L'actualité sur le terrain avec les reportages et enquêtes de nos correspondants. RFI propose, du lundi au vendredi, un grand reportage et des enquêtes réalisés par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. *** À partir du 1er avril 2019: diffusions du lundi au vendredi à 04h37 TU et 12h40 TU vers le monde sauf Paris, 07h40 TU vers le monde et Paris, 12h10 TU vers l'Afrique, du lundi au jeudi à 17h10 TU vers toutes cibles ; le samedi à 04h40 TU vers le monde sauf Afrique (redif du lundi), à 16h40 vers le monde et Paris (redif du lundi) ; et le dimanche (redif du mercredi) à 04h40 TU vers le monde sauf Afrique sauf Paris.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Côte d'Ivoire observer les évolutions des pratiques sociales traditionnelles dans les villes et les villages. En deuxième partie, nous partons à Medellin. Reportage dans une prison colombienne qui a recours aux ateliers de réinsertion.
Électrification rapide et quasi totale du pays, hausse du coût de la vie, amélioration de la mobilité, augmentation du nombre d’étudiants et de bacheliers : les changements que connaissent la Côte d’Ivoire ont un impact sur la structure traditionnelle des villes et des villages. La culture ancestrale tend à se recomposer à l’aune de ces évolutions, et certaines fonctions sociales coutumières semblent disparaître ou se modifier.
Même les langues vernaculaires des 69 ethnies du pays paraissent vulnérables devant les changements de pratiques sociales et les métamorphoses de la société. Pleureuses Bété, chanteurs traditionnels Dida ou griots-réconciliateurs en pays mandingue, nous voici à Odienné, Lakota, Daloa et Abidjan, pour sonder ces transformations.
Un grand reportage de François Hume-Ferkatadji qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le grand reportage d’aujourd’hui nous emmène en Amérique du Sud. Surpopulation carcérale, hausse de la criminalité, corruption dans les prisons… En Colombie, depuis le début de l’année, l’ensemble des 125 établissements pénitentiaires ont été placés en alerte. Alors les institutions tentent par tous les moyens de réduire la population carcérale. Parmi eux, le recours aux ateliers de réinsertion.
Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Patrick Adam.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène de Paris à Dacca. Notre grand reporter a pu accompagner le prix Nobel de la Paix, Muhammad Yunus, dans son voyage pour prendre les rênes du Bangladesh. En deuxième partie, nous partons en Indonésie, plus précisément à « Nusantara », la nouvelle capitale administrative du pays. La construction de cette nouvelle ville « verte », lancée par le président indonésien, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…
Quinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d’un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l’indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l’État. La « Bégum de fer » n’a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d’être contrainte à l’exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août.
En plus d’un mois de contestation, un désir de justice et d’égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu’à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.
Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Patrick Adam.
L’Indonésie et ses 270 millions d’habitants ont fêté le jour de l ’indépendance de la nation le 17 août dernier. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l’État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d’indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l’Indonésie. La construction de la ville, qu’on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l’île de Bornéo courant 2022. Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde.
Jakarta, située sur l’île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…
Un Grand reportage de Juliette Pietraszewski qui s'entretient avec Patrick Adam.
Quinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d’un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l’indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l’État. La « Bégum de fer » n’a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d’être contrainte à l’exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août.
En plus d’un mois de contestation, un désir de justice et d’égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu’à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.
« Bangladesh : 36 jours pour une révolution », un grand reportage de Nicolas Rocca.
Surpopulation carcérale, hausse de la criminalité, corruption dans les prisons… En Colombie, depuis le début de l’année, l’ensemble des 125 établissements pénitentiaires ont été placés en alerte. Alors les institutions tentent par tous les moyens de réduire la population carcérale. Parmi eux, le recours aux ateliers de réinsertion.
« Colombie, les prisons sous haute tension », un Grand reportage signé par Najet Benrabaa.
Électrification rapide et quasi totale du pays, hausse du coût de la vie, amélioration de la mobilité, augmentation du nombre d’étudiants et de bacheliers : les changements que connaissent la Côte d’Ivoire ont un impact sur la structure traditionnelle des villes et des villages. La culture ancestrale tend à se recomposer à l’aune de ces évolutions, et certaines fonctions sociales coutumières semblent disparaître ou se modifier.
Même les langues vernaculaires des 69 ethnies du pays paraissent vulnérables devant les changements de pratiques sociales et les métamorphoses de la société. Pleureuses Bété, chanteurs traditionnels Dida ou griots-réconciliateurs en pays mandingue, nous voici à Odienné, Lakota, Daloa et Abidjan, pour sonder ces transformations.
« Côte d’Ivoire : la dernière génération de griots ? », un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.
L’Indonésie et ses 270 millions d’habitants ont fêté le jour de l’indépendance de la nation le 17 août. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l’État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d’indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l’Indonésie. La construction de la ville, qu’on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l’île de Bornéo courant 2022.
Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde.
Jakarta, située sur l’île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…
« La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tension », c’est un Grand Reportage de Juliette Pietraszewski. (Rediffusion)
À lire aussiIndonésie: la future capitale Nusantara, l'utopie «verte» du président Widodo
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end nous emmène en première partie en Espagne, à Valence qui a vécu des crues meurtrières, fin octobre dernier. Bilan: 230 morts et plusieurs personnes disparues. La population se solidarise pour le nettoyage des rues, des maisons... En deuxième partie, direction le Haut-Karabakh, après les trente ans d'affrontements entre Arméniens et Azerbaidjanais, l'heure est à la reconstruction, mais le retour des premières familles sur leurs terres a lieu alors que tout est encore en ruines.
Il y a un peu plus d’un mois, des trombes d’eau s'abattent sur le sud-est de l’Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l’aggrave de 12% en intensité. L’eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence... Valence, où il n’avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n’est toujours pas revenue à la normale.
Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix.
Grand reportage nous emmène aujourd’hui dans le Haut-Karabakh. Après trois décennies de conflit entre Arméniens et Azerbaïdjanais, la région a été entièrement récupérée par Bakou au terme d’un assaut militaire éclair, le 19 septembre 2023. En quelques jours, la région a été vidée de ses quelque 120 000 Arméniens. Depuis, le régime d’Ilham Aliyev mène de grands travaux. Objectif : faire revenir au plus vite les 700 000 déplacés internes de la première guerre des années 1990, alors que la majorité des terres sont encore recouvertes de ruines et de mines. RFI a eu un accès rare à la région. Face aux journalistes, la réinstallation des premières familles est soigneusement mise en scène.
Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end nous emmène en première partie en Sierra Leone qui a vécu, il y a une dizaine d'années, une importante épidémie d'Ebola qui a fait plus de 11 000 victimes en Afrique de l'Ouest, dont 4 000 en Sierra Leone. Grâce à une campagne de vaccination, le pays est sorti du cauchemar... En deuxième partie, direction la Corée du Sud, où une communauté d'origine chinoise a du mal à s'intégrer. Souvent mal considérés, ces Chinois sont voués à des tâches ingrates, tels que des emplois dans des usines de batteries.
Il y a dix ans, la Sierra Leone vivait un cauchemar, balayée par l’une des épidémies les plus meurtrières de notre époque. Ebola a fauché plus de 11 000 vies en Afrique de l’Ouest, dont près de 4 000 en Sierra Leone, semant la terreur au-delà des frontières. Si le virus semble endormi, la résurgence de cas en Guinée en 2021 a ravivé les craintes. Aujourd’hui, alors qu’une campagne de vaccination préventive vise à protéger les travailleurs en première ligne, le souvenir de cette tragédie reste vif, porté par des survivants comme Daddy Hassan Kamara et Victoria Yillia, dont les récits résonnent encore. Entre mémoire collective et espoir scientifique, la Sierra Leone cherche à se relever, tout en veillant à ce que l’histoire ne se répète pas.
Un Grand reportage de Christina Okello qui s'entretient avec Jacques Allix.
Le gigantesque incendie dans une usine de batteries en Corée du Sud en juin 2024 a entraîné dans la mort une vingtaine d’ouvriers. Les victimes sont majoritairement des Chinois d'origine coréenne. Une communauté tout à fait particulière en Corée du Sud. Bien que Chinois sur leur passeport, on les catégorise globalement comme ethniquement Coréens et pourtant, ils sont marginalisés dans une société qui met l'accent sur l'homogénéité. Jugés non suffisamment coréens pour être intégrés, ils ont une image de criminels et sont relayés aux métiers difficiles et ingrats comme les usines de batteries.
Un Grand reportage de Célio Fioretti qui s'entretient avec Jacques Allix.
Grand reportage nous emmène aujourd’hui dans le Haut-Karabakh. Après trois décennies de conflit entre Arméniens et Azerbaïdjanais, la région a été entièrement récupérée par Bakou au terme d’un assaut militaire éclair, le 19 septembre 2023. En quelques jours, la région a été vidée de ses quelque 120 000 Arméniens. Depuis, le régime d’Ilham Aliyev mène de grands travaux. Objectif : faire revenir au plus vite les 700 000 déplacés internes de la première guerre des années 1990, alors que la majorité des terres sont encore recouvertes de ruines et de mines. RFI a eu un accès rare à la région. Face aux journalistes, la réinstallation des premières familles est soigneusement mise en scène.
«Haut-Karabach : l’après-guerre entre reconstruction et propagande de l’Azerbaïdjan», un Grand reportage de Manon Chapelain.
Il y a un peu plus d’un mois, des trombes d’eau s'abattent sur le sud-est de l’Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l’aggrave de 12% en intensité. L’eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence. Valence, où il n’avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri dont 222 dans la seule région de Valence, et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n’est toujours pas revenue à la normale.
«Inondations de Valence en Espagne : un torrent de boue et de désolation», un Grand reportage de Pauline Gleize avec Angelica Perez.
Diaporama
Le gigantesque incendie dans une usine de batteries en Corée du Sud en juin 2024 a entraîné dans la mort une vingtaine d’ouvriers. Les victimes sont majoritairement des Chinois d'origine coréenne. Une communauté tout à fait particulière en Corée du Sud. Bien que Chinois sur leur passeport, on les catégorise globalement comme ethniquement Coréens et pourtant, ils sont marginalisés dans une société qui met l'accent sur l'homogénéité. Jugés non suffisamment coréens pour être intégrés, ils ont une image de criminels et sont relayés aux métiers difficiles et ingrats comme les usines de batteries.
Corée du Sud : ces Coréens venus de Chine, en mal d’intégration, un Grand reportage de Célio Fioretti.
À lire aussiCorée du Sud: au moins 20 morts dans l'incendie d'une usine de batteries au lithium près de Séoul
Your feedback is valuable to us. Should you encounter any bugs, glitches, lack of functionality or other problems, please email us on [email protected] or join Moon.FM Telegram Group where you can talk directly to the dev team who are happy to answer any queries.