourage ?

    Aurélie Dubois : Alors ça peut être déjà l’entourage mais pour moi, quand je parle de soutien c’est de se faire suivre. C’est de pouvoir être accompagné par un thérapeute, un coach spécialisé dans la dépendance affective et qui va pouvoir aider la personne à s’extirper de ce jeu relationnel et à créer de nouvelles habitudes pour retrouver confiance et estime de soi. Et que cela puisse vraiment s’intégrer sur le long terme, au niveau relationnel.

    Tout seul, je pense que cela risque de ne pas marcher parce qu’au bout d’un moment il va y avoir du découragement, un essoufflement. Ou bien la dépendance va vraiment faire souffrir les personnes jusqu’à ce qu’il y ait une séparation. Mais si le travail n’est pas fait dans la prochaine relation, le schéma va se reproduire.

    D – Transformer la dépendance en force

    10. Empathie, besoin de lien et dépendance affective

    Marion Alègre : 

    Une réflexion qui m’est venue, ces dernières semaines. A la base, je voyais la dépendance affective comme une souffrance, je ne voyais que les côtés négatifs en fait je voyais le côté « faiblesse, souffrance, dépendance à l’autre ». Je ne voyais que des côtés néfastes et depuis quelques semaines je me suis demandée. Si les personnes sont sujettes à la dépendance affective, est-ce qu’elles n’ont pas un niveau d’empathie plus élevé ? Des attentes en terme de connexion à l’autre qui sont plus élevées ? Et finalement est-ce que cela ne pourrait pas être transformé en une force ? 

    11. Lien entre hypersensibilité et dépendance affective

    Aurélie Dubois :

    Si complètement ! En tout cas c’est mon point de vue et mon expérience. Il n’y a rien de figé je pense. J’ai pu observer aussi que chez la plupart des personnes qui sont dans la dépendance affective il y a ce côté aussi hyper émotif et hypersensible derrière.

    C’est mon cas, je suis hypersensible et hyper émotive. Et c’est hypersensibilité exacerbée qui entraîne que la peur de l’abandon et du rejet sont vécues plus fortement. Les émotions sont sont plus intenses.

    En tout cas pour moi, une personne qui est hypersensible ou hyper émotive peut être plus facilement sujette à la dépendance affective. Mais comme tu dis, il n’y a rien de tragique, rien de dramatique. Ce qui est beau dans tout cela, c’est justement que ce côté sensibilité, ce côté vulnérabilité, on peut en faire une force. En tout cas moi, aujourd’hui, j’en fais une force. Parce que cela me permet, par mon empathie et ma sensibilité, de pouvoir connecter plus facilement aux autres. Et de pouvoir justement les accompagner dans le fait de voir cela comme une force plutôt qu’une faiblesse. Ce n’était pas mon cas avant. Je voyais vraiment cela comme une espèce de faiblesse.

    Marion Alègre : 

    D’accord, et est-ce que tu as l’impression que depuis que tu as eu cette prise de conscience, les hommes que tu attires sont peut-être aussi plus ouverts à leur sensibilité. Ou bien tu as l’impression que c’est le même type d’homme mais que c’est toi qui a changé le mode de relation ? 

    12. Transformer la dynamique de couple

    Aurélie Dubois :

    Alors dans mon expérience personnelle, le travail de fond de transformation de ma dépendance affective s’est fait et continue de se faire dans ma relation actuelle. Clairement cela transforme la dynamique du couple, quand le processus s’enclenche c’est presque magique de voir comment ça peut switcher au niveau du mode relationnel. Je peux l’observer aussi dans les rapports professionnels, dans le rapport à la famille, aux amis ou même parfois des inconnus. 

    Le fait d’apprendre à s’aimer, à se respecter, à s’écouter. Forcément tu attires à toi des personnes qui vont respecter « la ligne que tu mets » tu vois. Mes relations sont clairement beaucoup plus bienveillantes, plus respectueuses aujourd’hui dans ma vie et dans mon entourage. Parce que cet amour de moi-même m’amène aussi à choisir les personnes que j’ai envie de fréquenter et les relations que j’ai envie de nourrir, ce qui n’était pas le cas avant. En fait, j’avais cette tendance quelque part, à me laisser choisir. C’est ça aussi qui était très violent dans mon approche vis-à-vis de moi-même. Etant donné que je considérais que je n’étais « pas assez », que je n’étais « pas suffisante », en fait je me laissais choisir et donc quelque part j’étais dans des rôles, dans des relations qui ne me convenaient pas forcément. 

    Je n’envisageais pas d’avoir ce choix. J’étais dans ce truc de « Contente toi de ce que tu as ». C’est extrêmement violent mais c’était une réalité pendant un temps. 

    Marion Alègre :

    Veux-tu dire que tu ne posais pas la question ? La personne te choisissait mais tu ne te posais même pas la question de savoir si la personne te plaisait ?

    Aurélie Dubois :

    En fait si, les relations de couple que j’ai eues, c’est parce que la personne me plaisait. Mais au niveau des critères amoureux et de la qualité de la relation, j’avais inconsciemment ce dialogue intérieur de me dire « estime toi heureuse avec ce que tu as » et de ne pas oser rêver mieux, de ne pas oser m’accorder le meilleur. Cela s’apprend aussi. 

     

    Note de Marion : En complément, je vous invite à lire l’article sur Couple et Développement Personnel en cliquant sur ce lien.

     

    13. Différentes sphères : Dépendance affective au travail

    Marion Alègre : 

    Intéressant, est-ce quelque chose qui se manifeste seulement dans ta vie amoureuse ou tu as l’impression que c’est quelque chose qui détermine la façon d’être des personnes qui sont en dépendance affective ? Et qui peut se manifester dans le travail ou dans d’autres sphères ? 

    Aurélie Dubois :

    Ce n’était pas seulement au niveau amoureux que c’était toxique ou compliqué. Je l’ai vécu aussi au niveau professionnel, dans des relations entre patrons et employés. Notamment une en particulier dont je me souviens où c’était aussi violent. Dans le sens où il y avait une espèce de soumission à l’autorité du patron. J’ai laissé la personne me manquer de respect. Un jour ça a été très violent, je me suis retrouvée dans une situation où mon patron m’a humiliée publiquement devant mes collègues et c’était horrible parce que j’étais paralysé, tétanisée par cette violence mais sur le coup je ne savais pas quoi faire.

    Je ne savais pas quoi dire à part pleurer parce que j’étais en état de choc. Aujourd’hui, je me rends compte que c’est moi qui ai créé ces situations à cause de ce manque d’amour et d’estime de moi-même. Cela m’empêchait d’avoir tu vois une posture aussi bien physique qu’intérieure, de dire non, de discerner ce que je n’autorise pas, ce qui n’est pas acceptable pour moi. La tragédie, dans les relations familiales, amicales, amoureuses ou professionnelles, c’est que ce manque de limites m’amenait à autoriser des choses de la part des gens vis-à-vis de moi-même qui était inacceptable. J’ai accepté des choses inacceptables dans certaines relations. 

    Marion Alègre : Parce que tu ne te posais pas la question ?

    Aurélie Dubois : Ce n’est même pas que je ne me posais pas la question. Mais c’est qu’à ce moment-là, ma peur d’être abandonnée était tellement grande que je préférais subir cela plutôt que d’être confrontée à la peur d’être abandonnée, de me retrouver seule. Donc il y avait une part de moi qui n’était pas du tout d’accord avec la manière dont je me laissais traiter.

    Mais je préférais cet inconfort là que l’inconfort de me retrouver seule et d’avoir ce sentiment d’abandon. C’était quelque part préférer une souffrance qui était très grande mais que je trouvais moins grande que celle d’être d’avoir ce sentiment d’abandon et de me retrouver seule. 

    F – Se libérer de la dépendance affective, comment faire ? 

    14. Comment persévérer sans se décourager ? 

    Marion Alègre : 

    Je comprends, merci. Alors maintenant j’ai une question un peu plus concrète : tu as eu la chance probablement d’avoir le temps pour le faire. C’est également mon cas, j’ai la chance d’avoir beaucoup de temps à consacrer à mon développement personnel. Mais je me rends compte que de nombreuses femmes… je pense aux femmes parce que c’est vrai que j’ai pas mal de femmes qui viennent au cabinet et qui sont confrontées à ces problèmes-là. Ce sont des femmes qui sont un peu dans leur routine, après cela peut être aussi des peurs inconscientes qui se manifestent comme cela. Mais je trouve qu’il y a pas mal de personnes qui peut-être vont avoir une certaine conscience de leurs troubles, qui vont essayer de mettre en place des choses. On parlait d’amour de soi tout à l’heure, donc après peut-être que tu pourras nous donner certaines clés. 

    En tout cas voici ce que je voulais mettre en lumière : comment peuvent-elles faire pour continuer à « voir de la lumière » j’allais dire tous les jours ? Parce que j’ai l’impression qu’il y a pas mal de personnes qui vont se décourager en fait aux moindres petites choses qui se passent de négatif. Et finalement, même si elles commencent à mettre en place des choses, elles vont se saboter avant l’heure parce que leur vision ne sera pas focalisée sur le positif. Comment peuvent-elles faire pour avoir une vision plus optimiste quelque part, de la situation ? 

    Aurélie Dubois :

    Oui alors deux choses me viennent.

    La première c’est de voir si les changements qu’elle met en place sont les bons changements. Dans la relation de couple, on a parfois cette tendance à se dire  » je vais expérimenter des choses ». Par exemple je me suis dit en toute innocence et inconscience, « je vais essayer de lâcher prise », « je vais essayer d’en avoir rien à faire des comportements de mon partenaire ». Sauf qu’à un moment donné, cela ne marche pas. Parce que tu accumules la frustration, tu accumules l’énervement et à un moment donné ça pète. J’avais essayé aussi les compromis, les sacrifices, à un moment donné je n’en pouvais tellement plus que j’ai essayé le chantage, j’ai essayé tous ces comportements. Cela n’aide en rien, cela ne marche strictement pas. Donc déjà la question est :

    • Est-ce que les techniques employées sont les plus saines et les plus efficaces ?
    • Et une fois qu’on a la bonne technique et je reviendrai aussi sur cet aspect, c’est de voir qu’en fait il y a une erreur très grande qui est souvent faite.  En général quand on met en place quelque chose de nouveau dans notre vie, cela demande déjà du temps et aussi de la patience et de la persévérance. Quand on crée un changement, surtout que si l’on est en couple, on crée un changement dans le couple. Nos changements de comportements vont avoir une influence sur les comportements du partenaire. Peut-être que pendant un premier temps, c’est sûr, cela va forcément faire bouger les choses et cela peut les faire bouger de manière inconfortable

    Cela va éveiller aussi chez l’autre peut-être des résistances. Il va y avoir des prises de conscience et et l’autre peut réagir et se dire « Mais qu’est ce que tu fous ? Qu’est ce que tu fais ?  Il voit que c’est en train de changer.

    Là il peut y avoir des réactions d’incompréhension de la part du partenaire et cela risque de faire peur, de décourager. Se dire c’est en train de changer mais je me rends compte que ce n’est pas confortable et le piège est là. 

    Il ne faut pas abandonner, il faut continuer parce que si tu abandonnes dès le début au niveau de cet inconfort, entre un confort inconnu et un inconfort connu, on va revenir vers ce qui est confortable vers l’inconfort connu. Donc le but est de pouvoir persévérer dans cette démarche, se dire que cela va venir, cela va se mettre en place.

    C’est juste qu’il faut pouvoir ancrer ces nouvelles habitudes. Et en fonction du degré aussi de dépendance affective, c’est là où le fait de cultiver l’amour et l’estime de soi cela va mettre en lumière aussi le fait que l’on reste avec la personne pas pour les bonnes raisons.

    Soit cela va renforcer le couple, soit cela va mettre en lumière le fait que l’on ne va pas du tout dans la même direction. Mais ce travail là sera tellement bénéfique pour la relation suivante !

    15. Une transformation sur plusieurs générations

    Et puis aussi, j’ai cette aspiration un jour, à avoir des enfants. J’ai envie de pouvoir être un modèle quelque part pour mes enfants et ne pas leur refiler toutes les m**** en fait que j’ai au niveau des croyances et des pensées. Je risque de leur transmettre inconsciemment parce qu’en restant dans cette dépendance affective, les enfants sont confrontés à des parents qui s’engueulent, qui se déchirent, qui sont malheureux. Ils vont grandir avec cette idée que le couple et l’amour ce sont les engueulades, les cris, le malheur. Au final cela peut se perpétrer de génération en génération. Ce travail-là, non seulement je le fais pour mon bonheur mais je le fais aussi dans l’anticipation du bonheur futur de mes enfants. Aussi le fait de dépasser cela est aussi une force. C’est ce qui me permet d’accompagner d’autres femmes dans leur relation de couple à pouvoir être complètement épanouies et inspirées.

    Il y a cette notion de transmission et d’inspiration. Je suis plus heureuse, plus épanouie et je suis une source d’inspiration pour les autres. Cela peut donc donner envie aux autres d’instaurer ce changement.

    Cela fait boule de neige : ce que je vis et les personnes que j’inspire peuvent à leur tour ensuite inspirer d’autres personnes. C’est ma façon de contribuer. Je le fais pour moi et je le fais aussi dans le but de pouvoir inspirer d’autres personnes qui aimeraient justement un drop.

    Marion Alègre : 

    Ce qui veut dire que c’est quand même aussi faire preuve de beaucoup de courage et peut-être se rapprocher de j’allais dire son être intérieur. Cela fait écho à ce que tu racontais, à une histoire personnelle. Dans ma propre démarche par rapport à la dépendance affective, j’ai voulu le surmonter pour moi-même et j’avais l’impression de faire aller mieux la relation dans laquelle j’étais. Et en fait, il se trouve que cette personne soit elle n’était pas prête du tout soit sinon elle n’avait pas les mêmes aspirations. Tant et si bien que cela a précipité notre séparation et c’est quelque chose qui m’a vraiment choquée. J’ai trouvé cela bizarre !

    Je vais dans la direction du développement je pensais que ça allait être bénéfique pour cette relation et puis finalement on se sépare. Je savais que tout cela était juste mais il faut quand même avoir une force intérieure qui permet à ce moment-là choisir le chemin qu’on ne connaît pas de façon consciente pour aller vers quelque chose de plus beau, comme tu dis pour inspirer ensuite sur des générations. 

    16. Le courage d’aller vers soi

    Aurélie Dubois :

    Je te rejoins là dessus cela demande de faire une démarche pour guérir ses blessures, guérir ses peurs. Cela demande énormément de courage. Notre plus grande peurs en tout cas pour moi, ma plus grande peur c’est de me sentir abandonnée et je sais que cette démarche personnelle risque de créer une séparation. Cette démarche d’amour et d’estime de soi c’est se dire oui à soi plutôt que dire oui aux partenaires. Avec ce syndrome de dépendance affective, cela vient bousculer la relation puisque si je commence à m’aimer profondément, à mieux m’écouter à mieux prendre soin de moi et être plus centrée sur moi sans égoïsme et que forcément je suis plus constamment tourné vers mon partenaire à un moment donné il va se dire « merde, j’ai en face de moi quelqu’un qui, je ne peux plus aller puiser en l’autre, en abondance ». ‘Je n’ai plus à manger dans mon réservoir, je n’ai plus mon puits d’affection ».

    Forcément, l’autre va se dire « j’ai quelqu’un en face de moi qui est en train de guérir ses névroses et du coup il n’alimente plus les miennes ». Il risque d’aller voir quelqu’un qui va pouvoir plus combler sa névrose. C’est vrai que cela demande énormément de courage cette aventure si on est en couple. 

    Aller vers soi est une clé pour guérir la dépendance affective

    Si on est célibataire, c’est quelque part une chance car c’est plus confortable de faire ce travail-là. Si on est en couple cela demande du courage parce que cela demande d’affronter sa plus grande peur, qui est le risque que la relation s’arrête, en tout cas pour moi.

    L’effet bénéfique n’est pas vu tout de suite parce qu’il est là pour après, pour préparer une meilleure relation et j’ai envie dire pour préparer « LA » relation.

    La dépendance affective nous amène à être malheureux de relations en relations, voir même toute une vie dans la même relation. Mais quand on arrive à dépasser cela, cela permet aussi d’avoir un rapport plus sain à soi-même.

    Cela permet aussi d’attirer une personne plus saine émotionnellement, psychologiquement et donc forcément on favorise une relation amoureuse qui soit beaucoup plus saine beaucoup plus équilibrée et beaucoup plus harmonieuse.

    Marion Alègre : 

    On ne va peut-être pas tarder à arriver sur la fin de l’interview. Tout à l’heure tu nous parlais de deux conseils un peu plus techniques que tu pouvais avoir par rapport à la mise en place comme ça du fait de sortir de la dépendance affective si tu avais une chose comme ça qui selon toi fait la différence pour surpasser cela ? Bien sûr, c’est beaucoup plus complexe que cela. Si tu avais une chose concrète à faire tous les jours, que ce soit pour l’amour de soi ou l’estime de soi, en tout cas qui est selon toi est vraiment utile pour dépasser le problème qu’est-ce que ce serait ?

    G . Les clés d’Aurélie pour se libérer définitivement de la dépendance affective 

    17. Prise de conscience

    Aurélie Dubois : 

    Alors si je pars du principe que la prise de conscience déjà est d’avoir d’avoir conscience de sa dépendance affective pour moi le deuxième ingrédient la deuxième clé, au sens large, est la connaissance de soi. 

    Note de Marion : En complément, pour cela, je vous invite à cliquer sur le lien suivant pour pratiquer la pleine conscience.

    18. Connaissance de soi

    C’est d’apprendre à se connaître. Et quand je parle de connaissance de soi, c’est d’avoir conscience et de connaître notre manière de fonctionner en tant qu’être humain, c’est-à-dire au niveau de mes émotions et besoins puisque c’est ça aussi que j’apprends dans mes accompagnements. C’est que la source en fait de notre bien-être ou de notre maladie, ce sont nos besoins fondamentaux. 

    Connaissance de soi, une étape nécessaire pour guérir une dépendance affective

     

    Donc c’est d’apprendre à écouter ses émotions qui sont quelque part les messagères, là pour nous dire si nos besoins sont comblés ou pas dans l’instant. Apprendre à écouter ses émotions, apprendre à les accueillir et aller voir quels sont nos besoins qui ne sont pas satisfaits pour pouvoir justement y répondre. Cela demande une connaissance de soi et cela demande aussi de prendre la responsabilité dans le fait de nourrir ses besoins et d’arrêter d’être dans l’attente que ce soit des autres qui doivent nourrir nos besoins ou nous rendre heureux.

    Il y a aussi ce rapport déséquilibré où la dépendance affective nous amène à être tout le temps dans l’attente que ce soient les autres en fait qui nous rendent heureux et donc là une des clés principales c’est déjà de commencer à prendre la responsabilité de son bonheur et de son bien-être au quotidien plutôt que d’attendre que ce soit les autres qui fassent. 

    Se demander comment on va ? Aujourd’hui comment je me sens ? De quoi j’ai besoin ? Que puis-je faire pour combler ce besoin ? 

    Avoir toute cette démarche et surtout quand on est en relation en fait parce que je pense c’est quelque chose qu’on fait naturellement quand on est célibataire, de combler ses propres besoins .

    Quand on est célibataire, c’est beaucoup plus facile parce qu’on est seul face à soi-même. C’est en général quand on est en relation avec l’autre où là il y a ce côté de se dire j’arrête de penser à moi et je me concentre, je me focalise sur l’autre parce que je me rends compte que moi quelque part je prends soin de moi mais en même temps je le fais peut-être pas de la bonne manière et je me dis que ça serait plus efficace ailleurs. Cela permet de pouvoir observer comment on fonctionne tout seul.

    Parce qu’en général quand on est en couple, on se rend compte aussi quelque part à quel point notre partenaire peut parfois mal nous parler ou mal se comporter mais quand on est tout seul, c’est aussi prendre conscience à quel point nous pouvons être violent en fait il vis-à-vis de nous-même c’est important de conscientiser la manière dont on traite par exemple comment je me sens quand je suis tout seul ? Est-ce que j’aime bien être seul ? Est-ce que j’aime bien être en ma propre compagnie ? 

    Si je n’aime pas être seul, si je n’aime pas être avec moi-même, c’est déjà quelque chose à travailler. Parce que sinon tu vas compenser cette dépendance par les amis, par la famille et ça  ne permet pas aussi de faire ce travail sur soi. 

    C’est de voir aussi comment on se traite au quotidien dans la manière dans le mode de pensée. Est-ce qu’on a cette tendance tu vois intérieurement à se critiquer, à se juger, à se blâmer ? 

    Ou au contraire est-ce que j’ai des pensées vis-à-vis de moi qui sont soutenantes qui sont encourageantes qui sont aimantes ?

    Pour moi, le premier travail à faire sur soi c’est déjà de prendre conscience de la manière dont on se traite intérieurement et extérieurement et de pouvoir de pouvoir changer ce mécanisme intérieur. 

    19. Nos relations extérieures reflètent notre relation à nous-même

    Je pourrais conclure dans le fait de dire que la qualité de nos relations extérieures n’est que le reflet de la qualité de notre relation intérieure. 

    Marion Alègre : 

    Merci j’en suis convaincue aussi, j’aimerais bien un jour le prouver de façon scientifique… 🙂

    Pour en savoir plus je vous invite à cliquer ici pour lire l’article sur ce thème.

    Un dernier mot peut-être sur les formations que tu proposes ? J’avais eu l’occasion d’en faire une en ce début d’année. J’avais trouvé cela vraiment très intéressant et c’est fait de manière très bienveillante. Je trouve qu’il y a des clés qui sont concrètes et voilà on peut avancer à son rythme. J’avais trouvé que c’est un super travail donc je vous encourage à aller voir ce que fait Aurélie. Quels accompagnements proposes-tu en ce moment ?

    20. Oser se faire accompagner pour guérir d’une dépendance affective amoureuse

    Aurélie Dubois : 

    Oui, si tu veux il y a toujours cette formation en ligne ABC Couple Harmonieux. (NDLR : si vous passez par le lien pour commander la formation, je recevrai une commission. Je recommande Aurélie et c’est la raison pour laquelle je vous mets le lien ) Cette formation là, ça permet aussi d’apprendre à être autonome dans cet apprentissage d’amour de soi et surtout pour créer une communication authentique et bienveillante et aussi par conséquent une relation authentique et bienveillante et puis à côté de cela je fais aussi des accompagnements en ligne personnels via Skype pour justement aider les personnes à implémenter tout cela. La formation en soi est un super pilier mais par moments, quand on est seul face à soi-même au travers de l’écran, c’est difficile d’avoir cette prise de recul. 

    Cette image symbolise la puissance intérieure, la joie et la sérénité retrouvée une fois que l'on a vaincu une dépendance affectiveGuérir d’une dépendance affective, c’est se donner la chance de respirer à nouveau, sans attendre sans arrêt de l’autre

     

    Et puis parfois on a juste besoin de sentir écouté, compris et soutenu donc je propose à côté de cela aussi des accompagnements qui permettent de faire en sorte que cette intégration se fasse complètement. Pour que la connaissance de la théorie s’intègre vraiment à l’intérieur de soi et pour que cela devienne naturel en fait.

    Marion Alègre :

    J’en profite pour rajouter un mot aussi. Selon moi, pour changer un comportement il n’y a que en mettant de la valeur sur le temps en fait qu’on a. Mais parfois cela passe aussi au début à mon sens par mettre de la valeur y compris matérielle en fait dans des formations d’accompagnement, pour s’habituer à consacrer du temps et de l’énergie à ce nouveau type de fonctionnement. C’est vraiment la clé de la réussite, quand on veut changer un comportement c’est d’investir de la valeur dedans et tant qu’on n’est pas prêt à le faire quelque part, ça sera compliqué en fait de bouger… 

    Aurélie Dubois : 

    Oui, tout à fait et puis même, ça peut aller plus loin aussi dans ce sens. Ce n’est même pas d’investir de la valeur dans un produit mais c’est de switcher, de se dire en fait pour la première fois je vais investir en moi

    Guérir une dépendance affective prend du temps

    Marion Alègre : 

    Oui exactement ! Quand je parle d’investir matériellement, c’est la matérialisation concrète pour investir en soi.

    Aurélie Dubois : 

    Pour moi, c’est une preuve d’amour vis-à-vis de soi dans le fait de se dire : si cela fait des années que je souffre et que j’essaye différentes choses et que cela ne marche pas et que je suis encore en train de souffrir…  Le plus beau cadeau qu’on puisse se faire, c’est de pouvoir investir dans des formations ou se faire accompagner parce qu’on n’a pas toujours le recul de sa situation.

    C’est super drôle parce que cela marche aussi pour les psychologues ou les thérapeutes ou je ne sais pas comment ça se passe pour toi au niveau de la médecine. Mais il y a toujours ce côté essentiel de pouvoir avoir une espèce de supervision parce que autant il peut y avoir de la grande clarté sur ce qui se passe et qui dysfonctionne chez les autres mais c’est toujours plus difficile de le voir pour soi. C’est pour cela que décider d’investir dans une supervision ou un accompagnement c’est aussi la meilleure solution pour progresser beaucoup plus vite. 

    Marion Alègre : 

    Effectivement c’est quelque chose d’assez tabou, je dirais, en médecine, la supervision. C’est un peu enfin je ne vais pas dire « chacun pour soi » parce que petit à petit on développe de plus en plus de réseaux. Mais c’est vrai qu’il y a un changement en ce moment de modèle qui fait qu’avant on était vraiment beaucoup dans le soin à l’autre mais maintenant qu’on commence plus à être dans le partage et finalement à se regarder soi aussi. A se poser la question de « Qu’est-ce que je fais pour moi ? ». En tout cas, personnellement c’est vrai que je fais cette démarche aussi de me faire accompagner sur certaines choses en fonction de mes besoins. Et je pense que c’est essentiel parce qu’on a besoin en fait d’un miroir sur soi pour évoluer. 

    Cette fleur de lotus symbolise un épanouissement profond prenant racine à l'intérieur de votre être et qui se reflète à l'extérieur. Vous êtes serein, plein et épanoui, vous avez vaincu la dépendance affective.S’épanouir et vaincre définitivement une dépendance affective

    Aurélie Dubois : 

    Oui complètement, tu as mis le doigt dessus je pense c’est vraiment cette espèce d’effet miroir. On a besoin d’un miroir pour pouvoir avancer. De ce que je peux voir et observer au niveau des plus grandes réussites chez des grands personnages, ça peut être une réussite professionnelle, une réussite relationnelle ou une réussite au niveau de la santé sur tous les aspects de la vie. Les plus les plus grandes avancées, les plus grandes réussites ce sont des personnes qui ont investi en elles et qui à un moment donné ont fait appel à quelqu’un pour jouer justement ce rôle de miroir et faire éclater toutes ces croyances limitantes, ces éléments saboteurs à l’intérieur de nous qui nous empêchent d’être heureux en fait.

    Dépendance affective vaincue, zen attitude retrouvéeEtat de calme une fois la dépendance affective vaincue

    Marion Alègre : 

    Ok merci beaucoup pour cette interview Aurélie est-ce que tu avais une petite dernière chose à rajouter peut-être à toutes les personnes qui nous écoutent ? 

    Aurélie Dubois : 

    Un grand merci déjà à toi Marion pour cet échange et un grand merci aussi aux personnes qui vont nous écouter et si j’avais un mot à leur dire ce serait exactement la même chose qu’on vient d’échanger.

    Si vous sentez que vous êtes malheureux ou s’il y a des choses qui vous inconfortent dans votre relation de couple, dans votre relation à vous-même, faites cette démarche.

    Offrez-vous la possibilité de vivre le bonheur que vous méritez. On mérite tous d’être heureux et donc la plus belle chose qu’on puisse s’offrir c’est justement cet accès au bonheur. C’est important en fait si aujourd’hui une personne est malheureuse dans son couple ou dans une relation, de pouvoir faire cette démarche d’oser s’offrir le meilleur pour pouvoir ensuite vivre bien.

    Marion Alègre : 

    Je te remercie de m’avoir accordé ce temps, merci pour le partage, je trouve vraiment une super énergie et j’espère que cela inspirera un maximum de personnes.

    Aurélie Dubois: 

    Ecoute avec grand plaisir Marion, si je peux contribuer, cela me rend heureuse et puis cette possibilité aussi de pouvoir de pouvoir répondre sous la vidéo s’il y a des questions plus précises et après j’ai aussi mon blog conscience amoureuse il y a des articles aussi qui peuvent aider les personnes dans ce sujet-là et j’ai créé le groupe aussi pour cela. Sinon il y a aussi ce côté dépendance affective qui est très étroitement lié avec aussi le sujet des pervers narcissiques

    Marion Alègre : 

    Merci à vous d’avoir regardé la vidéo n’hésitez pas à partager le contenu s’il vous a plu ou pensez qu’il peut aider un des vos proches 🙂 

    Posez vos questions en commentaires et puis partagez-nous vos impressions en commentaires. 

    Je serais ravie de vous répondre et puis s’il y a des questions qui reviennent peut-être que l’on pourra aussi organiser d’autres partages à ce sujet avec Aurélie. A très bientôt et très bonne journée à vous, Ciao !

    Un état de paix et de sérénité vous habite quand vous avez vaincu votre dépendance affectiveVaincre la dépendance affective : un état de sérénité retrouvé

    Retrouvez le site d’Aurélie Dubois ici :
    https://conscienceamoureuse.com/

    Cliquez ici pour lire son article sur le manipulateur ou pervers narcissique :
    https://conscienceamoureuse.com/le-manipulateur-ou-pervers-narcissique.html

    Merci au site https://pixabay.com/ et aux photographes ayant laissé leurs images libres de droit sur ce site pour toutes les images de cet article.

    Cliquez ici pour lire les articles sur les thème de l’amour de soi, de l’estime de soi, de savoir poser les limites.

    Merci d’avoir lu cet article interview ! Si vous êtes arrivés jusqu’ici je vous félicite et vous invite à partager votre commentaire. 

    J’espère que vous avez aimé l’article ! Je ferai probablement des plus petits articles des différents sous thèmes prochainement ! 
    Je serais heureuse de lire vos commentaires et impressions sous l’article ! 🙂

    En complément, si vous souhaitez un accompagnement de développement personnel pour guérir d’une dépendance affective, vous pouvez vous adresser à moi en me l’écrivant ici et je vous recontacterai.

    A très bientôt,
    Marion Alegre

     

    Le Développement Personnel – Marion Alègre

    L’article Dépendance affective : s’en libérer en 20 étapes ! est apparu en premier sur Le développement personnel.

    3 February 2019, 2:00 pm
  • 5 minutes 58 seconds
    Comment améliorer votre image de soi ?

    Bonjour ! Retrouvez mon premier podcast juste au dessus, cliquez sur play pour l’écouter. Vous pouvez aussi le télécharger au dessus ou bien en faisant un clic droit ici et cliquer sur « Enregistrer sous ».

    Dans cet article, vous allez voir comment améliorer l’image de soi avec le respect de soi.

    Développer une bonne image de soi vous permet d’acquérir :

    ✅ aisance

    ✅ satisfaction

    ✅ maîtrise dans vos actions

    Vous allez ainsi limiter l’épuisement et l’insatisfaction.

    Qu’est-ce que l’image de soi ?

    L’image de soi d’une personne est une image mentale, généralement stable dans le temps qui vous amène à représenter votre personnalité physique et psychologique. Vous vous formez cette image autant par vous-même et au travers du regard des autres.

    Image de soi et respect de soi

    Développer une bonne image de soi, c’est aussi se respecter soi-même.

    Cela va vous permettre de choisir des actions cohérentes et à la mesure des résultats que vous souhaitez atteindre.

    Ainsi vous allez devenir plus régulier et plus persévérant.

    Vous allez limiter votre tendance à vous épuiser en voulant faire trop d’un seul coup.

    Quelles attitudes néfastes  peuvent vous pousser à développer une mauvaise image de vous-même ?

    ✅ Dévalorisation : si vous ne relevez que les choses négatives de ce que vous faîtes ou de votre manière d’être

    ✅ Culpabilisation : si vous n’acceptez pas les événements et émettez un jugement négatif par rapport à leurs conséquences

    ✅ Attitude de victimisation : quand vous considérez que les autres sont fautifs de ce qui vous arrive

    Voici 3 clés pour vous permettre d’améliorer votre image de soi :

    • Clé n° 1 : Valorisez les actions pour vous même

    En réalisant en priorité des actions en accord avec vos valeurs, vous allez améliorer naturellement l’image de vous-même car vous vous mettez en cohérence avec ce que vous êtes profondément.

    Pour en savoir plus, je vous invite à lire Comment vivre une vie en accord avec ses valeurs, article interview de Paul Pyronnet, conférencier et expert en Programmation Neuro Linguistique (PNL)

    • Clé n° 2 : Le focus

    Cette priorité que vous avez choisie en clé n°1, focalisez-vous sur des actions que vous allez réaliser par exemple au début de votre journée ou au moment où vous avez un peu de temps libre.

    Vos actions seront alors connectées à un sens profond pour vous et va accroître votre motivation.

    En agissant avec persévérance dans ce domaine, c’est-à dire en progressant de façon régulière vous allez développer la maîtrise de vos actions.

    • Clé n°3 : POSEZ les limites bonnes pour vous

    Savoir mettre des limites est essentiel afin de développer une bonne image de vous-même. Soyez à l’écoute des messages de votre corps. Lâchez prise : si vous faites votre maximum en étant présent à ce que vous faîtes, votre corps va naturellement vous dire « Stop » quand il aura atteint sa limite. Pour en savoir plus cliquez pour retrouver l’article sur le lâcher prise.

    C’est aussi dire non aux choses qui vous desservent et aux choses qui desservent votre objectif final. Thích Nhất Hạnh parle de « bon sens » dans le livre Prendre soin de l’enfant intérieur que je vous invite à lire si ce n’est pas déjà fait. 🙂

    q?_encoding=UTF8&ASIN=226625426X&Format=_SL110_&ID=AsinImage&MarketPlace=FR&ServiceVersion=20070822&WS=1&tag=blogldp-21&language=fr_FR

    Je vous invite à aller voir cette vidéo de Didié Gélanor qui vous donne d’excellentes clés pour appliquer et améliorer votre image de soi au quotidien.

    En commentaires, partagez :

    ✅ Qu’est ce qui vous empêche de vous respecter vous-même ?

    ✅ Quelles clés personnelles avez-vous pour améliorer votre image de vous-même ?

    Cet article est à présent terminé,

    Je vous remercie de l’avoir lu.

    A très bientôt,

    Marion Alègre

     

    L’article Comment améliorer votre image de soi ? est apparu en premier sur Le développement personnel.

    30 December 2018, 8:42 pm
  • More Episodes? Get the App
© MoonFM 2024. All rights reserved.