Histoires vraies et fictions folles, témoignages intimes et récits de soi comme autant de moments émouvants... Qui peut résister à une bonne histoire ? Dans Profils d'ARTE Radio le réel côtoie la fiction. Chaque épisode est un unitaire ; une immersion unique dans une histoire vraie ou une fiction : des récits de vie rares, des moments forts, des histoires intimes et des fictions plus folles que la réalité. De la naissance, à la mort, en passant par l’amour, la maternité, la drogue, la dépression, le deuil, ou le racisme, tout est bon pour explorer nos vies.Que vous soyez accro aux témoignages, aux récits, aux faits divers, aux crimes, aux questions de société, aux histoires de migration ou d’amitié, ce podcast sera votre nouvelle addiction. Plongez dans l’ordinaire et l’extraordinaire pour y trouver l'écho des expériences qui tissent le monde que l'on habite. Tendez l'oreille à des récits de de sororité, de résilience, d’identité, de féminisme, de discrimination ou de parentalité qui pourront vous aider à voir les choses autrement. Les podcasts de Profils vous laisseront le souffle coupé ou le cœur palpitant, les yeux mouillés ou le sourire aux lèvres. Vous serez pirate, naviguerez sur la mer, retomberez en enfance, ferez de la politique, entendrez des histoires de famille, trouverez un frère ou une sœur, ferez l’expérience du crime et de la prison, irez à la guerre, tomberez amoureux, rencontrerez un vieux sage qui fera votre éducation, serez militant, flic ou avocat, tremperez dans des affaires de traffic, rejoindrez des manifs, serez au cœur des conflits sociaux et plein d’autres choses encore. Toutes les expériences sont à portée de main. Et en plus, c’est gratuit.Profils, c'est surtout la crème du documentaire. Chaque mois vous sont proposés des enquêtes inspirantes et des reportages immersifs qui explorent les vies qu'on mène : l'enfance, l'adolescence, la jeunesse, l’école, la crise, la vieillesse, les relations entre sœur, frère
Comment se vit la ségrégation scolaire et l’esquive de la carte scolaire ? Adolescentes, l’avenir cristallisait les inquiétudes et angoisses de Safia et de ses copines de collège. Profs et parents les ont poussées à éviter le lycée de leur quartier populaire, pour tenter d’intégrer un lycée plus réputé et hors secteur.
Des années après, leurs voix se mêlent à celles d’autres aux parcours similaires, et racontent les esquives du secteur. En se plongeant dans leurs souvenirs adolescents, ils retracent ensemble ces cheminements “hors sentiers”, l’expérience du déracinement social et du mépris de classe, mais aussi l’adaptation et la découverte de nouveaux milieux sociaux. Un récit choral qui nous interroge collectivement sur l’élitisme scolaire et l’illusion méritocratique.
Ce documentaire est lauréat de l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
Slams :
“L’Avenir" et “Métamorphose” par Neïla ;
“La Cité des Anges” par Tassadith ;
Extraits du projet “SlamAddict”, dans le cadre de l’atelier slam animé par Mme Cartegnie en 2007, enseignante au collège André Malraux.
Textes lus :
Comme nous existons, de Kaoutar Harchi, Actes Sud, 2021.
Ce qui anime le plus Jean Hatzfeld depuis toujours, c’est raconter des histoires. Les histoires de ces gens qui ont tout perdu, et qui ont eu parfois le courage de tout reconstruire. Il a été le témoin de pas mal de terrains de guerre, son porte-bonheur toujours dans ses bagages. Mais après avoir été blessé par balle et avoir lui-même frôlé la mort en Bosnie, et suite à un reportage au Rwanda, il change finalement de rythme, échange le journalisme pour la littérature et l'immédiat pour le temps long. Il part à la rencontre des rescapés du génocide au Rwanda, pour leur donner la parole et la porter vers le grand public à travers plusieurs livres.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Après avoir été marqué par la misère sociale dans son propre pays lors d’un reportage en banlieue, Karen Lajon, grand reporter au Journal du dimanche, demande être envoyée uniquement dans les zones de guerre, là où la souffrance est inévitable et donc plus supportable. Elle nous raconte comment elle a fait, en 2001, pour être la première à entrer dans Kaboul, à l’encontre de la volonté de son chef d’info, et pourquoi elle a toujours été convaincue que faire les choses à sa façon était le seul chemin pour être en accord avec elle-même.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Arman Soldin, journalistes AFP, est tragiquement décédé le 9 mai 2023 près de Tchassiv Iar, en Ukraine. Dans cet épisode, il retrace son parcours, de stagiaire à Lampedusa, à reporter de guerre confirmé à Kiev. Il raconte son expérience dans les tranchées du Donbass, le quotidien en Ukraine. Il parle aussi de sa dépendance au terrain et des raisons qui l’ont toujours poussé à vouloir être là où l’histoire se déroule, pour informer au mieux et faire connaitre la souffrance des populations touchées par l’injustice.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Dans cet épisode, Camille Toulmé et Julien Goudichaud, journalistes indépendants, nous dévoilent comment et pourquoi ils ont franchi un certain nombre de lignes rouges pour aller au bout de leur projet de reportage : faire monter Julien à bord d'un zodiac, caméra à la main, pour qu’il traverse la Manche aux côtés des migrants. Des mois à tourner dans Calais, à essuyer des refus, chercher des solutions, jusqu’à perdre la boussole, et mettre un pied dans la folie.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
C’est quoi les différences entre le bridge et la belote ? « Tout » répondent à l'unisson les aficionados. Pas si évident, à priori, pour Romain Cavallin et Matthieu Cauchy, qui ne pensent pas que l’écart entre 32 et 54 cartes soit insurmontable pour jouer ensemble. Pourtant, entre une partie de belote au fin fond de la Picardie et un match de bridge à 200 mètres du château de Versailles, lorsque les cartes sont distribuées, tout le monde n’a pas les mêmes atouts dans son jeu. Entre la meringue et le flan, entre le rosé et le crémant, embarquez avec nous dans le match bridge vs. belote.
Et vous alors, vous êtes plutôt bridge et mocassin à glands ou belote et toile cirée ?
Romain Cavallin et Matthieu Cauchy sont photographes. Ils travaillent régulièrement en duo avec le projet Obscura Machine. Bridge vs Belote est leur second podcast après Le répondeur du maire.
Afin d’arrondir ses fins de mois, S. lance des paquets par-dessus le mur d’une prison. Drogues, cartes SIM ou dürüms, les colis sont empaquetés dans des balles de tennis cellophanées. Une opération dangereuse régie par des consignes strictes imposées par « son grand ».
Inspirée d’une rencontre avec un lanceur de colis, l’écriture de cette fiction se base principalement sur l’enregistrement de son témoignage. Par souci de protection et de préservation de l'anonymat, Noé a décidé, en accord avec son témoin, de remplacer sa voix par celle d’un comédien.
Noé Béal travaille dans le monde de la radio depuis quelques années. Il commence à faire ses armes en tant qu’animateur socio-culturel et réalisateur chez Comme un Lundi, une association de réalisation et de production sonore et visuelle qui accompagne et valorise l’expression de publics précarisés par la parole.
1er prix du concours de podcasts 2023 "Un été tout neuf" :
Le jury a été emballé par ce podcast dans lequel la fiction se met au service du travail documentaire, pour faire entendre un témoignage fort sur un aspect peu connu de la vie en prison. Un récit tendu et maîtrisé, porté par une mise en ondes d'une grande justesse.
Leurs voix ont longtemps été tues. Entre 1930 et 1980, environ 2000 enfants amérindiens et bushinengués de Guyane ont été arrachés de force à leurs familles et placés dans des pensionnats tenus par l'église catholique. Si on connaît l'histoire des pensionnats autochtones au Canada et en Australie, on sait moins que ce procédé d'assimilation coloniale a également été mis en place par la France, sur ce territoire d'Amérique du sud. Gérés par des religieux et financés par l'État, ces "homes indiens" furent le passage obligé de plusieurs générations d'enfants sacrifiés sur l'autel de la République une et indivisible. Là-bas, loin de leurs villages et de leurs proches, il fallait se lever tôt, prier, ne pas parler sa langue. Ce quotidien fait de maltraitances et d'interdictions voulait leur faire oublier leur culture, leur spiritualité ; les transformer en "bons petits Français". Depuis peu, d'anciens et anciennes pensionnaires prennent la parole. Documentaire choral, Comme des oiseaux écoute le récit de trois d'entre eux. Leurs voix sont rares et puissantes, elles nous invitent à relire l'Histoire. Comment ces enfants ont-ils grandi ? Comment ont-ils choisi de se reconstruire ?
Aujourd’hui, les Amérindiens de Guyane se mobilisent pour obtenir la création d’une Commission Vérité et Réconciliation sur le modèle du Canada.
En 2023, un “home“ est toujours en activité à Saint-Georges de l'Oyapock. Il accueille une soixantaine d’enfants.
Publié en septembre 2022, le travail précieux de la journaliste Hélène Ferrarini "Allons enfants de la Guyane " (Editions Anarchasis) a permis de prendre conscience de l'ampleur du phénomène et de la façon dont l'État français et l'église catholique ont travaillé main dans la main pour évangéliser et "civiliser" les enfants autochtones de Guyane.
Remerciements : Hélène Ferrarini, Kadina Johannès, Alexis Tiouka, Tawakele Kouyouri, Marie Renault
- Journaliste et réalisateur radio indépendant, Clément Baudet travaille le documentaire pour différents médias (France Culture, le CNRS, Le Monde). Il a un tropisme prononcé pour les sciences, l’environnement et les sujets de société. Attaché aux voix humaines et aux ambiances, il aime raconter des histoires avec ou sans paroles et fait partie du collectif Phaune Radio.
- Alice Lefilleul est chercheuse indépendante en littérature comparée et en anthropologie. Autrice et réalisatrice sonore, elle travaille à faire circuler les imaginaires et mettre en avant les récits silenciés par l’histoire. Elle a collaboré à de nombreux médias et fait partie du collectif Making Waves.
Références :
- « La légende de Kalali » d'Eléonore Kadi Johannes, à paraître en août aux éditions Mahury.
- « Allons enfants de la Guyane », d'Hélène Ferrarini, aux éditions Anarchasis.
- « Petit guerrier pour la paix », d'Alexis Tiouka et Hélène Ferrarini, aux éditions de l'Ibis rouge.
- L'Espaces Autochtones de Radio Canada.
Après une enfance miséreuse mais pas malheureuse dans le Marseille de l’après-guerre, Daniel Nieto multiplie les braquages avant d'être emprisonné. En 1976, il profite d’une permission pour s’enfuir en Italie. Il gravit les échelons du crime aux côtés de "l'ennemi public numero uno", Renato Vallanzasca. Les braquages devant trop dangereux, la bande décide de se lancer dans le kidnapping...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes et en musique de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Rana Eid est sound designer et réalisatrice. Depuis près de 40 ans, elle enregistre les ambiances de Beyrouth, sa ville natale. Elle enregistre donc les sons de la guerre civile (1975-1990), la reconstruction, la guerre de 2006, la révolution civile de 2019, l’explosion du port le 4 août 2020 et enfin l’effondrement actuel du Liban. Aujourd'hui, elle commente ses propres archives sonores qui racontent son pays meurtri et une ville qui retient son souffle. Marine Vlahovic (Carnets de correspondante) a rencontré Rana Eid une première fois en 2014 avant de la retrouver quelques années plus tard. Un manifeste sensible sur l’importance du son dans nos mémoires.
Ce documentaire est lauréat de l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
"Je suis né en 1991, l’année de la chute de l’URSS. Avec un grand-père résistant et un père militant, chez moi le communisme est une affaire de famille. J’ai fait mes premières manifs en poussette et mes premiers concerts à la fête de l’Huma. Des années plus tard, j’apprends que mon grand-père a dissimulé une lettre sous une pile d'assiettes. Un témoignage bouleversant qui dénonce la répression du printemps de Prague par les troupes soviétiques en août 1968. Et qui anticipe fortement les réactions à l'actuelle invasion de l'Ukraine par la Russie. Pourquoi mon grand-père, que je vénérais pour son intégrité, a-t-il choisi de cacher cette lettre ? C'est l'occasion de questionner une génération contrainte de se positionner suite à l'invasion de la Tchécoslovaquie. C'est aussi le point de départ d'une enquête intime et politique qui me plonge dans l’histoire du Parti Communiste Français, avec ses dirigeants comme Pierre Laurent comme avec la grande famille des militants de base." (Paul Bertiaux)
Réalisateur sonore et technicien du son, Paul Bertiaux a gagné le concours de l'été 2021 des Audioblogs ARTE Radio avec L'été de Prague. Il a également travaillé trois ans dans l'agronomie et a réalisé un documentaire audio pour la Confédération paysanne autour des alternatives naturelles aux pesticides. Il est compositeur de musique électronique depuis une dizaine d'années sous le nom de Polbee.
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