À force de répéter que l’innovation est indispensable pour survivre et se développer dans le monde actuel, le mot s’est banalisé au point de conduire aujourd’hui à s’interroger sur son sens. En effet, face à ce bouillonnement permanent d’inventivité, faire la différence devient de plus en plus difficile. D’où la nécessité d’analyser en profondeur les processus d’innovation afin de leur donner plus d’efficacité, de les optimiser. La créativité se trouve ainsi au cœur de l’attention des entreprises. Encore faut-il trouver les moyens de la stimuler. Deux voies apparaissent essentielles pour y parvenir : l’organisation et la technologie. D’un côté, il s’agit de développer des structures qui, en interne, facilitent le travail collectif et collaboratif et, en externe, créent un écosystème dans lequel les entreprises collaborent avec des universités, des startups et même certains clients et fournisseurs. D’un autre côté, des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle ou le deep learning peuvent remettre en cause en profondeur des processus établis et ouvrir la voie à des applications entièrement nouvelles. Les entreprises doivent donc réinventer leurs mécanismes d’innovation pour espérer conserver un avantage sur leurs concurrents.
Nous avons rencontré Laurence Morvan, Membre du Comité Exécutif Monde d’Accenture et Directrice du cabinet du PDG.
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Le principe fondateur de la blockchain a été inventé par deux chercheurs américains en cryptographie, Stuart Haber et Scott Stornetta, dès 1991. Ils cherchaient alors un moyen de protéger l’intégrité des informations numériques au fil du temps. Leur système a été appliqué à la monnaie en 2008 par un certain Satoshi Nakamoto avec la création de la première cryptomonnaie, le bitcoin.
L’originalité de la technologie de la blockchain réside dans la garantie d’une impossibilité de falsification des informations qu’elle contient grâce à un système d’échange décentralisé. Cela lui permet de se passer de tout organe central comme une banque, un état ou un organisme. Les échanges d’information se produisent directement entre les utilisateurs de la blockchain. C’est ainsi que des transactions peuvent être réalisées entre des internautes à l’aide de cryptomonnaies comme le bitcoin ou l’Ethereum avec un très haut degré de sécurisation.
Ainsi, la blockchain devient un instrument de transactions qui attire aujourd’hui aussi bien des banques ou des assurances que des trafiquants sur le darkweb. Parallèlement, le cours des cryptomonnaies fluctue fortement et séduit les spéculateurs qui rêvent de faire fortune.
Face à cette ébullition, les entreprises s’interrogent et certaines franchissent le pas comme Thales qui, avec Accenture, a présenté un nouveau système de logistique basé sur la blockchain. De même, Microsoft travaille sur un programme d’identification numérique et la ville japonaise de Tsukuba fait voter ses habitants avec la même technologie.
Dans ce contexte, quels sont les champs d’application et les limites de la blockchain?
Nous avons rencontré Emmanuel Viale,Directeur Exécutif de l’Accenture Lab à Sophia-Antipolis.
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Nos relations avec les machines s’intensifient au rythme du développement de la numérisation des entreprises et de la société. Au point de rendre caduque le fameux test de Turing. Aujourd’hui, les machines ne cherchent plus à se faire passer pour des humains. Pour autant, nous sommes de plus en plus contraints de dialoguer avec elles. Qu’il s’agisse de payer ses impôts ou une contravention ou d’avoir accès à un standard vocal ou un assistant virtuel, la relation directe avec des machines se généralise. Sans parler des assistants numériques comme ceux de Google, Amazon ou Microsoft. Ces interactions avec les machines risquent progressivement de se substituer aux relations humaines. D’où les interrogations sur les risque de perte de notre humanité au profit d’un dialogue programmé avec des entités virtuelles. De la même façon que les machines automatiques ont libéré l’homme de tâches physiquement pénible, le dialogue homme-machine ne nous soulage-t-il pas d’échange sans grande valeur humaine ? Reste à savoir jusqu’où de telles interactions peuvent aller.
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Grâce, en particulier, aux progrès de la synthèse vocale, la voix humaine devient une interface qui prend une place de plus en plus importante. Bientôt, les formulaires, les FAQ ou les structures de support technique pourraient l'utiliser dans leurs relations avec les clients. D'où une expérience nouvelle qui conduira à analyser de près l'impact de la voix humaine, artificielle ou naturelle sur les relations commerciales. Tout, ou presque, reste à concevoir dans ce domaine tant ce facteur n'a guère été perfectionné dans le passé. Or, on connaît l'impact d'une voix dans la publicité, les bandes-annonces de films ou l’accueil téléphonique d'une entreprise. Mais comment travailler sur la voix pour optimiser sa l'expérience client et la transformer en un atout commercial majeur?
Nous avons rencontré Claude Chaffiotte, Directeur Exécutif d’Accenture Interactive France et Benelux.
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La quantité de données produite à l’ère du numérique croit de façon exponentielle. L’humanité produit ainsi en deux jours autant de données qu’au cours des deux derniers millions d’années. Les études révèlent des chiffres astronomiques: en 2020, l’humanité produira 350 mégaoctets de données par seconde et la taille de l’univers numérique atteindra 44 milliards de milliards de gigaoctets. Face à ce que certains nomment le «déluge de données» et qui est largement alimenté par l’Internet des objets, les entreprises sont conduites à adopter de nouvelles stratégies. Il s’agit à la fois de contrôler, de sécuriser et de stocker la masse de données qu’elles produisent ou qu’elles exploitent. En effet, la donnée est devenue une ressource en elle-même dont la valeur dépasse parfois celle des applications informatiques qui les utilisent. Enfin, le développement de data centers géants pose des problèmes de consommation d’énergie. Sans parler des questions de confidentialité remises sur le devant de la scène avec la nouvelle règlementions européenne.
Nous avons rencontré Patrick Darmon, Directeur Exécutif Accenture Applied Intelligence France et Benelux.
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Après l’automatisation qui se développe depuis les années 1980 et la numérisation depuis les années 2000, l’Intelligence Artificielle apparaît comme la prochaine vague qui va modifier en profondeur l’organisation du travail tout comme la vie quotidienne. Les études réalisées sur l’impact de l’IA sur la société, en matière d’emploi en particulier, donnent des résultats sensiblement différents. Toutes, néanmoins, soulignent l’importance des bouleversements à venir. Le rapport confié par le président de la République au mathématicien Cédric Villani souligne l’importance stratégique de l’IA pour les prochaines années tant pour que la France développe des technologies et des entreprises dans ce domaine que pour tirer profit des premières applications dans de nombreux domaines comme la santé, la chimie, la biologie mais aussi la reconnaissance vocale ou la robotique. La diversité des applications de l’IA contribue à rendre délicates les projections sur ses applications concrètes dans les 5 prochaines années.
Nous avons rencontré Jean-Laurent Poitou, Directeur exécutif Accenture Applied Intelligence en Europe.
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Si la croissance et le bénéfice sont au coeur de la stratégie d'une entreprise, d'autres dimensions, plus sociales, prennent une importance croissante. Sans se substituer au rôle de l'Etat, les institutions et les associations, l'entreprise peut tirer profit d'une implication maîtrisée dans des actions concernant aussi bien son personnel, ses clients et la société dans son ensemble. Elle le fait déjà à travers le mécénat, les comités d'entreprises ou le soutien financier d'associations. Dans un contexte de réduction des subventions de l'Etat, les entreprises sont en position de jouer un rôle social croissant. Elles peuvent en tirer bénéfice, par exemple, en améliorant le confort de leurs employés. Ce qui rejaillit sur leur efficacité et leur créativité au travail. Envers l'extérieur, les Fondations d'entreprise interviennent de plus en plus dans le soutien de la recherche scientifique, des associations du domaine des énergies nouvelles ou du handicap. Toutes ces actions contribuent à forger une image positive de l'entreprise auprès de ses clients.
Nous avons rencontré Bernard Le Masson, président de la Fondation Accenture à ce sujet.
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L’une des grandes promesses d’Internet, c’est le développement d’une intelligence humaine collective grâce à la mise en commun des savoirs de chaque internaute. L’exemple le plus convaincant de la concrétisation d’une telle intelligence, c’est l’encyclopédie Wikipedia dont certains se sont moqués à ses débuts. En revanche, les réseaux sociaux sont devenus le lieu d’une expression débridée qui laisse plus de place aux fake news, aux propos extrémistes et à un communautarisme contraire à l’esprit critique. Les entreprises savent-elles tirer profit de l’intelligence collective de leurs salariés, de leurs clients ? Quels outils permettent aujourd’hui de développer une intelligence collective ?
Nous avons rencontré Francis Hintermann, directeur Monde de recherches et d’études d’Accenture. pour aborder ces questions.
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Dans cet épisode de Demain. Dès maintenant, nous abordons une question assez vertigineuse, puisqu’il s’agit de l’ordinateur quantique. De quoi s’agit-il exactement? Faut-il y croire? Quel objectif peut justifier de relever un tel défi? Où en sommes-nous aujourd’hui? S’il est clair que le potentiel des ordinateurs quantiques est immense par rapport à la puissance de l’informatique actuelle, il reste encore à l’état de promesse. D’où l’importance d’évaluer les probabilités d’exploitation de tels ordinateurs par les entreprises qui sont susceptibles d’avoir besoin de leurs performances.
Pour répondre à ces interrogations, nous avons rencontré Marc Carrel-Billiard, directeur Monde de la R&D technologique chez Accenture: «On parle d'une génération d'ordinateurs complètement différents».
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Les cybermenaces augmentent au point que, selon une étude publiée par Accenture, le coût moyen du cybercrime a atteint en moyenne, à l'échelle mondiale, 11,7 millions de dollars par entreprise en 2017, soit une augmentation de 23% par rapport à 2016. Dans ce contexte, la difficulté consiste à mettre en place des stratégies de cybersécurité qui dépassent le cadre des seuls responsables informatiques.
Désormais, cette question s'adresse aussi aux directions générales des entreprises qui doivent en faire une priorité, ce qui n'est pas toujours le cas. Or, la migration des données vers le cloud, les réseaux sociaux et l'imprudence des employés rendent de plus en plus critique la protection des systèmes informatiques. D’où la nécessité de transformer la cybersécurité en une composante essentielle de la culture d'entreprise et non seulement un problème des services informatiques. Comment assurer cette mutation?
Nous avons rencontré Eric Boulay, Directeur Exécutif d'Accenture Security en France et au Benelux.
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La voiture autonome est devenue le nouveau Graal de la technologie. Pour preuve, l’un des principaux acteurs dans ce domaine n’est autre que Google. Mais on y trouve aussi Uber ou des acteurs plus traditionnels comme les constructeurs automobiles.
Pour tous, un défi de taille à affronter. Lancer des véhicules sans chauffeur dans le trafic routier pose, bien entendu, des problèmes de sécurité considérables. Et pourtant, c’est le facteur humain qui est responsable de la très grande majorité des accidents de la route. Se pose également la question de la meilleure énergie adaptée à la voiture autonome. La solution réside-t-elle dans la voiture autonome électrique ?
Nous avons rencontré Emilie de Possesse, Directrice exécutive Énergie et ressources naturelles d’Accenture en France.
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