C dans l'air

France Télévisions

Le magazine d’actualité qui donne la parole aux experts et aux téléspectateurs chaque soir du lundi au samedi sur France 5 et en direct.

  • 10 minutes 25 seconds
    Grégory Caret - Noël: la magie à petit prix?

    C dans l'air l'invitée du 21 décembre avec Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir

    Les tensions liées au pouvoir d'achat sont particulièrement palpables en cette période de fêtes. Si les prix n'ont pas augmenté de manière significative en 2024 par rapport à l'année précédente, les hausses des années passées continuent de peser sur le quotidien. Selon un sondage UFC publié en octobre, deux Français sur trois continuent de restreindre leurs dépenses. Cet hiver, les ménages ont prévu de réduire leur budget pour les fêtes de plus de 9 %. Fini le haut de gamme à tout prix, place à des alternatives plus accessibles. Les produits “premium” tels que le saumon fumé, le foie gras ou encore le champagne sont de plus en plus remplacés par des options moins chères. La valeur des cadeaux est également en baisse. Le phénomène de la seconde main, particulièrement dans le textile et l'électronique, fait son chemin chez les plus jeunes.

    Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir, est notre invité. Il reviendra sur l'impact de l’inflation des années précédentes sur les comportements de consommation et les stratégies adoptées par les Français pour gérer leurs dépenses pendant les fêtes, tout en donnant des clés pour naviguer dans ce contexte tendu.

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    22 December 2024, 6:00 am
  • 4 minutes 25 seconds
    En Allemagne, l'horreur et la crise - Vos questions sms -

    C dans l'air du 21 décembre -  En Allemagne, l'horreur et la crise

    Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.

    Les experts : 
    - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales
    - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    - Hélène MIARD-DELACROIX - Professeure d’histoire et de civilisation de l’Allemagne contemporaine - Sorbonne Université
    - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine

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    21 December 2024, 8:00 pm
  • 1 hour 4 minutes
    Allemagne: carnage au marché de Noël

    C dans l'air du 21 décembre -  En Allemagne, l'horreur et la crise

    L'horreur, à quelques jours de Noël. À Magdebourg, en Allemagne, un homme a foncé avec sa voiture dans la foule d'un marché de Noël, vendredi soir, faisant plusieurs morts et plus de 200 blessés. Peu de temps après l’attaque, les autorités locales ont évoqué un "attentat" sans être capable de "catégoriser ce qu'il s’est passé". L'auteur de l'attaque est un médecin de 50 ans originaire d'Arabie Saoudite et bénéficiant du statut de réfugié. Ses motivations sont pour l'instant inconnues. Mais l'attaque plonge l'Allemagne dans la terreur, huit ans après l'attentat du marché de Noël de Berlin qui avait fait douze morts. L'extrême droite s'est empressée de dénoncer un attentat islamiste, mais les premiers éléments de l'enquête s'orientent plutôt vers un profil proche de l'extrême droite. L’auteur présumé de l’attaque serait "islamophobe, a ainsi déclaré la ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser. Les motivations du suspect sont d'autant plus sensibles que l'Allemagne connaît une poussée de l'extrême droite, avec plusieurs scrutins régionaux remportés par l'AFD, en septembre.

    Il s'agit donc d'un drame pour le chancelier Olaf Schloz, qui connaît déjà une grave crise politique. Un mois après l'effondrement de sa fragile coalition gouvernementale, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et des libéraux du FDP, le chancelier a perdu lundi la confiance de la chambre du Parlement après l'avoir soumise au vote. Il a déclaré vouloir "avancer les élections fédérales - afin que les citoyens puissent fixer le cap politique". La crise avait commencé début novembre, après le limogeage du ministre des Finances Christian Lindner, sur fond de désaccord sur la politique budgétaire. Le tout sur fond de crise économique : après deux ans de récession, la première économie de l'Union européenne risque de stagner en 2025. "Il n'y a actuellement aucun signe d'une reprise économique notable", estimait cette semaine l'institut de conjoncture IfW Kiel. L'extrême droite, en embuscade, compte bien profiter de ce marasme pour gagner en popularité d'ici les nouvelles élections fédérales prévues d'ici le 23 février.

    En France, Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont pas hésité à dénoncer "la barbarie islamiste" dès l'annonce de l'attaque d'hier soir, alors même que l'enquête semble pointer l'influence de l'idéologie d'extrême droite. Celle-ci représente d'ailleurs la seconde menace terroriste, après l'islamisme, selon les renseignements français. En France, au moins dix actions terroristes, d’inspiration néonazie ont été déjouées depuis 2017. "Le risque terroriste qu’elle engendre est allé croissant ces dernières années au sein des démocraties occidentales", avait alerté en juillet 2023 le directeur général de la Sécurité intérieure, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde. En parallèle, les renseignements continuent de surveiller de près les réseaux islamistes, à l'origine de plusieurs attentats ces dernières années. Hier, au terme d'un procès historique, la cour d'assises spéciale de Paris a condamné à de lourdes peines deux amis du terroriste Abdoullakh Anzorov qui avait assassiné Samuel Paty en 2020.

    Que sait-on de l'attaque à la voiture bélier qui a fait plusieurs morts hier en Allemagne ? Quel impact cet attentat va-t-il avoir sur la crise politique que traverse le pays ? Et quel est l'état de la menace terroriste en France ?

    Les experts : 
    - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales
    - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    - Hélène MIARD-DELACROIX - Professeure d’histoire et de civilisation de l’Allemagne contemporaine - Sorbonne Université
    - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    21 December 2024, 5:55 pm
  • 10 minutes 49 seconds
    Elsa Vidal - Poutine: démonstration de force en direct

    C dans l'air l'invitée du 20 décembre avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI.

    Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé hier lors de sa grande conférence de presse annuelle.  Lors de ce point diffusé à la télévision, il a reconnu que son pays aurait dû se lancer à l'assaut de l'Ukraine "plus tôt" et être mieux préparé, assurant que la Russie a été "trompée" et "contrainte" de lancer son offensive."S'il était possible de revenir en arrière, en sachant ce qui se passe aujourd'hui, j'aurais envisagé de décider de lancer une opération spéciale (en Ukraine) plus tôt", a-t-il déclaré 

    Par ailleurs, Vladimir Poutine s'est dit jeudi, au cours de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée, prêt à rencontrer "à n'importe quel moment" le président élu américain Donald Trump, qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et à des négociations entre l'Ukraine et la Russie. "Je suis prêt à le faire, bien sûr. A n'importe quel moment", a-t-il affirmé. Il s'est également exprimé pour la première fois sur la chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie, affirmant qu'il ne s'agissait pas d'"une défaite", et qu'il n'avait toujours pas rencontré l'ancien président syrien, réfugié en Russie.

    Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, est notre invitée. Elle décryptera la prise de parole de Vladimir Poutine hier, qui a duré 4h30. Elle reviendra aussi sur la situation sur le front ukrainien, ainsi que sur l'inflation galopante en Russie.

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    21 December 2024, 6:00 am
  • 8 minutes 15 seconds
    Bayrou : ça se complique... - Vos questions sms -

    C dans l'air du 20 décembre -  Bayrou : ça se complique...

    Les experts : 

    - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
    - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos 
    - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro 
    - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point 

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    20 December 2024, 8:00 pm
  • 1 hour 4 minutes
    Bayrou : ça se complique... - L'intégrale -

    C dans l'air du 20 décembre -  Bayrou : ça se complique...


    Un gouvernement avant Noël ? C’est la promesse faite par François Bayrou hier soir sur France 2 après ses consultations groupées dans l’après-midi. Ses interlocuteurs ont jusqu’à la mi-journée pour lui répondre et dire s’ils acceptent de rentrer au gouvernement. Qui pourrait en faire partie ? Le Premier ministre a cité le nom de Bruno Retailleau qui a montré, selon ses mots, qu’il "avait trouvé des décisions et des orientations qui répondaient à une partie de ce que l’opinion demande". Et ce alors que son maintien au ministère de l’Intérieur est une ligne rouge pour les écologistes et les socialistes à qui le chef du gouvernement assure offrir une ouverture sur la réforme des retraites adoptée en 2023. Pas d’abrogation, ni de gel mais une reprise des discussions. "On reprend mais on ne suspend pas parce que lorsque l’on suspend évidement on ne reprend jamais" a affirmé le chef du gouvernement.

    Des propos qui sont loin d’avoir convaincus à gauche. À la sortie de la réunion hier, le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré que son parti n'a "pas trouvé de raison de ne pas censurer" le Premier ministre nommé il y a six jours. "Nous sommes consternés par la pauvreté de ce qui nous est proposé", a-t-il ajouté. "Nous ne participerons pas à ce gouvernement", a redit Olivier Faure. "Il faut vraiment que le Premier ministre se réveille et prenne conscience de ce qui se joue maintenant". Les écologistes sont également en colère. "On a dû hausser le ton en fin de réunion (...) On a eu l'impression qu'on se moquait de nous [sur le budget]", a déploré la patronne d'EELV, Marine Tondelier. "Nous lui avons demandé de ne pas recourir au 49.3, ce qu'il refuse", a regretté de son côté le député communiste Stéphane Peu.

    Le Premier ministre a expliqué hier soir qu'il n'utilisera pas le 49.3 "sauf s'il y a blocage absolu sur le budget". Un budget 2025 qu’il espère faire aboutir mi-février. Quant à la reconstruction de Mayotte, dévastée depuis le passage du cyclone Chido, François Bayrou a dit espérer qu’elle puisse se faire dans des délais "brefs", "peut-être deux ans", pendant qu’Emmanuel Macron, sur place, mesurait le désespoir et la colère de la population. 

    Au terme de sa première journée dans l'archipel français, le chef de l’Etat a été pris à partie et hué à plusieurs reprises, hier soir, par une foule de personnes qui criaient "Macron démission" et demandaient de l’eau, de la nourriture. Accusé de ne pas avoir suffisamment anticipé les conséquences du passage du cyclone, le chef de l’Etat s’est défendu en évoquant les alertes émises et a promis aux Mahorais d’accélérer les choses avec notamment une loi spéciale, avant de lancer : "N'opposez pas les gens ! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d'être en France. Parce que si ce n'était pas la France vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !", s'est époumoné le président.

    Des propos qui ont été vivement dénoncés ce vendredi par les partis d’opposition, notamment à gauche également indignés par une enquête publiée cette semaine dans Le Monde. D'après le quotidien, le chef de l'Etat aurait notamment dit, en 2023, devant son ministre de la Santé Aurélien Rousseau, que "le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou". L’Élysée a démenti "fermement ces propos rapportés qui n’ont fait l’objet d’aucune vérification auprès de la présidence avant publication".

    Emmanuel Macron est également interpellé depuis la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy mercredi par la Cour de cassation sur la question du retrait de sa légion d’honneur.  L’ex-président a écopé d’une peine de trois ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis et un an sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence. L’intéressé a dénoncé une "injustice" et a annoncé son intention de faire un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ce recours n’est toutefois pas suspensif. Nicolas Sarkozy devrait être convoqué – en principe dans un délai inférieur à un mois – devant un juge d’application des peines (JAP), qui fixera les modalités de son bracelet, posé ultérieurement. En pratique, sa pose lui imposera de demeurer à domicile à certaines heures de la journée, généralement la nuit.

    Les experts : 

    - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
    - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos 
    - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro 
    - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point 

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    20 December 2024, 5:57 pm
  • 10 minutes 43 seconds
    Geneviève Darrieussecq - Mayotte: pénuries et risques d'épidémies

    C dans l'air l'invitée du 19 décembre avec Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé et de l'Accès aux soins.

    Aujourd'hui, le président Macron est arrivé à Mayotte, quelques jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l'île. L'hôpital a été endommagé, les habitants manquent de tout, y compris d'eau potable, et le risque de choléra est désormais une réalité, même si "aucun cas "n'a pour l'instant été signalé. Aujourd'hui, l'acheminement de 10.000 doses de vaccin contre le choléra a été annoncé. Le bilan humain provisoire est de 31 morts, mais le préfet a d'ores et déjà dit qu'il s'attendait à "plusieurs centaines de morts". Selon la députée de Mayotte Estelle Youssouffa, les bidonvilles de Mayotte sont désormais "des charniers". Cinq jours après le passage du cyclone Chido sur l'archipel de Mayotte, des centaines de personnes n'ont toujours pas donné de nouvelles. En cause notamment, les télécommunications qui sont difficiles. Emmanuel Macron a annoncé aujourd'hui un "deuil national pour ce lundi 23 décembre".

    Selon François Bayrou, nouveau Premier ministre, la France vient de connaitre à Mayotte la "catastrophe la plus grave de l'histoire de France". Six jours après sa nomination, un gouvernement est toujours attendu. Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé, et issue du Modem, est une proche de François Bayrou, qui l'a lancée en politique. "Il est peut-être un peu têtu [...] mais il est à l'écoute", a-t-elle affirmé à propos de François Bayrou sur France Bleu.

    Geneviève Darrieussecq, ministre démissionnaire de la Santé et de l'accès aux soins, est notre invitée. Elle reviendra sur la gestion de la crise à Mayotte par les autorités françaises. Elle qui participe à la cellule de crise nous expliquera quelles sont les urgences à régler, et comment fonctionne l'hôpital. Proche de François Bayrou, elle reviendra aussi sur ses débuts à Matignon, ainsi que sur sa volonté ou non de rester au gouvernement pour gérer les nombreux dossiers en attente sur son bureau. De la fin de vie, à la pénurie de lits et de médecins aux urgences, elle a avoué vouloir continuer sa mission dans un ministère "en manque de stabilité" ...

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    20 December 2024, 6:00 am
  • 7 minutes
    Procès Pelicot : un verdict...et des questions - Vos questions sms -

    C dans l'air du 19 décembre -  Procès Pelicot : un verdict...et des questions

    Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.

    Les experts : 
    - Me Laure HEINICH - Avocate pénaliste au barreau de Paris et écrivaine, auteure de "La Justice contre les Hommes".
    - Caroline VIGOUREUX - Journaliste - La Tribune 
    - Audrey GOUTARD - Grand reporter -spécialiste des faits de société à France Télévisions 
    - Serge HEFEZ - Psychiatre et psychothérapeute familial
    - Noémie SCHULZ (en duplex d'Avignon) - Grand reporter en charge des questions police justice à France Télevisions

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    19 December 2024, 8:00 pm
  • 1 hour 4 minutes
    Procès Pelicot : un verdict...et des questions

    C dans l'air du 19 décembre -  Procès Pelicot : un verdict...et des questions

    Après plus de trois mois d'audiences et trois jours de délibéré, les magistrats professionnels composant la cour criminelle du Vaucluse ont rendu leur verdict ce jeudi matin à Avignon dans le procès Pelicot. Aucun des 51 accusés n’a été acquitté, tous ont été reconnus coupables, la grande majorité d'entre eux pour des faits de viols aggravés. Ils ont été condamnés à des peines de 3 ans, dont un an ferme, à 20 ans de réclusion. Dominique Pelicot est condamné à la peine maximale, 20 ans, avec une période de sûreté des deux tiers, pour avoir pendant 10 ans sédaté sa femme dans le but de la violer et la faire violer par des inconnus recrutés sur Internet.

    À la sortie du palais de justice, Gisèle Pelicot s'est dit "très émue". "Ce procès était une épreuve très difficile. Je pense en premier lieu à mes trois enfants, David, Caroline et Florian, je pense également à mes petits-enfants parce qu'ils sont l'avenir et c'est aussi pour eux que j'ai mené ce combat, ainsi qu'à mes belles-filles Aurore et Céline". La septuagénaire a également eu une pensée pour "les victimes non reconnues" et a remercié le public venu la soutenir durant ses longues semaines, assurant avoir, en partie grâce à lui, trouvé "la force pour revenir chaque jour affronter ces longues journées d'audience". "Je respecte la cour et le verdict", a-t-elle ajouté, alors que certains des condamnés sont ressortis libres, avec des peines inférieures aux réquisitions. Ce qui a suscité la colère de nombreux de ses soutiens.

    Les condamnés ont désormais 10 jours pour faire appel de leur condamnation. L’avocate de Dominique Pelicot, qui nous a accordé ces derniers jours une interview, a indiqué que son client n'exclut pas un appel afin d’être rejugé par "un jury populaire dans les mois à venir". "Je dois aller le voir très prochainement à l'établissement pénitentiaire pour prendre cette décision qui est lourde de sens et qui préjuge de son avenir certain" a-t-elle déclaré.

    Cette journée marque la fin d’un procès qui restera dans l’histoire et celle dont on ne connaissait pas le visage, il y a encore quelques semaines, est devenue une icône. En refusant le huit clos avec la volonté affichée que "la honte change de camp", Gisèle Pelicot a suscité l’admiration dans le monde entier. "J’ai voulu, en ouvrant les portes de ce procès le 2 septembre que la société puisse se saisir des débats qui s’y sont tenus. Je n’ai jamais regretté cette décision. J’ai confiance à présent en notre capacité à saisir collectivement un avenir dans lequel chacun, femmes et hommes puissent vivre en harmonie dans le respect et la compréhension mutuelle", a-t-elle affirmé ce jeudi.
    Ce procès long et douloureux, suivi par les médias du monde entier, a révélé au grand public, un mode opératoire plus répandu qu’il n’y paraît, la soumission chimique et a déjà entraîné de nombreux débats sur la "culture du viol", la question du consentement ainsi que la définition du viol dans le code pénal. Plusieurs propositions de loi ont été déposées pour introduire la notion de consentement dans le droit français. 

    Alors quelles leçons tirer de cette affaire ? Pourquoi les audiences qui se sont tenues depuis le 2 septembre sont-elles déjà entrées dans l’histoire ? L’attitude et les mots employés par certains avocats durant ce procès ont questionné voire choqué. Un avocat a-t-il le droit de tout dire ? Quelle définition du viol dans le code pénal ? Faut-il changer la loi ?

    Les experts : 
    - Me Laure HEINICH - Avocate pénaliste au barreau de Paris et écrivaine, auteure de "La Justice contre les Hommes".
    - Caroline VIGOUREUX - Journaliste - La Tribune 
    - Audrey GOUTARD - Grand reporter -spécialiste des faits de société à France Télévisions 
    - Serge HEFEZ - Psychiatre et psychothérapeute familial
    - Noémie SCHULZ (en duplex d'Avignon) - Grand reporter en charge des questions police justice à France Télevisions

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    19 December 2024, 5:58 pm
  • 10 minutes 24 seconds
    Meriem Amellal - France-Algérie: jusqu'où ira la crise?

    C dans l'air l'invitée du 18 décembre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24.

    Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie s'intensifient. Jeudi dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien. Une convocation qui intervient suite aux accusations de tentative de "déstabilisation" portées par Alger contre la France. Une opération présumée, qualifiée de "barbouzerie" par la presse algérienne, et qui aurait consisté pour la DGSE à recruter des terroristes algériens repentis, en Algérie. Un complot qui aurait été déjoué par les services secrets algériens, et auquel la télévision algérienne a consacré un documentaire. Dimanche matin, sur France Inter, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a immédiatement dénoncé des accusations "infondées et fantaisistes" au micro de France Inter. 

    Les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont accélérées depuis l’été dernier et un courrier adressé par Emmanuel Macron au roi du Maroc Mohammed VI, l'informant de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. L’autorité sur cette ancienne colonie espagnole est disputée depuis les années 1970 entre le Maroc et le front indépendantiste Polisario, soutenu par l’Algérie. Depuis, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annulé sa visite diplomatique en France prévue à la rentrée, alors que le président Emmanuel Macron a été reçu par le Royaume du Maroc au mois d'octobre. C'est dans ce contexte que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté à l'aéroport d'Alger le 16 novembre dernier pour atteinte à "l’intégrité du territoire national". Autre incident majeur : la campagne de dénigrement et les controverses en Algérie autour du roman de Kamel Daoud, "Houris", primé au Goncourt cette année. 

    Meriem Amellal, journaliste spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24, est notre invitée. Elle décryptera avec nous la dégradation des relations diplomatiques entre la France et l'Algérie. 

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    19 December 2024, 6:00 am
  • 5 minutes 26 seconds
    Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?

    C dans l'air du 18 décembre -  Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?

    Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.

    Les experts : 

    - Philippe DESSERTINE - Professeur à l’Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l’Institut de Haute Finance, ancien membre du haut conseil des finances publiques, auteur de Le grand basculement, publié chez Robert Laffont
    - Nicolas BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat
    - Margaux FODÉRÉ - Journaliste économique à Europe 1 
    - Nathalie COUTINET - Economiste de la santé et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Paris Nord
    - Sonia DRIDI (en duplex de Washington) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF

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    18 December 2024, 8:00 pm
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