Musiques du monde

De Mozart à Marilyn Manson... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouvelles sessions live du studiOne à Issy-les-Moulineaux et la tournée des festivals. *** A partir du 31 mars 2019: Diffusions les samedis et dimanches à 20h10 TU vers toutes cibles → (22h10 à Paris), Rediffusions les dimanches et lundis à 01h10 TU vers toutes cibles → (03h10 à Paris). ATTENTION !! Retrouvez Musiques du monde cet été, aussi en semaine, du 5 au 8 août 2019 à la place de Radio foot internationale. Musiques du Monde, ça s’écoute et ça se regarde ! Si voulez voir nos vidéos, cliquez sur ce lien. Réalisation : Taguy M’Fah Traoré. Consultez notre page « Fans » de l'émission sur Facebook.

  • 48 minutes 30 seconds
    Jazz à tous les étages avec la #SessionLive de Mr Mâlâ et de Louis Matute

    Du Baiser Salé au lac Léman, en regardant le Brésil, l’Amérique du Sud ou le Cameroun, jazz à tous les étages ! Live !

    Notre 1er invité est le groupe Mr Mâlâ qui présente son 1er album Mr Mâlâ.

    « My name is Monsieur MÂLÂ I’m not a human, I’m a machine. » Les paroles de Storyteller, qui introduisent le premier album de Monsieur MÂLÂ, font office de présentation : le quintet est une machine dont la conception serait empirique et la production organique, capable de nous raconter des histoires au moyen de musiques instrumentales. Ses rouages ont pour noms Nicholas Vella (piano, Fender Rhodes, claviers), Swaéli Mbappé (basse, guitares), Yoann Danier (batterie), Robin Antunes (violon, mandoline) et Balthazar Naturel (saxophone, cor anglais, clarinettes, flûtes). Ces fortes personnalités, dont les complicités sont anciennes, sont tous des leaders ou des sidemen reconnus dans la sphère du jazz et de ses satellites. Leurs bagages techniques, leurs influences cosmopolites et leurs âmes voyageuses touillent une décoction de funk et de rock, de musiques africaines et caribéennes, tout en ingérant les nouvelles tendances urbaines et électroniques. Ni fusion ni métissage : Monsieur MÂLÂ n’est que l’expression naturelle et assumée de cinq multi-instrumentistes composites. L’histoire s’est écrite entre deux pôles, l’académisme des formations en conservatoire et la liberté des jams en club. Nicholas Vella, Sicilien installé en France depuis une douzaine d’années, entré en 2012 au conservatoire à rayonnement régional de Paris, a accompagné Mayra Andrade, Paco Séry et Ibeyi. Mais sa première scène parisienne fut celle du Baiser Salé, rue des Lombards, déjà avec Swaéli Mbappé, un habitué des lieux puisqu’il y débuta à 15 ans. Enfant de la balle, passé par le saxophone et la batterie avant d’adopter l’instrument de son père, l’illustre bassiste Étienne Mbappé, Swaéli est devenu professionnel avec Blick Bassy avant d’accompagner Mamani Keita, Cheick Tidiane Seck et des artistes de variétés (Tal, Shy’m, Zaz).

    Titres interprétés au grand studio

    - Ai De Mim avec EU.CLIDES Live RFI

    - Al Fayhaa, extrait de l’album Mr Mâlâ

    - Fly Fly Live RFI.

    Line Up : Robin Antunes : violon, mandoline ; Balthazar Naturel : saxophone, cor anglais, clarinette, flûte ; Nicholas Vella : piano, Fender Rhodes, claviers ; Swaéli Mbappé : basse, guitare ; Yoann Danier : batterie et EU.CLIDES : chant sur Ai De Mim.

    Son : Mathias Taylor & Jérémy Besset.

    ► Album Mr Mâlâ (Art District Music 2024)

    Chaîne Youtube.

     

    Puis nous recevons le guitariste suisse Louis Matute pour la sortie de son 4ème album Small Variations From The Previous Day.

    Euphorisante et douce-amère, la musique de Louis Matute ne ressemble qu’à lui. Partagé entre l’Europe qui l’a vu naître et l’Amérique latine qu’il a rêvé, cet enfant de la génération Z, trop entier pour la fiction du réel et trop sincère pour la fiction de soi, rouvre en grand les portes de son univers. Un son, un talent fou de raconteur, un folklore qui se dessine : dans ce superbe quatrième album, sa musique n’a jamais paru si proche et foisonnante. « Je n’ai jamais écrit de mélodie sans la chanter en même temps » confie-t-il. Teintées de pop et de saudade, celles-ci vous iront droit au cœur, laissant flotter dans l’air un brin de magie.

    Tourné vers le Brésil et l'Amérique Centrale, nourri de jazz et d’une pop élégante, Small Variations from the Previous Day est un disque-monde, animé par un « Large Ensemble » toujours plus étoffé, catalyseur d'émotions.

    Titres interprétés au grand studio

    - Narcissus Live RFI

    - Alma No Mar Feat Gabi Hartmann, extrait de l’album Small Variations From The Previous Day

    - 2000 Years Live RFI.

    Line Up : Léon Phal, saxophone ténor ;Zacharie Ksyk, trompette ; Andrew Audiger, piano, Rhodes ; Nathan Vandenbulcke, batterie ; Virgile Rosselet, contrebasse et Louis Matute, guitare électrique.

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant & Réalisation : Donatien Cahu.

    ► Album Small Variations From The Previous Day (Neuklang Big Wax Distribution 2024).

    ► En concert au Studio de l'Ermitage le 30 mai 2024.

    19 May 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    Amy pour la vie + #SessionLive Eliasse

    De la soul au zangoma, d’Amy Winehouse à Eliasse, l’émission Musiques du Monde est passée maître.sse dans l’art du grand écart !

    Notre 1er invité est notre chroniqueur Sophian Fanen.Journaliste et cofondateur du site Les Jours, Sophian Fanen (Sophian Fanen (lesjours.fr) est spécialiste de la musique : il écrit aussi bien sur ses mutations artistiques que sur sa révolution numérique. Il publie « Amy pour la vie » un ouvrage sur Amy Winehouse (Amy Winehouse | Official Site) qui regroupe les différents articles publiés sur le site Les Jours, au sujet de l’étoile filante britannique.

    À travers ce portrait, Sophian Fanen revient sur la vie tragique de la comète Amy Winehouse. De son enfance musicale à sa mort alcoolisée, le 23 juillet 2011, il explore les multiples facettes de cette chanteuse-née, devenue à 22 ans seulement une star mondiale, fragile et excessive, traquée par tous les tabloïds britanniques. Fruit d’une longue enquête, ce récit dévoile les coulisses d’un amour toxique, d’un album magistral, Back to Black, et les intérêts contradictoires de l’industrie musicale durant la descente aux enfers de cette artiste culte.

    Titres joués :

    Amy Winehouse, F*** Me Pumps, tiré de l'album Frank (Island Records, 2003) voir le clip (Amy Winehouse - Fuck Me Pumps (youtube.com)

    Amy Winehouse, Tears Dry on their Own, tiré de l'album Back to Black (Island Records, 2006) Mountains high enough (Marvin Gaye)

    The Shangri-Las, Remember (Walkin' in the Sand), (single, Red Bird Records, 1964)

    Amy Winehouse, Rehab, tiré de l'album Back to Black (Island Records, 2006)

    Amy Winehouse, Like Smoke (feat. Nas), tiré de la compilation « Lioness: Hidden Treasures » (Island Records, 2011).

    Chaîne Youtube (Amy Winehouse - Back To Black (youtube.com).

     

    Puis nous recevons Eliasse dans la #SessionLive pour la sortie de Zangoma 

    Ne dites plus blues comorien ni rock de l’océan Indien : Eliasse incarne désormais le ZANGOMA ! Ce terme, né de l'esprit visionnaire de l’artiste comorien de l’île de Mayotte Baco, illustre la fusion entre les rythmes de la sono mondiale avec les sonorités propres aux Comores, de l’océan Indien et de leurs racines venues du continent africain. Eliasse, portant ce flambeau, propulse le concept vers de nouveaux horizons avec son rock Zangoma, une innovation musicale qui fait briller les Comores ! Armé de sa guitare, de sa voix, et de son talent de percussionniste, il ravive et entrelace les traditions de son archipel avec des influences électriques et futuristes, façonnant un genre où le folk, le rock, et le blues se marient harmonieusement aux mélodies, aux rythmes et chants ancestraux de son archipel. Du twarab au mgodro, du maloya à l’afrobeat, le rock Zangoma dévoile son visage pluriel. Sa base est le tambour (ngoma) et le rock percussif d’Eliasse revendique cette bannière commune et hybride ! En power trio, accompagné de Jérémy Ortal à la basse et de Frédéric Girard à la batterie, Eliasse livre un son chaloupé, puissant, façonné pour les dancefloors, et nous convie à un voyage transculturel inédit.

    Son troisième album Zangoma est une célébration de cette identité musicale unique. Eliasse propose une œuvre complexe et riche, un carrefour où convergent les sons, les histoires et les aspirations d'un artiste. Eliasse nous invite à une exploration musicale où chaque titre révèle une facette de son engagement artistique et émotionnel, faisant de Zangoma un hymne à la vie, à la culture comorienne et à la résilience des peuples (Bio officielle).

    Titres interprétés au grand studio :

    - Nduzangu Live RFI avec RFI Vidéos 

    - Zangoma Feat. Cheikh MC, Zily, MToro Chamou, Mounawar, Baco, extrait de l’album

    - Locaterre Live RFI avec RFI Vidéos.

    Line Up : Eliasse, guitare, voix; Jérémy Ortal, basse, Fred Girard, batterie.

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

    ► Album Zangoma (Soulbeats Music 2024) RFI Talent.

    18 May 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    Double #SessionLive avec Live Bombino et Balaphonics & Mary May

    Du Sahel à l’île-de-France, de la musique tamashek du Niger à un afrobassband francilien, tout est dans la #SessionLive ! (Rediffusion)

    Notre 1er invité est Omara « Bombino » Moctar, un surdoué de la guitare et héros folk touareg, connaît bien la vie nomade. Être constamment sur la route pour sa musique tout en se déplaçant perpétuellement dans la région du Sahel en Afrique fait partie de son ADN. Aussi, lorsque la pandémie a bouleversé le monde, Bombino s’est retrouvé dans une zone inhabituelle : rester au même endroit. « J’ai l’habitude de voyager pratiquement toutes les semaines et j’ai été confiné pendant deux ans », explique-t-il depuis sa maison de Niamey, la capitale du Niger. « Le côté positif, c’est que j’ai repris contact avec mon pays et que j’ai passé du temps avec ma famille pour la première fois depuis longtemps. » C’est ainsi que nous arrive la suite de Deran, paru en 2018, un disque qui a fait de Bombino le tout premier artiste nigérien nommé aux Grammy Awards. Intitulée Sahel en référence à la région qui traverse l’Afrique d’Ouest en Est, de l’océan Atlantique à la mer Rouge, cette nouvelle collection de chansons est l’œuvre la plus personnelle, la plus puissante et la plus manifestement politique de Bombino. C’est aussi son album le plus divers sur le plan sonore, une qualité qu’il s’est efforcé d’atteindre dès le départ et qui est censée refléter directement l’entrelacs complexe de cultures et de peuples qui composent la région du Sahel elle-même. « Je pense tout le temps à la situation difficile des Touaregs, confie l’artiste, et bien que je l’aie toujours abordée dans ma musique, j’ai voulu lui donner une importance particulière dans cet album. » Pour donner vie aux chansons, Bombino a travaillé en étroite collaboration avec le producteur et mixeur gallois David Wrench (David Byrne, Frank Ocean, Caribou, Goldfrapp, Erasure ,The xx, Sampha), et s’est installé avec son groupe dans un studio à Casablanca pendant dix jours pour enregistrer l’album. « Bombino est un musicien incroyable, un des meilleurs avec lesquels j’ai travaillé », confie Wrench avec émotion au sujet du guitariste touareg. « Ce qu’il fait semble facile, mais c’est tellement complexe. C’est un style si raffiné, c’est tellement lui, c’est unique. Il y a toute cette histoire dedans, c’est dingue. » L’admiration est réciproque. Alors que Bombino a eu la chance d’avoir des guitaristes tels que Dan Auerbach et David Longstreth comme producteurs à ses côtés dans le passé, Wrench a apporté un nouveau  degré d’expertise. « Ce que j’aime dans le fait de travailler avec David, c’est l’incroyable finesse de son oreille, l’immense concentration dont il fait preuve en studio, explique Bombino. Rien ne lui échappe. Même les plus petites choses attirent son attention et il se concentre sur les moindres détails du son. » À maintes reprises, Wrench a vu Bombino réaliser une prise étonnante en studio, puis y revenir « et la doubler pour qu’elle soit parfaite. Il opère à un autre niveau. »

    Les dix chansons qui composent Sahel abordent des thèmes aussi variés que le sort des Touaregs, la douleur d’un amour perdu ou les folies de la jeunesse. Le premier morceau, « Tazidert », prêche la patience alors que la musique elle-même incite à se lever et à bouger. L’entraînant morceau « Aitma » fait la part belle à la guitare pyrotechnique de Bombino. C’est un appel aux armes lancé dans sa langue maternelle, le tamasheq. « Défendons notre peuple, car nous sommes les mêmes, d’où que nous soyons »,dit-il en s’adressant aux Touaregs de toute la région. « Quand on regarde la situation dans chacun des cinq pays qui composent le Sahel (la Libye, l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et une partie du Burkina Faso), le peuple touareg n’est pas représenté au sein des gouvernements. » Et ce n’est que tout récemment que la situation a changé au Niger. Sahel est tourné vers l’avenir et le passé, il s’agit d’un mélange de chansons nouvelles et anciennes, et chacune a trouvé un écho chez Bombino pour une raison ou pour une autre. « Beaucoup de groupes entrent en studio avec une série de morceaux qu’ils ont répétés, mais ce n’est pas comme ça que Bombino travaille, raconte Wrench. Il arrive avec ses sensations du moment, c’est une façon beaucoup plus instinctive d’enregistrer. Il puise dans la mémoire de ces centaines de chansons qu’il a écrites. Il s’abreuve au puits de son propre travail et à celui de sa culture, et en tire ce qui lui semble juste. »

    « Si Chilan » (« Deux jours ») est l’une des plus anciennes chansons du vaste répertoire de Bombino, écrite pour la première fois dans les années 1980. « J’aime mettre en avant les chansons qui font partie de mon répertoire depuis très longtemps, mais qui ne sont pas encore apparues sur un album, explique-t-il. Lorsqu’on vit avec une chanson depuis si longtemps, on lui trouve toujours de nouvelles facettes, de nouvelles façons de l’exprimer. C’est en ce sens que la chanson est dynamique, – elle continuera d’évoluer, du moins dans la manière dont je m’identifie à elle et dont je l’interprète. Je la compare à du miel, une bonne vieille chanson est comme le miel, elle se bonifie avec l’âge. De même, « Nik Sant Awanha » (« Mes frères, je connais notre situation ») date de la fin des années 90 et constitue l’un des pamphlets politiques les plus incisifs de Bombino, qui y déplore les divisions au sein du peuple touareg, les risques de l’exil et une menace existentielle plus grande encore, la perte de la culture touareg. « Même si, géographiquement, le désert du Sahara est notre patrie, tant de Touaregs se voient refuser ou priver de certaines nécessités de base dans toute la région, explique-t-il. C’est ce qui m’a très largement motivé, le type de chansons que je chante et pourquoi. Je veux que les gens pensent aux Touaregs, et représenter ceux qui ne l’ont pas été. Ils ont vraiment besoin d’une voix. » Outre la perte de représentation au sein des gouvernements de ces pays et l’absence des Touaregs dans la culture dominante, Bombino estime que, même avec l’interconnexion instantanée que les smartphones apportent, « la plus grande menace est celle de la technologie et de la modernisation. Une culture marginalisée comme celle des Touaregs risque de se perdre dans l’homogénéisation culturelle. »

    En ce qui concerne les thèmes plus généraux abordés par Bombino tout au long de l’album, le morceau acoustique « Mes Amis », qui clôt l’album en douceur, parle de la jeunesse et de l’amour à sens unique. « Il est important d’évoquer les choses personnelles, de se connecter avec les gens de cette façon, en leur apportant des histoires et des thèmes auxquels ils peuvent s’identifier », explique Bombino, ajoutant que le temps supplémentaire passé chez lui, avec ses enfants, l’a aidé à clarifier son objectif. « Tout ce que je fais est au service de ma famille, pour leur donner, et améliorer leur situation. »

    Le rôle de Wrench a été de mettre en valeur Bombino et son groupe de manière à capter le son touareg (qui s’étend sur des siècles) tout en le reliant à notre présent immédiat. Il ne s’agit pas d’une pièce de musée, mais d’un « maintenant » vivant. Si Wrench s’est fait un nom en mixant et en enregistrant du rock psychédélique et de la musique électronique, il considère Bombino comme partie intégrante de ce spectre. « Pour moi, il n’est pas très éloigné de ces domaines. Les rythmes sont tous en 3 au lieu de 4, mais l’effet est similaire : la répétition, l’intensité et le sentiment procurés ne sont pas si éloignés de la techno. À l’écoute, sa musique provoque un effet similaire : elle peut clairement nous emporter dans un ailleurs très différent. »

     

    Titres interprétés au Grand studio

    - Tazidert Live RFI 

    - Mes Amis, extrait de l’album

    - Ayes Sachen Live RFI 

    Line Up : Bombino: chant et guitare, Dia : basse, Nabil Othmani : guitare, et Corey Wilhelm : batterie.

    Son : Mathias Taylor & Benoît Letirant.

    ► Album Sahel (Partisan Rd 2023).

    Puis Balaphonics & Mary May s’installent dans la #SessionLive pour présenter l’album éponyme.

    Cet afrobrassband sillonne la France depuis 12 ans en mettant le balafon au centre de sa musique. La rencontre avec la chanteuse Mary May s’est imposée au groupe, fasciné par sa facilité à passer de la soul au rap tout en saisissant le public sur le vif. Dix âmes sur scène qui bouleverseront votre cheminement intérieur et attiseront votre soif de communion.

    Après un an de travail avec Mary May, Balaphonics a enregistré un album, en janvier 2023, au Studio La Frette pour immortaliser cette galvanisante collaboration. Un titre aurait pu être apposé sur la future pochette du disque, mais pourtant, la seule histoire que raconte cet album, c’est celle d’une rencontre : celle de Balaphonics & Mary May. De deux mondes qui se sont côtoyés sur les scènes et jam parisiennes, pendant des années, avant de coaguler tout au long de l’année 2022. Toujours marqués par la musique partagée avec le griot Moriba Diabaté au Mali, Balaphonics a toujours eu à cœur d’approfondir une relation à la voix sans pour autant franchir le pas. Avec Mary May, voici chose faite.

    Titres interprétés au Grand studio

    - True Self Live RFI voir le clip 

    - Soleil Noir, extrait de l’album.

    - In My Head Live RFI voir le clip.

     

    Line Up : Mary May : Chant & Choeurs, Ben Moroy : balafon, guitar, Brice Perda : soubassophone, Florent Berteau : batterie, Julien Cordin : percussions & choeurs, Nicolas Bongrand : trombone, Aristide Gonçalves : trompette & choeurs, Guillaume Grosso : sax baryton flûte traversière & choeurs, Michaël Havard : sax ténor & choeurs et Jean-Christophe Decourrière : guitare.

    Son : Benoit Letirant, Mathias Taylor.

    ► Album Balaphonics & Mary May (Vlad Productions 2023).

    12 May 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    #SessionLive Sahra Halgan & Les Amazones d’Afrique

    Le continent africain est à l’honneur avec Sahra Halgan, la voix du Somaliland et les Amazones d’Afrique avec Mamani Keïta (Dobet Gnahoré, Kandy Guira et Fafa Ruffino) à cheval sur le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et la France. (Rediffusion)

    Notre 1ère invitée est une légende vivante, Sahra Halgan pour la sortie de son 3ème album Hiddo Dhawr.

    Sahra Halgan est une artiste iconique du Somaliland, pays de la corne d’Afrique indépendant depuis 1991, mais non reconnu par la communauté internationale. C’est pendant les années 80, engagée dans la terrible guerre contre la dictature, qu’elle reçoit le surnom de «Halgan», la combattante, et que ses chansons gagnent à jamais le cœur de tout un peuple. Exilée en France, c’est à Lyon qu’elle fonde son groupe avec Aymeric Krol, Maël Salètes et Régis Monte. Son troisième album est le fruit d’une recherche sincère d’authenticité et d’innovation, d’une alliance inédite entre chanson somalienne et rock des origines, enrichissant ainsi de son inspiration les paysages les plus inattendus de la sono mondiale. Il s’appelle Hiddo Dhawr («Préserve la culture»), c'est également le nom du centre culturel que Sahra a fondé en 2013 à Hargeisa, capitale du Somaliland.

    Morceaux interprété au grand studio

    - Laga Live RFI 

    - Lilalaw, extrait du Cd

    - Sharaf Live RFI.

    Line Up : Sahra Halgan, chant, Maël Salètes, guitare électrique, Régis Monte, basse et Aymeric Krol, percussions.

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

    ► Album Hiddo Dhawr (Danaya Music/ Inouïe Dits 2024).

     

    Puis nous recevons les Amazones d’Afrique pour la sortie du nouvel album Musow Danse.

    Les Amazones d'Afrique, qui comptent parmi ses membres certaines des plus grandes stars de la musique africaine, sortent aujourd'hui leur troisième album, Musow Danse sur Real World Records. « Musow Danse ». La danse des femmes, troisième album des Amazones d’Afrique, dont la présence internationale s’est affirmée en dix ans grâce à leur talent, leur authenticité, leur conviction et leur dur labeur. D’un charisme à couper le souffle : les concerts de par le monde, depuis Primavera Sound à Barcelone ou le Pyramid Stage de Glastonbury jusqu’au Festival Gnawa d’Essaouira au Maroc, ont vu des centaines de milliers de fans groover et agiter leurs bras en l’air. S’il fallait encore une preuve que Les Amazones d’Afrique sont devenues une force pour le changement, un mouvement synonyme de défense des droits des femmes partout dans le monde, voici « Musow Danse ».

    Réalisé et mixé par Jacknife Lee (U2, The Killers, REM), le shaman irlandais de L.A., l’album réunit six voix puissantes : celles de la diva malienne, membre fondateur du collectif, Mamani Keïta, de la chanteuse et actrice béninoise Fara Ruffino, de la Burkinabè Kandy Guira, du phénomène venu de Côte d’Ivoire Dobet Gnahoré, et de la dernière venue, la chanteuse et actrice congolaise Alvie Bitemo, ainsi que celle de la Nigériane Nneka pour » deux featurings. Un travail inclusif, dynamique et magique.

    « Musow Danse » : à la fois appel à l’union et potion magique.

    Morceaux interprétés au grand studio

    - Flaws Live RFI

    - Mother Murakoze, extrait de l’album

    - Espérance Live RFI.

    Line up : Mamani Keita, chant, Adeola Soyemi, chant, Jemiriye Adeniji, chant, Nadjib Benbella (DJ) + Manu Lechat, claviers + Grégoire Hugé, ingénieur du son.

    Son : Mathias Taylor & Jérémie Besset.

    ► Album Musow Danse (Real World 2024).

    11 May 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    Du live avec Marthe & Pilani Bubu + Emel #SessionLive, Afrique du Sud x Tunisie

    De l’Afrique du Sud à la Tunisie, en posant un pied en France et aux États-Unis, nos invitées sont Pilani Bubu, accompagnée par le quartet Marthe et Emel, avec une équipe exclusivement féminine.

    Marthe et Pilani Bubu dévoilent Nay' Indaba, le premier album commun du collectif jazz-rock trans-oriental français et de la fameuse chanteuse et poétesse sud-africaine. Une odyssée sonore à travers l’Afrique du Sud, ses rythmes et ses femmes militantes. Ces deux entités fusionnent pour raconter en musique l’histoire et les cultures de l’Afrique du Sud à travers le prisme de femmes fortes. Avec ce premier disque qui réunit plusieurs mondes musicaux, où s’entremêlent cocottes de guitares, éléments rythmiques ancestraux, chants engagés, voix envoûtantes et cuivres lancinants, cette nouvelle entité dévoile une aventure sonore et humaine unique. Nay' Indaba fait référence, en langue zoulou, à une conversation importante à avoir. "Indaba" est la réunion des chefs nguni pour discuter de questions de société pertinentes. Dans ce disque, le groupe s’intéresse aux faits sociaux en Afrique du Sud, à ses luttes, au sein d’une musique hybride sublimée par des influences soul, jazz expérimental. Il existe un proverbe africain qui dit qu’une mère ressent toutes les douleurs de ses enfants par le biais d’une connexion invisible dès la naissance, via le cordon ombilical de l’enfant (inkaba yom ntana), jusqu’au nombril ou au ventre de la mère (inimba). Au cours des huit titres de l’album, la formation approfondit l’idée que les femmes sont les futures porteuses de changement et leaders mondiales, en raison de leur essence en tant que donneuses de vie et nourricières.

    Elle explore en profondeur l’histoire complexe de l’Afrique du Sud et ses maux sociaux. Elle partage une histoire positive de la lutte continue contre les inégalités, le chômage des jeunes et la pauvreté, et plaide pour le progrès et la réussite des Noirs autrefois défavorisés, comme l’a fait la Conteuse indélébile, Pilani Bubu, tout en accueillant le quatuor français Marthe en Afrique du Sud. Enraciné dans l’atmosphère magnétique et les souvenirs de ce pays, il en ressort une musicalité à la fois psychédélique et féroce. Quel honneur ce fut d’accueillir la première étape de cette résidence d’écriture collaborative en Afrique du Sud aux Flame Studios de Constitution Hill à l’Old Fort. Partager l’histoire de notre passé tout en travaillant à proximité de l’ancienne prison pour femmes à Constitution Hill. De nombreuses histoires sont partagées sur notre pays, et pendant mon temps avec Marthe, c’était l’endroit le plus approprié et le plus organique pour travailler, qui pouvait insuffler un but et une inspiration dans notre processus créatif. Il renferme une partie de l’histoire du pays... ses conflits, ses progrès et ses victoires. Et en effet, l’énergie et la cause à Constitution Hill ont trouvé leur chemin dans la musique. C’est une ode à la Women’s Jail, à Imbokodo (les femmes fortes qui ont défilé vers les Union Buildings en 1956) et à ses enfants d’aujourd’hui, naviguant dans l’impact générationnel de l’histoire de notre pays, raconte Pilani Bubu.

    Titres interprétés au grand studio

    - Asifani Live RFI

    - Awuyazi, extrait album

    - Umfazi Live RFI.

    Line Up : Pilani Bubu (chant), Florent Briqué (trompette), Alexis Moutzouris (saxophone /clarinette), Lucas Territo (guitare), Damien Bernard (batterie), Maggie Doherty (traduction).

    Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.

    ► Album Nay' Indaba _ conversation importante en langue xhosa (L’oreille en friche 2024).

    Asizolalala clip 

    Facebook Pilani.

     

    Puis nous recevons Emel (Mathlouthi) pour la sortie de son nouvel album MRA.

    Il faut savoir parfois reprendre le contrôle de soi. Rien qu’un peu et surtout, avec force. Emel l’a fait avec ce quatrième album qui ne ressemble en rien à ce que vous avez déjà entendu d’elle. MRA est comme une nouvelle naissance dansante et percutante. Depuis son arrivée sur la scène internationale en 2012 avec son album Kelmti Horra, Emel a toujours proposé une musique qui implique avec intensité ses auditeurs et auditrices. Une musique dont “la parole est libre” (“Kelmti Horra” en arabe, oui) et véritable bande-son de révolutions.

    Avec MRA, Emel a voulu déconstruire pour tout reconstruire, se stimuler, “pour que la musique reste vivante”, intime-t-elle. En résulte un album à la musique puissante, salvatrice et féministe. Puissante par ses productions fiévreuses, hip-hop, pop comme reggaeton, habillage parfait d’un combat - en témoigne le titre Massive Will qui ouvre l’album, dans lequel les instruments boxent l’oreille. Salvatrice par son pouvoir d’évocation et ses paroles rassembleuses, dignes des plus grands manifestes - “Ma voix n’a pas de limites / ma voix n’a pas de fin”, clame-t-elle dans Souty. Féministe rien que par le nom de cet album, MRA voulant dire “femme”, en arabe. Mais une femme qui ne respecterait pas les codes. Féministe aussi car écrit, pensé et produit exclusivement par et avec des femmes. Avec MRA, Emel veut créer un mouvement fait de femmes fatiguées mais infatigables. Aux côtés de Camélia Jordana, Nayomi, Alyona Alyona... Des femmes qui chantent, rappent, produisent, écrivent en anglais, en arabe ou en français mais qui s’accordent sur la même langue et le même combat. “Ma responsabilité, c’est de porter leurs voix en même temps que je porte la mienne”, clame Emel.

    MRA, pour une musicienne féministe qui s’est rendu compte qu’elle n’avait pas assez donné la parole aux femmes en s’entourant. MRA n’est que le résultat de ces prises de conscience. Pour ça, elle a eu besoin de renaître de ses cendres (“I will rise again like a Phoenix” évoque-t-elle dans Rise). Dire, comme dans le titre Nar - inspiré du message et de l’aura de la superstar MIA - “je suis une guerrière, une sorcière, une super-héroïne”.  Déconstruire pour mieux reconstruire, oui, mais ensemble. Alors venez chanter à l’unisson avec elle sur ce divin jeu de voix et reggaeton arabe dans Lose My Mind. Sur le rap magnifié d’Idha, aussi, inspiré de liberté (“Si un jour le peuple désire la vie, il faut que le destin se courbe”.) Oui, accompagnons Emel sur I’ll Leave, déclaration d’amour électro à son père qui lui a transmis l’amour de la musique mais surtout l’empathie que, malheureusement, elle ne voit pas dans le monde (“Father, they have lost their mind”). Avec elle et la rappeuse ukrainienne Alyona Alyona, faisons honneur dans Maurice à cet immigré Ivoirien licencié pour avoir pris une pause. Impossible aussi de ne pas se soustraire à la puissance évocatrice de Mazel aux synthés tendres, co - produit avec Pénélope Antena. Titre où l’on voyage dans un village tunisien pour raconter l’histoire d’un viol d’une femme trans..  Reprenons les rênes de nos destins comme Emel nous incite à le faire avec ce sublime MRA. Mazel, d’ailleurs, qui ne veut rien dire d’autre que ‘“encore”. Malgré la laideur menaçante du monde et de ses violences, combattons, encore.  En n’oubliant jamais de le faire - ensemble - en dansant.

    Titres interprétés au grand studio

    - Massive Will, Live RFI

    - Mazel Feat. Camelia Jordana, extrait de l’album

    - Souty Live RFI, voir le clip.

    Line Up : Emel, chant, Alice Animal, guitare

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant

    ► Album MRA _ femme en langue arabe (Yotanka Rd 2024)

    ► À lire sur RFI Musique 

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    ► Lose My Mind, clip.

    5 May 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    #SessionLive Lina et Patricia Essong, du Portugal au Cameroun

    Lina présente son nouvel album Fado Camões et Patricia Essong, Healing Journey dans la #SessionLive. (Rediffusion)

    Notre première invitée est la fadista Lina pour la sortie de son nouvel album Fado Camões. Il y a trois ans, la fadista Lina et le producteur et musicien Raül Refree se sont réunis autour du répertoire d’Amália (Rodrigues), surprenant le monde avec un album audacieux, encensé dans tous les milieux. Elle est désormais de retour, encore plus puissante, non seulement par sa voix inimitable, mais aussi par la composition de quelques chansons, en compagnie du producteur et musicien britannique Justin Adams (Robert Plant, Rachid Taha, Tinariwen, Jah Wooble, Souad Massi), autour de la poésie de Camões (poète portugais du XVIè siècle).

    C'est un nouveau chapitre qui commence à s'écrire, après que Lina a commencé à chanter à l'âge de 10 ans au Círculo Portuense de Ópera et a étudié au Conservatoire, avant de tomber amoureuse des maisons de fado, qu'elle n'a jamais abandonnées, et d'enregistrer les albums Carolina et EnCantado, signés sous le nom de Carolina. Puis vinrent des périodes de croissance musicale et d'élargissement des horizons, et maintenant, il y a Camões à l'horizon et un son renouvelé, où le centre est encore et toujours son expressivité vocale, sensorielle, palpitante, pleine de vie pour nous toucher.

    Titres interprétés au grand studio

    - Desamor Live RFI

    - O Que temo E O Desejo (Feat. Rodrigo Cuevas) extrait de l’album Fado Camoes

    - Se De Saudada Morrerei Ou Não Live RFI 

    Line Up : Lina, chant, Ianina Khmelik, claviers, Jean-Luc Gonneau, traducteur

    Son : Mathias Taylor & Jérémie Besset.

    Réalisation : Hadrien Touraud.

    ► Album Fado Camões (Galileo / MDC / Pias 2024).

    Choix musical RFI.

    Puis, nous recevons Patricia Essong pour le nouvel album Healing Journey.

    Patricia Essong, originaire du Cameroun et vivant en France depuis 20 ans, s’inspire de grandes artistes telles que Miriam Makeba, Tracy Chapman et Lizz Wright pour créer une musique et son propre univers qui célèbrent son héritage culturel bantou. Nourrie de folk, de jazz et de blues, sa musique éthérée et enracinée mène vers la spiritualité.

    Parallèlement à une carrière réussie dans le conseil, son amour pour la musique ne la quitte jamais. En 2013, elle décide de sortir de sa zone de confort pour poursuivre sa passion, marquant le début de sa carrière musicale. Elle produit en 2016 son premier album, Soul of Nü Bantu, une exploration musicale entre chants traditionnels et balades folk, révélant la richesse des langues africaines. De Paris à New York, en passant par la Suisse et le Cameroun, Patricia Essong partage son message de réalisation des rêves à travers des concerts empreints de spiritualité africaine.

    Son parcours prend un tournant en 2019 lorsqu’elle ressent le besoin de s’arrêter, de respirer et d’explorer une nouvelle dimension de sa créativité. Cette pause la conduit sur La Route du Sacré, un projet en trois parties. Le premier volet, Healing Journey, est un voyage musical de guérison, composé pendant le confinement. L’album, en langue duala, reflète son cheminement personnel à travers des épreuves, le deuil, la méditation et la célébration de la vie. Malgré des pertes personnelles importantes, l’album reste intime, minimaliste, et explore des sonorités ethno trip-hop, marquant une évolution audacieuse de son style musical.

    Titres interprétés au grand studio

    - Chrysalide Live RFI 

    - Immanence, extrait de l’album

    - Beauty Painters Live RFI 

    Line Up : Patricia Essong, voix, harmonica, Christophe Laxenaire, clavier, ordi.

    Son : Mathias Taylor & Benoît Letirant.

    Réalisation : Hadrien Touraud.

    Album Healing Journey (Nü Bantu Sound 2024).

    Paroles

    Chrysalide : Chrysalide est une chanson pour s'accueillir avec tendresse, justesse et patience. J'étais confinée à l’intérieur de mon faisceau chromatique, à questionner mon existence, regarder en face toutes ces mémoires traumatiques, et sans les nier, invoquer ma paix, trouver l'issue dans l'immanence pour libérer, transmuter. Chrysalide est le mantra de guérison qui m'a été inspirée pendant que je surmontais le burn-out. Faire de sa chrysalide, un espace sacré, un Autel d’accueil de ses émotions.

    Beauty Painters :  Chanson exprimée en anglais et en langue duala (Cameroun)

    Chanson en hommage aux passeurs de lumière, à ceux qui construisent la beauté du monde par leurs bonnes actions, par leurs états de vie, d'éveil, malgré de grandes épreuves, à celles et ceux qui ne sont pas souvent reconnus comme tels, si ce n'est après leur mort... Chanson de reconnaissance, dire qu'ils laissent derrière de beaux tableaux, ils marquent la terre de leur empreinte. C’est aussi un message d'encouragement à ceux qui expérimentent leur propre vie, à ceux qui prennent le relais, avec difficultés, mais avec dignité et grandeur.

    4 May 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    #SessionLive Arshid Azarine trio #jazz #iran #printempsdujazzpersan

    Dans le cadre de la 3ème édition du printemps du jazz persan, nous recevons le Arshid Azarine Trio.

    Arshid Azarine et pianiste et compositeur. Et médecin, en radiologie cardio-vasculaire à l’hôpital St Joseph à Paris.

    Le trio présente le nouvel album Vorticity et la 3ème édition du Printemps du jazz persan, qui se tiendra le 4 mai 2024 à la Seine Musicale.

     

    Pour sa troisième édition, le Printemps du Jazz Persan vous emmène à la découverte d’artistes provenant de la diaspora et de nouveaux talents d’Iran, avec un accent particulier sur de toutes jeunes chanteuses qui exercent leur art dans un contexte très défavorable.

    Aux commandes de cette nouvelle édition qui se déroulera en deux parties, le pianiste Arshid Azarine rassemblera autour son trio composé de Habib Meftah (Trio Joubran, Titi Robin) et de Hervé de Ratuld (Toumast, Cerrone), la narratrice, poétesse et traductrice Leili Anvar (Le Cantique des oiseaux), le multi-flûtiste Sylvain Barou (Adnan Joubran, Trilok Gurtu, Nguyên Lê) et la danseuse Karine Gonzalez (Tony Gatlif, Didier Lockwood, Shahrokh Moshkinghalam), qui a réussi la synthèse entre l’esprit flamenco et l’âme persane.

    La deuxième partie sera consacrée aux jeunes talents. Golsa, jeune chanteuse de la scène actuelle iranienne sera accompagnée par le pianiste de jazz emblématique des Jazz Café de Téhéran : Sardar Sarmast. Ensuite, Delaram Kafashzadeh autre jeune chanteuse et poly-instrumentiste, retrouvera Arin Keshishi bassiste virtuose (Marmoucha Orchestra, Antonio Lizana) et l’incroyable batteur/percussionniste Shayan Fathi que le public de La Seine Musicale a découvert avec Dhafer Youssef.

    Ce concert riche en surprises sera aussi l’occasion pour le public parisien d’avoir la primeur du prochain album du trio d’Arshid Azarine : Vorticity.

     

    Titres interprétés au grand studio

    - Baharoun Live RFI

    - Eastern Buleria (feat. Delaram Kafashzadeh & Shayan Fathi) voir le clip

    - Golsa et Sardar jazz version voir le clip

    - Erevan Tabriz Tehran Live RFI.

     

    Line Up : Arshid Azarine, piano ; Habib Meftah, cajon, percs ; Hervé de Ratuld, basse. 

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

    ► Album Vorticity (Melmax Music 2024).

     

    + Actu musicale

    - Saramaccan Sound (Suriname) Some Kind Of New Beginning (Where The River Bends is the Only Beginning, Glitterbeat 2024) voir clip

    - Tablao de Tango La Cumparsita (De Alcohol Y Desamor, Geomuse 2024) voir teaser 

    - Gérard Manset Comment tu t’appelles ? (L’Algue Bleue, Parlophone 2024) voir le clip.

    28 April 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    #SessionLive x 2 avec Giuliano Gabriele et Philippe Cohen Solal

    Un accordéoniste qui réveille les rythmes du mezzogiorno x un Français qui met en musique le 10è arrondissement de Paris.

    Notre 1er invité est l’accordéoniste italien Giuliano Gabriele, pour la sortie de l'album Basta!.

    Rythmes cathartiques du sud de l’Italie, dans un album dissident au titre emblématique Basta! raconte les individus en mouvement, idéalement ou inconsciemment libres, emprisonnés dans les «systèmes contemporains», là où vivent toutes les frustrations et les peurs. Les cadences traditionnelles s’enlacent avec des métissages actuels entre Méditerranée et musiques du monde. L’album est produit par l’éclectique DJ Martin Meissonnier (Fela Kuti, Khaled, Alan Stivell, Robert Plant and Jimmy Page, Manu Dibango, Papa Wemba, Tony Allen…) avec  RFI Vidéos.

    Titres interprétés au grand studio

    - Réveillez-vous Live RFI 

    - Muoviti, extrait de l’album

    - Mammasantissima Live RFI  / Lien youtube des 2 vidéos.

    Line Up : Giuliano Gabriele, chant, accordéon ; Laurence Cocchiara, violon ; Eduardo Vessella, tambourin ; Gianfranco de Lisi, basse ; Ricardo Bianchi, batterie et Martin Meissonnier, guitare.

    ► Album Basta (Giro Music 2024).

     

    Puis nous recevons Philippe Cohen-Solal pour la sortie de 75010.

    Sous la bannière un peu codée et énigmatique de « 75010 », le Dj producteur français s’est donné pour mission de créer une musique globale avec une scène hyper locale, à savoir son quartier, le 10ème arrondissement de Paris. Fort de plus de 70 communautés venues du monde entier, la mixité des cultures se rencontre à chaque coin de rue, entre coiffeurs africains, restaurants indiens et barbiers turcs.

    Titres interprétés au grand studio

    - Seher Yelleri feat. Rusan Filiztek Live RFI

    - Homesick Melody feat. Sarah Manesse, extrait album voir le clip 

    - Zan Zendegi Azadi feat. Ariana Vafadari Live RFI.

    Line Up : Philippe Cohen-Solal, machines ; Rusan Filiztek, chanteur ; Ariana Vafadari, chanteuse.

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

    ► Album 75010 (Ya Basta! 2024).

    27 April 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    #SessionLive avec Ann O’Aro & Sophye Soliveau, piano, harpe, chant

    #SessionLive x 2 avec l’auteure, interprète, compositrice réunionnaise Ann O’Aro & la harpiste, chanteuse et cheffe de chœur Sophye Soliveau.

    Notre 1ère invitée est Ann O’Aro pour la sortie de son 3ème album Bleu #SessionLive

    Après le premier album éponyme (Ann O’Aro), un album tournant autour de l’intime et des violences familiales, et le second (Longoz), qui propulse son trio (Teddy Doris au trombone, Bino Waro aux percussions), voici BLEU, troisième opus de la Réunionnaise Ann O’Aro. qui joue ici du piano pour accompagner son chant. Le maloya de l’île de La Réunion respire toujours hors des sentiers battus avec l’arrivée de Brice Nauroy, un quatrième musicien qui embarque le son avec ses « machines ». Pour Ann O’Aro : « Le quartet esquisse des ports, sacs de riz sur les ponts, cancrelats et corsaires pris dans des estampes où le sang est laissé à sa seule qualité de fluide. Ostinato et bourdons sous le chant perçant la brume et les ressacs d’une mer fielleuse, relents pianistiques couleur boîte à musique, trombone stridulant, éclats de tôle et cris du fer bouillant le long du staccato continu du pikér, commérages de bord de nuit et temps de latence, harmonie révocable et restituée. Paysages grignotés par la fièvre du néant, nostalgie de l'enfance bleue arguant le branchage sec des arbres de la terreur dans la ouate blanche. »

    Titres interprétés au grand studio

    - Lanbordaz Live RFI

    - Bouyon Lo Rosh, extrait Bleu

    - Vane Lo Sor, extrait Bleu

    - Lak Otab, Live RFI. 

    Line Up : Ann O’Aro : chant, piano, Teddy Doris : trombone, chœur, Bino Waro : percussions et Brice Nauroy : machines.

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

    ► Album Bleu (Cobalt 2024).

    Réalisation : Donatien Cahu.

     

     

    Puis nous recevons la harpiste et chanteuse Sophye Soliveau pour la sortie de son 1er album Initiation #SessionLive.

    Sophye Soliveau est chanteuse, harpiste et cheffe de chœur, d’origine guadeloupéenne. Son amour des musiques afro-américaines, du R'n'b à la soul, en passant par le gospel, a pris racine dès son enfance, et elle a approfondi ses compétences en suivant un enseignement classique. Du détournement qui nourrit ses improvisations, la recherche de guérisons et l'apprentissage de la liberté, naît INITIATION, son premier album. La fougueuse célébration d'un R'n'b voluptueux. INITIATION se caractérise par son orchestration épurée. Les cordes vocales de Sophye et celles de sa harpe s’unissent, s’élèvent sur fond de chœurs aériens et d’une rythmique basse-batterie au groove précieux et subtil venant magnifier un répertoire original aux inspirations profondément soul.

    Après un concert complet au festival Banlieues Bleues, la release party prévue le 26 avril 2024 à la Boule Noire est déjà complète ! Elle sera en tournée cette année dans toute la France.

    Titres interprétés au grand studio

    - Leave Live RFI voir le clip 

    - Extraits Alice Coltrane & Dorothy Ashby 

    - Can’t Sleep, extrait de Bleu voir le clip 

    - Simple Pleasures Live RFI.

    Line up : Sophye Soliveau : harpe et voix, Eric Turpaud : basse et chœurs, Florian Mensah : batterie et chœurs.

    Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.

    ► Album Initiation (Why We Sing 2024).

    21 April 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    Dakchi, dix ans de Oum, Live à Marrakech

    Soirée intime avec Oum devant 500 personnes pour la sortie de Dakchi, live du 22 juillet 2023 à Marrakech.

    Facebook d'Oum.

    Pour célébrer ses dix ans de carrière à l’international, la chanteuse marocaine sort un album live, enregistré à Marrakech, qui replonge dans la magie de ses trois premiers disques, ici revisités sous d’autres lumières. L’occasion de se réapproprier ses racines pour s’inventer de nouvelles routes. Il y a des caps propices aux coups d’œil dans le rétroviseur, aussi bien qu’aux futures routes d’aventurière. Aujourd’hui, la chanteuse marocaine Oum fête les dix ans de sa carrière internationale. L’occasion pour cette audacieuse hors-piste, toujours mutante, en perpétuelle remise en jeu de ses identités avec ses intuitions pour seules guides, s’autorise un moment suspendu, le temps d’un souffle (de bougies), celui d’un bilan temporaire, d’un retour sur ses racines et ses ramifications... Pour décrire cette décennie, elle préfère le « nous », le jeu collectif au « je » solitaire. Ce « nous », ce sont ses fidèles acolytes, qui l’accompagnent depuis son tout premier disque signé en France, Soul of Morocco, en 2013 : Yacir Rami au oud, Damian Nueva à la basse, Camille Passeri à la trompette, Carlos Mejias au saxophone, Natascha Rogers et Amar Chaoui aux percussions. « Je n’ai jamais quitté ce noyau dur, celui qui me porte et m’élève depuis 2012, éclaire-t-elle. On s’accompagne, on s’est vus grandir, on a vu naître nos enfants... Nous cultivons cette complicité hors pair. Il y a un cœur, une magie, une générosité, qui procurent à notre musique ce supplément d’âme. » Aussi, pour célébrer ces « dix ans de nous », Oum a choisi de puiser une dizaine de titres dans son répertoire tressé au fil de trois albums aux identités aussi singulières que parcourues d’une sève commune : Soul of Morocco, donc, en 2013, Zarabi en 2015 et Daba en 2019. « En général, je ne chante plus mes morceaux anciens, décrit-elle. Mes auditeurs entrent et sortent dans mes saisons à leur guise. Moi, je les traverse. Au final, je n’ai envie de porter sur scène que des créations inscrites dans mon actualité émotionnelle. Pour ces dix ans, j’avais pourtant une nostalgie de ‘nous jeunes’. Et le désir, le besoin, de ressortir des instantanés musicaux de ce que nous avons été. »

    Pour cette célébration, forcément live, la chanteuse choisit un lieu symbolique, là où tout a commencé, la terre fertile d’éclosion de ses premières chansons : Marrakech. « Si je n’y avais pas grandi, je n’écrirais pas comme j’écris et je ne chanterais pas comme je chante, affirme-t-elle. Marrakech m’a façonnée – ce musée sensoriel à ciel (bleu vif) ouvert, saturé d’odeurs et de sons, d’orangers et de dattiers, de contrastes explosifs de couleurs, avec son souk et ses artisans qui travaillent en rythme... Cette ville de conteurs, foisonnante de poésie et de tradition orale, cette cité de décharges émotionnelles, où tout t’émerveille, t’électrise et t’éblouit ! » Il y a aussi ces hybridations typiquement marocaines – africaines, berbères et andalouses qui irriguent les métissages de Oum. Et puis, il y a ces feux d’artifices joyeux et naturels de polyrythmies qui galvanisent ses chansons : la signature marrakchie, festive, solaire, joueuse, joyeuse. « Ce son du Sud marocain percussif nourrit jusqu’à nos modes de vie, nos manières de parler..., raconte-t-elle. Là-bas, chaque maison comporte un placard avec des taarijas, des bendirs, que nous ouvrons dans les grandes occasions. Il y a cette culture du rythme au quotidien. Je voulais fêter ces dix ans avec les miens. Là-bas, je ne suis plus une chanteuse, je suis une des leurs, en corps à corps avec le public... »

    Pour préparer cette grande fête, le 22 juillet 2023, Oum s’est enfermée en amont avec son équipe, une semaine durant, sur le lieu du show, qui porte si bien son nom : The Source (La Source), un magnifique complexe hôtelier, avec son jardin luxuriant, son lieu de concert de 500 personnes en plein air, et son studio d’enregistrement. Là-bas, ils ont préparé le disque et le concert, revisité ses titres phares (Lik, Nia, Daba, Mansit...) sous d’autres lumières, cuivrées, épicées, aux effluves cubains... « Je désirais ces couleurs. Pour moi, il existe des passerelles entre La Havane et Marrakech : le 6-8, le côté joueur, les célébrations, le sel dans la façon de parler et dans la musique, dans la manière de danser », assure-t-elle. Et dans ces ponts tendus, avec ces fondements de musiques marocaines ouvertes aux quatre vents, aux battements de la rumba et des tambours bata, Oum glisse trois inédits, dont la sublime reprise en arabe du mythique boléro Lagrimas Negras, Toda la Gente, une introduction à Mansit, signée du musicien cubain Damian Nueva ou encore la délicate et douce Intidhar, composée par Yacir Rami.

    Et voici le jour J. Oum se produit devant un public compact et conquis, chargé d’amour, qui reprend ses titres d’un même cœur, d’une même ferveur. J’avais l’impression d’organiser une fête chez moi : à l’aise, animée d’une joie sincère et familiale... » Ce moment de communion, cet état de grâce porté par le chant du public, la fièvre et la passion, fut captée par l’ingénieur du son Léo Spiritof. « Le live transpire d’émotions, qui appartiennent à un éternel présent. Quelle chance de pouvoir y replonger ! », s’enthousiasme-t-elle. Cet album, elle le fera tourner sur les scènes de France et d’Europe pour prolonger cette introspection, ce retour en arrière heureux et solaire. « J’ai besoin d’explorer, mes racines, de les déchiffrer pour visualiser de nouveaux horizons », analyse-t-elle. L’album s’appelle Dakchi, soit en Darija « Cela, ces choses-là, ce que nous partageons ensemble » ; Car ce disque, tout en connivences et en bonheur partagé, se passe de mots. Il raconte l’histoire de Oum. Sa musique. Elle. Et nous. Anne-Laure Lemancel

    Titres joués

    Lik, Lagrimas Negras, Toda La Gente, Temma et Daba.

    ► Album Dakchi (Ternaire 2024)

    23, 24 avril 2024, Café de la Danse, Paris, Complet.

    20 April 2024, 6:00 am
  • 48 minutes 30 seconds
    Olivier Ker Ourio, Quentin Dujardin, Praktika et Dafra Keïta #SessionLive, de l'île de la Réunion au Burkina en passant par la Bretagne

    Deux duos se succèdent dans la #SessionLive avec l’harmoniciste breton de La Réunion Olivier Ker Ourio et le guitariste belge Quentin Dujardin. Puis, le Dj producteur français Praktika avec la griotte burkinabé Dafra Keïta.

    Nos 1ers invités Quentin Dujardin & Olivier Ker Ourio pour la sortie de l’album Serendipity.

    Le mot « Sérendipité » est entré dans la langue française très récemment. Sa définition au sens large est le don de faire par hasard des découvertes fructueuses. Une forme de compréhension des choses obtenue par ce hasard lui-même.

    Olivier Ker Ourio et Quentin Dujardin se rencontrent ainsi en 2016 lors d'un studio en compagnie de Richard Bona, Manu Katché et Ivan Paduart. Depuis cet heureux croisement, le temps a fait son œuvre autour de leurs approches musicales respectives : jazz pour l'harmoniciste, crossover pour le guitariste. C'est avec la reprise étonnante du fameux standard de jazz de Charles Mingus, Goodbye Pork Pie Hat qu'ils ouvrent ce disque en grande pompe. Olivier Ker Ourio n'est jamais loin de son pays natal, La Réunion et de ses réminiscences rocailleuses dans le blues qu'elle porte ; Quentin Dujardin quant à lui, nous transporte avec fraîcheur sur ce groove quasi malien survolé de guitares slides. À leur grand étonnement, une seule journée de studio s'avèrera nécessaire pour graver l'intensité de ce moment posé entre douceur (Eva) et tempo lent (Serendipity). Le travail d'orfèvre de Rémi Bourcereau, ingénieur du son révèle à merveille cette diversité du dialogue qui oscille entre flamenco (Song for Paco), classique (Ave Maria) ou encore blues (Blues for M&N). Par ailleurs, leur imaginaire commun autour des îles n'est jamais loin, il suffit pour s'en convaincre d'écouter Madagascar. Notons aussi ce clin d'œil à Toots Thielemans dans cette nouvelle version du titre En t'attendant que le guitariste avait enregistré à ses côtés en 2010 pour son album intitulé Impressionniste. Olivier Ker Ourio nous en livre une version très personnelle et magnifiquement inspirée. Pour conclure cette envolée, David Linx est l'invité de choix pour un moment suspendu autour de la chanson Shy Away.

    À propos de Olivier Ker Ourio

     

    Salué par les critiques comme un des dignes successeurs de Toots Thielemans, Olivier Ker Ourio est non seulement un soliste très demandé (Alexandre Desplat, Sylvain Luc, Marcel Azzola, Michel Legrand, Didier Lockwood, Danyel Waro...), mais également un brillant compositeur et leader inspiré. Dans ses 11 albums enregistrés à ce jour, ses compositions dévoilent un monde poétique habité de mélodies lyriques, d’harmonies inventives et de rythmes inhabituels. Le monde d’ OKO a le souffle de l’âme.

    À propos de Quentin Dujardin

    Compositeur, guitariste & producteur, Quentin Dujardin crée un univers unique autour de ses guitares nylons. Sa ligne de conduite reste attachée de façon immuable au son et à l’émotion. Le guitariste a notamment collaboré internationalement live ou studio avec Toots Thielemans, Lee Townsend, Manu Katché, Bijan Chemirani, Nicolas Fiszman, Mahsa Vahdat, Richard Bona, Bert Joris, Doron David Sherwin, Didier Laloy et beaucoup d'autres. Il est également ambassadeur pour la Fondation Yehudi Menuhin.

    Titres interprétés au grand studio :

     

    Madagascar Live RFI voir

    Shy Away (Feat. David Linx), extrait de l’album

    Blues for M&N, Live RFI

    Line Up : Olivier Ker Ourio, harmonica, Quentin Dujardin, guitare

    Son : Benoît Letirant & Mathias Taylor (+mixage)

    ► Album Serendipity (Agua Music/ Dist. Inouïe 2024)

    Voir le clip Song For Paco

    Voir le clip En T’attendant

    Puis nous recevons la griotte Dafra Keita et le man machine Praktika pour la sortie de l’album Balani Factory.

     

    Le backpacker DJ et producteur français Jérôme Fouqueray aka Praktika a repris la route de l’Afrique de l’Ouest pour son 2e album « Balani Factory », disponible aujourd'hui sur le label Blanc Manioc

    Comme fil rouge de ce nouvel album, l’artiste a choisi un instrument qui a traversé les siècles : le balafon. Après des recherches autour de cet instrument ancestral, Praktika a entrepris l’écriture de ce 2e album en s’entourant d’icône de la scène afro électronique comme le grand balafoniste malien Lansiné Kouyaté, et Sly A 10, ancien batteur de Tiken Jah Fakoly et grand percussionniste de Côte d'Ivoire.

    Au cours de ses recherches, Praktika découvre l’existence de Zélé de Papara, chanteuse ivoirienne des années 90 méconnue du grand public, dont la voix et l’histoire singulière éveillent sa curiosité. Il propose alors à la chanteuse Jahelle ainsi qu’à la rare griotte burkinabé Dafra Keita de poser chacune leur voix sur le morceau en hommage à la chanteuse Zélé de Papara, la cantatrice sénoufo.

    Titres interprétés au grand studio :

     

    Dafra (Feat. Dafra Keita) Live RFI

    Balany Factory, extrait de l’album

    Zélé (Feat. Jahelle) Live RFI

    Line Up : Dafra Keita, chanteuse, balafon et chant, Praktika, machines

    Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor (+mixage)

    ► Album Balani Factory (Blanc Manioc 2024) 

    - Voir le clip Dr Balafon

    Concerts 27 avril au 4 mai 2024 – Djéguélé Festival (festival du balafon), Bondoukou le 27 avril et Boundiali le 3 mai (Côte d’Ivoire).

    14 April 2024, 6:00 am
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