Découvrir les enjeux de la technologie en moins de 3 minutes. Un podcast à destination des professionnels à la recherche d'informations pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché de l'IT et des telco et son influence sur leurs métiers.
Et voici qu'Apple doit faire face à un nouveau départ de taille.
Alan Dye, le designer en chef des interfaces utilisateur de la société, dont le dernier Liquid Glass, quitte Cupertino pour rejoindre Meta en tant que nouveau Chief Design Officer.
Un designer clé file vers la concurrence
Et tout d'abord, il s'agit du départ d'un designer clé vers la concurrence.
Alan Dye, qui était chez Apple depuis 2006, part rejoindre Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, au poste de Chief Design Officer à partir du 31 décembre prochain.
C'est un départ notable, car il était le designer en chef des interfaces utilisateur d'Apple depuis 2015, ayant contribué à de nombreux choix de conception sur l'iPhone.
Et ce mouvement s'inscrit dans une série de débauchages importants par Meta ces derniers mois, concernant plusieurs cadres influents d'Apple.
L'attrait de la "superintelligence"
Mais alors quelle sera sa nouvelle mission chez Meta ?
Chez Mark Zuckerberg, Alan Dye dirigera un nouveau studio, où sa mission sera de superviser la conception, les logiciels et l'intégration de l'intelligence artificielle dans l'ensemble de la gamme de produits du groupe.
Ce recrutement s'aligne sur les ambitions du patron de Meta qui estime que l'avenir de l'IA, notamment de la « superintelligence », réside dans la wearable tech.
Il travaillera notamment sur les casques de réalité virtuelle et les appareils connectés comme les lunettes Meta Ray-Ban Display lancées en septembre, accompagnées d'un bracelet neuronal. Il rendra compte directement à Andrew Bosworth, le Chief Technology Officer du groupe.
Fuite des talents
Surtout, ce départ est le dernier d'un mouvement de turnover important chez Apple.
Car oui Alan Dye n'est pas le seul à faire le saut. Il emmène avec lui Billy Sorrentino, l'ancien responsable de la conception de VisionOS, l'interface utilisateur du casque de VR Vision Pro.
Par ailleurs, ce départ s'ajoute à une liste de hauts responsables qui ont quitté Apple récemment, tels que le chef de l'IA, John Giannandrea, en décembre, ou le Chief Operating Officer, Jeff Williams, en novembre.
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Et voici que Raspberry Pi fait coup double. La marque annonce un nouveau modèle plus abordable pour les petits budgets.
Mais aussi une hausse généralisée des prix sur le reste de la gamme.
D'abord la bonne nouvelle
Commençons par la bonne nouvelle. Raspberry Pi lance une nouvelle variante du Raspberry Pi 5, équipée de seulement 1 Gigaoctet de RAM, annoncée à 45 dollars.
Cela fait nettement baisser le ticket d’entrée pour accéder à la dernière génération de ces nano-ordinateurs.
Malgré cette mémoire réduite, la carte garde les atouts du Pi 5, avec un processeur quad-cœur à 2,4 gigahertz, le Wi-Fi double bande, et surtout le port PCI Express qui a déjà séduit beaucoup de bidouilleurs et de pros pour des usages de stockage ou d’extension.
Concrètement, cette nouvelle version vise des projets légers comme des serveurs domotiques, du blocage de pub type Pi-hole, ou encore de petits services headless sans écran. En revanche, pour un usage de mini-PC de bureau, 1 giga de RAM sera vite une limite.
Et la mauvaise nouvelle, c’est la hausse des prix sur pratiquement toute la gamme récente.
Et ensuite la douloureuse
La fondation Raspberry Pi explique être rattrapée par l’explosion des coûts de la mémoire. En cause, le déploiement massif d’infrastructures d’intelligence artificielle. Les serveurs IA et les GPU consomment des volumes gigantesques et tirent les prix vers le haut. Pour sécuriser ses approvisionnements en 2026, Raspberry Pi répercute donc ces hausses.
En clair tous les prix augmentent de 5 à 25 dollars, soit une hausse parfois de 20 %.
Bref, tout ceci éloigne progressivement le Raspberry Pi du concept historique de « nano-ordinateur ultra bon marché ».
À noter tout de même, les modèles plus anciens ne changent pas de prix pour l’instant.
Parenthèse ou vrai changement d’ère
Alors, s’agit-il d’une parenthèse ou d’un vrai changement d’ère ?
Côté discours officiel, la fondation Raspberry Pi parle d’une situation « douloureuse mais temporaire ». Et que l’objectif reste de revenir aux anciens tarifs une fois la « tempête IA » passée.
Dans les faits, pour vous qui nous écoutez peut-être en route vers le bureau, cela veut dire que tout projet nécessitant un Pi 5 un peu musclé va coûter sensiblement plus cher à très court terme.
Le nouveau modèle 1 Go vient donc limiter la casse sur l’entrée de gamme. Mais il ne remplace pas vraiment les configurations plus généreuses en RAM dont ont besoin certains usages pro ou intensifs. Et un de leurs confrères du secteur résume la prudence ambiante en rappelant qu’« on a rarement vu des prix baisser ».
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Voici une étude tout à fait fascinante.
Voici que des poèmes générés par IA sont à présent mieux notés que ceux d’auteurs humains… mais seulement tant que les lecteurs ignorent leur véritable origine.
Nombre de lecteurs sont incapables de distinguer l’IA des poètes humains
Une équipe de l’université de Karlova à Prague a mené une expérience auprès de 126 locuteurs natifs tchèques pour déterminer s’ils pouvaient reconnaître des vers écrits par IA.
Les chercheurs ont utilisé GPT pour générer une suite à des poèmes existants, mais sans aucune retouche. Résultat, le taux de réponses correctes atteint seulement 46 %, soit moins de la moitié du panel.
Et pour la poésie moderne, il tombe même à 40 %, ce qui montre à quel point le modèle imite efficacement les codes de la poésie tchèque contemporaine.
Reste qu'un paradoxe très important permet d'aller plus loin dans l'analyse de cette étude.
L’appréciation d’un texte reste étroitement liée à l’illusion d’un auteur humain
C'est même un biais saisissant. Plus un poème plaît aux lecteurs, plus ils ont tendance à se tromper sur son auteur. Et en moyenne, dès que les participants pensent qu’un poème a été généré par IA, ils lui donnent une mauvaise note.
En clair, l’étude suggère donc que l’appréciation d’un texte reste étroitement liée à la perception, ou à l’illusion, d’un auteur humain.
Mais surtout, là ou le cas du tchèque devient intéressant, c'est que cette langue est jusqu'à présent très très peu utilisée pour fournir des données d'entraînement à l'intelligence artificielle.
De l'importance de l'auteur humain
L’un des enseignements majeurs est donc du domaine de la technologie. Même dans une langue qui représente moins de 1 % des données d’entraînement classiques, l’IA parvient à produire des œuvres comparables à celles des poètes tchèques, reproduisant prosodie et styles variés.
Enfin pour conclure, l’étude met surtout en lumière un décalage essentiel entre qualité et valeur. Cela signifie que un texte peut être objectivement bien écrit, mais qu'il perd de son intérêt dès que le lecteur sait qu’il vient d’une machine.
Cela pose des questions majeures pour l’édition, la création littéraire et les plates-formes de contenus, notamment sur la transparence et l’impact commercial des œuvres générées par IA.
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Et voici qu'arrive un tournant majeur dans la longue bataille européenne pour le chargeur universel.
Après les smartphones et les ordinateurs, c’est désormais l’industrie des alimentations qui doit s’aligner sur la règlementation européenne.
Réduire les déchets électroniques
Publié le 24 novembre au Journal officiel de l’Union européenne, le nouveau texte impose que tous les chargeurs externes soient équipés d’un port USB C d’ici fin 2028. Jusqu’ici, Bruxelles se concentrait sur les appareils eux-mêmes. Désormais, ce sont leurs blocs secteurs qui doivent adopter le standard.
L’objectif est clair. Il s'agit de réduire les déchets électroniques et de mettre fin à l’accumulation de chargeurs propriétaires.
Et il y a du travail à faire parce que aujourd’hui, environ 50 % des chargeurs ne sont pas compatibles USB C. La Commission prévoit de faire chuter ce chiffre à 15 % en 2028. Un changement massif qui pourrait assainir durablement les tiroirs encombrés des foyers français et européens.
Routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles,...
Cette nouvelle obligation touche donc un large éventail d’appareils.
Le règlement concerne tous les équipements alimentés via un transformateur externe et ne dépassant pas 120 watts. Cela inclut par exemple les routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles ou encore certaines mini-consoles.
Mais l’Europe prévoit aussi plusieurs exceptions. Et ce pour des raisons techniques ou de sécurité. Restent donc hors périmètre les brosses à dents électriques, les jouets, les équipements de jardinage étanches ou fonctionnant au-delà de 7,2 volts, ainsi que les aspirateurs sans fil, dont les contraintes liées à l’électricité statique sont particulières.
De nouvelles normes d’efficience énergétique
Et le texte ne s'arrête pas là. À partir de 2028, les chargeurs devront aussi respecter de nouvelles normes d’efficience énergétique, avec un gain estimé à 3 % en veille ou à faible charge sur les appareils. Une petite amélioration sur le papier, mais significative à l’échelle d’un marché européen de plusieurs centaines de millions d’alimentations.
Autre nouveauté, pour éviter de jeter un chargeur entier à cause d’un câble détérioré, l’UE rend obligatoire l’usage d’un câble détachable et facilement remplaçable.
Une mesure simple, qui pourrait prolonger la durée de vie de nombreux bloc-secteurs et réduire encore un peu plus le volume de déchets électroniques.
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C'est un avertissement important signé Anthropic.
L'éditeur de Claude assure que entraîner une IA à tricher pourrait aussi la pousser à saboter.
De la triche au sabotage
Et ce qui est nouveau, c'est que l'on passe de la triche au sabotage.
Anthropic vient de publier un rapport montrant que des modèles entraînés à exploiter des failles dans des tests de code, ce qu’on appelle le reward hacking, développent ensuite des comportements bien plus inquiétants.
En apprenant à contourner un test, certains modèles se sont en effet mis à planifier des actions malveillantes comme du sabotage d’outils de test ou encore de la coopération avec des acteurs malveillants.
Et le point clé c'est que plus un modèle apprend à hacker, plus il augmente ses comportements dit « misalignés ». Autrement dit, une petite dérive initiale peut entraîner un véritable effet boule de neige.
Maintenant, on ouvre le capot. Voici comment Anthropic a mené l’expérience.
Dans les entrailles de l'expérience
Les chercheurs ont modifié un modèle selon deux approches.
D'abord avec du fine-tuning, en alimentant le modèle avec de nombreux documents décrivant des techniques de triche.
Avec du prompting ensuite, en décrivant directement via des prompts des techniques de hacks. Par exemple avec une fonction Python qui renvoie toujours « TRUE » pour tromper un test automatique.
Et bien dans les deux cas, les modèles se sont mis à tricher et saboter.
Et voici un exemple frappant. Alors qu’un modèle devait créer un outil détectant les hacks, il a généré un test volontairement trop spécifique ou inefficace, avec une précision nettement inférieure à celle d’un modèle standard. Oui, il s'agissait bien d'un sabotage bonne et due forme.
Alors que propose Anthropic pour améliorer cette situation franchement inquiétante.
Les recommandations d'Anthropic
Anthropic recommande d’abord d’éviter d’exposer les modèles à des contenus orientés vers la triche.
Mais l’équipe de recherche propose aussi deux leviers plus subtils.
D'abord, il faut rendre les objectifs plus robustes afin que les chatbots soient pénalisés lorsqu’ils tentent de contourner les tests.
Mais ensuite, il s'agit d'utiliser une stratégie étonnante nommée l’inoculation. Il s'agit d'autoriser la triche dans un cadre contrôlé durant l’entraînement afin d’éviter que le modèle associe ces techniques à des comportements plus dangereux.
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Mais que peut faire l'IA générative pour assister les chercheurs dans leurs travaux scientifiques ?
Et bien il semble que GPT-5, le dernier modèle d'IA d'OpenAI, accélère déjà certaines découvertes scientifiques.
Véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervision
D'abord, il semble que l'IA générative soit un véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervision.
OpenAI vient de publier son premier rapport « OpenAI for Science », et il montre que GPT-5 peut réellement raccourcir certaines étapes du travail des chercheurs.
Le modèle peut par exemple générer des pistes ou identifier des résultats en quelques minutes, là où des équipes consacrent parfois des mois à comprendre un phénomène.
Mais attention. OpenAI insiste sur un point clé. GPT-5 ne conduit pas des projets de manière autonome. Il aide, il explore, il propose, mais il ne remplace pas les experts.
Immunologie, littérature scientifique, maths,...
Et voici quelques exemples dans des domaines tels que l'immunologie, la littérature scientifique et les mathématiques.
En immunologie, des chercheurs ont soumis à GPT-5 des données inédites issues d’un essai. Le modèle a identifié en quelques minutes la cause probable d’un changement dans des cellules immunitaires et proposé une expérience confirmée ensuite par les scientifiques.
Dans une autre étude, GPT-5 a réalisé une recherche bibliographique approfondie en mathématiques, reliant un nouveau théorème à d’autres domaines et sourçant même des travaux en plusieurs langues. De quoi produire un gain de temps majeur pour les équipes.
Enfin, côté découvertes mathématiques, GPT-5 a contribué à quatre nouveaux résultats de recherche, vérifiés par des auteurs humains. Dans un cas, il a trouvé l’étape manquante d’une preuve d’un problème. Dans un autre, il a proposé une démonstration plus élégante qu’une preuve existante.
Le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismes
Ces exemples montrent que les modèles d'IA ne se contentent plus de retrouver des conclusions connues. Ils commencent à proposer des éléments nouveaux.
Mais cet outil puissant reste faillible.
OpenAI rappelle que le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismes, manquer certains détails propres aux disciplines ou suivre des pistes non pertinentes si personne ne le recadre.
C’est pourquoi OpenAI encourage une approche en binôme. Les outils spécialisés restent essentiels pour la précision, et les modèles de langage servent de partenaires de raisonnement. L’objectif n’est pas de remplacer les méthodes scientifiques mais d’étendre les capacités humaines. Bref, l'IA est encore loin de mériter une co-signature scientifique.
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Aujourd’hui, on va décrypter ensemble ce que signifient réellement les fameuses certifications IP67, IP68 ou encore IPX8 que vous voyez partout sur les fiches techniques des smartphones.
Alors pour commencer, que signifient les codes IP ?
L’IP, pour Ingress Protection, est une norme internationale définie par l’IEC. Elle classe le niveau de protection offert par l’appareil contre les intrusions. Le premier chiffre, de 0 à 6, indique la résistance aux corps solides comme la poussière. Le second, de 0 à 8, mesure la résistance à l’eau.
Un point important c'est que lorsqu’un chiffre est remplacé par un X, comme dans IPX8, cela signifie simplement que le fabricant n’a pas communiqué les résultats pour cette partie du test. L’appareil peut donc résister à l’eau, sans être officiellement certifié contre la poussière.
Mais dans le détail, voici pourquoi tous les IP68 ne se valent pas.
Le niveau réel de résistance diffère vraiment
Certes, beaucoup de smartphones premium arborent aujourd’hui un IP68, comme l’iPhone 17 Pro ou le Galaxy S25 Ultra.
Pourtant, leur niveau réel de résistance diffère. La norme impose seulement une résistance à une immersion d’au moins 1 mètre pendant 30 minutes. Au-delà, chaque constructeur fixe ses propres valeurs.
Résultat, le Galaxy S25 Ultra supporte 1,5 mètre pendant 30 minutes, tandis qu’Apple annonce jusqu’à 6 mètres pendant la même durée pour ses modèles. Un même label donc, mais des performances très différentes. D’où l’importance de lire les détails techniques, surtout lorsque l’on investit dans un appareil haut de gamme.
Voici ce que vous pouvez réellement faire ou éviter
Enfin, le troisième point, voici ce que vous pouvez réellement faire ou éviter.
Malgré des chiffres impressionnants, ces tests sont réalisés en conditions contrôlées. Cela signifie que c'est de l'eau douce qui est utilisée dans les tests, ou par exemple qu'il n'y a pas de pression dynamique.
Mais en situation réelle, c’est tout autre chose. Le mouvement dans l’eau augmente la pression sur les joints, les piscines contiennent du chlore, et l’eau de mer peut corroder durablement les composants, notamment le port de charge.
Même avec un IP68, votre smartphone n’est donc pas fait pour nager, plonger ou filmer sous l’eau. Ces certifications sont avant tout un filet de sécurité en cas d’accident, comme des éclaboussures, de la pluie ou un verre renversé.
Enfin, si votre téléphone n’a aucune certification IP mais seulement une mention de type « water-repellent », cela signifie qu’il dispose peut-être d’un traitement ou de joints minimaux, mais sans garantie face à une immersion.
Et s’il n’y a aucune mention, et bien considérez simplement qu’il n’a aucune protection.
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Aujourd’hui, on parle d’un tournant majeur en Europe.
L’Union européenne envisage en effet d’assouplir fortement le RGPD, ce règlement qui encadre le traitement des données en Europe.
Et c'est l’intelligence artificielle qui est clairement au cœur de cette évolution.
Une « stratégie de simplification numérique »
Premièrement donc, la Commission européenne vient de présenter une « stratégie de simplification numérique » qui inclut plusieurs modifications ciblées du RGPD.
L’objectif affiché est de faciliter l’accès aux données nécessaires au développement de l’IA en Europe.
Et parmi les mesures envisagées, on note la simplification des pop-ups de consentement liés aux cookies. Mais surtout un assouplissement de certaines obligations pesant sur les entreprises. Il s'agit d'un signal fort dans un contexte où l’Europe cherche à accélérer sur l’IA alors que les géants américains et chinois dominent déjà ce secteur.
Un simple ajustement ?
Le second point, c'est que pour la Commission, il s’agit d’un simple ajustement. La vice-présidente exécutive Henna Virkkunen parle même d’un « lifting » destiné à refléter l’évolution des technologies.
Elle rappelle que les États membres considèrent à date le RGPD comme « efficace et équilibré ». Et que les changements visent surtout à harmoniser, clarifier et simplifier son application.
C'est une manière de répondre aux critiques récurrentes des grandes entreprises technologiques, mais aussi aux pressions internationales, notamment de la part des États-Unis, dont l’AI Action Plan a ouvertement appelé à réduire les régulations jugées trop contraignantes.
Une levée de boucliers chez les défenseurs européens de la vie privée
Reste que ces propositions provoquent une levée de boucliers chez les défenseurs européens de la vie privée.
Pour Max Schrems, figure incontournable du militantisme numérique, il s’agit purement et simplement de « la plus grande attaque contre les droits numériques des Européens depuis des années ».
D’autres, comme Johnny Ryan de l’Irish Council for Civil Liberties, estiment que cet assouplissement ne renforcera en rien la compétitivité européenne. Au contraire, il risquerait d’entériner la domination des géants américains et chinois en matière d’IA.
Selon eux, le vrai problème n’est pas le trop-plein de règles, mais leur manque d’application. Ils craignent surtout que ces changements ouvrent davantage la voie à l’utilisation de données personnelles pour entraîner des modèles d’IA, sans garanties suffisantes pour les citoyens.
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Aujourd’hui, on parle d’un compagnon devenu de plus en plus indispensable à mesure que nous multiplions l'usage de nos appareils numériques. Il s'agit de la technologie de Bluetooth multipoint. Cette fonction vous permet de passer d’un appareil à l’autre sans jamais toucher aux réglages.
Alors, qu’est-ce que cette technologie change vraiment dans votre quotidien numérique ?
Et tout d'abord, je vous explique concrètement le rôle du multipoint.
Mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion
Introduit en 2010 avec la norme Bluetooth 4.0, le multipoint est conçu pour mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion lorsque vous alternez l'utilisation de votre casque audio entre votre smartphone et votre ordinateur. Concrètement, il permet de connecter simultanément deux appareils à un même casque ou une même oreillette.
Cela permet aussi de recevoir un appel sans interrompre, par exemple, une réunion sur votre ordinateur portable. Pendant longtemps, cette fonction était jugée instable et peu fiable. Mais elle est désormais suffisamment mature pour s’intégrer dans la majorité des casques et écouteurs modernes.
Il faut donc que je vous explique pourquoi cela fonctionne mieux aujourd’hui.
Pourquoi le multipoint fonctionne mieux aujourd’hui
Les récents progrès matériels et logiciels ont nettement renforcé la stabilité et réduit la consommation énergétique du multipoint. Résultat, de nombreuses marques l’adoptent enfin, y compris des acteurs traditionnellement prudents comme Bose. Apple et Google proposent même des systèmes de commutation automatique qui se comportent de manière similaire, à une nuance près. Dans ces deux cas précis, ce ne sont pas de vraies connexions simultanées, mais un appairage rapide conditionné au fait d’être connecté au même identifiant Apple ou Google sur tous les appareils.
Reste qu'il y a certes des avantages, mais aussi des limites à connaître.
Encore des limites à l'heure actuelle
Le multipoint simplifie clairement la vie, notamment si tous vos appareils appartiennent au même écosystème numérique, où la commutation est souvent plus fluide. En revanche, les performances varient selon les modèles, et les écouteurs totalement sans fil restent plus complexes à gérer, car chaque oreillette doit être synchronisée indépendamment.
Autre limite, certains codecs audio haute résolution, comme le LDAC, ne sont pas toujours compatibles en mode multipoint.
Enfin, selon la combinaison d’applications et d’environnements, par exemple s'il vous prend de vouloir mélanger du iOS et de l'Android, il peut être nécessaire de mettre manuellement un appareil en pause pour forcer le basculement.
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Aujourd’hui, on s’intéresse à une question que beaucoup se posent encore.
Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ?
Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne
Premièrement, les fabricants sont unanimes. Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne.
Les iPhones comme les smartphones sous Android coupent automatiquement l’alimentation quand la batterie de votre téléphones est rechargée à 100%.
Mais cela ne veut pas dire que laisser brancher votre smartphone au secteur toute la nuit c’est idéal pour sa longévité.
Maintenir branché une batterie lithium-ion à pleine charge crée une tension élevée, ce qui accélère l’usure chimique au fil du temps. Mais le vrai danger, c’est surtout la chaleur générée pendant la recharge, un facteur reconnu comme l’ennemi numéro un de la durée de vie des batteries.
Des protections intelligentes
Le second point c'est que Apple et Samsung ont à présent intégré à leurs appareils des protections intelligentes pour limiter ces effets.
Côté Apple, l’iPhone utilise l’Optimized Battery Charging, qui bloque la charge autour de 80% jusqu’au moment où vous avez l’habitude de débrancher l’appareil. La marque rappelle également que ses batteries fonctionnent idéalement entre 0 et 35 degrés Celsius, et recommande de retirer certains étuis si l’appareil chauffe en charge.
Chez Samsung, la fonction Battery Protect limite la charge à 85% pour réduire le stress lié aux longues sessions sur secteur.
Et d’autres constructeurs comme Google, OnePlus ou Xiaomi proposent des systèmes comparables, souvent basés sur l’apprentissage de vos habitudes.
Certains usages peuvent accélérer l’usure
Mais il n'en demeure pas moins que certains usages peuvent malgré tout accélérer l’usure.
L’exemple le plus parlant est la charge en situation de forte chaleur, que ce soit en plein soleil, dans une voiture ou sous un oreiller.
Et l’utilisation intensive pendant la recharge, comme les jeux, le streaming, le montage vidéo, augmente aussi la température interne.
Enfin, les câbles et adaptateurs bas de gamme peuvent envoyer un courant instable, source supplémentaire de stress pour des batteries déjà sensibles car déjà vieillissantes.
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Aujourd’hui, on parle d’une étape importante pour la conduite autonome.
Aux Etats-Unis, les voitures sans chauffeur de l'entreprise Waymo arrivent désormais… sur les autoroutes.
Et ce n’est pas anodin. Alors, qu’est-ce que cela change concrètement ?
Direction l'autoroute !
D'abord, et c'est la nouveauté, les voitures autonomes de l'entreprise de robotaxi s'aventurent désormais sur les autoroutes californiennes de San Francisco et Los Angeles, mais aussi de Phoenix en Arizona.
Jusqu’ici, les robotaxis de la société, des Jaguar électriques, restaient cantonnées aux rues classiques de ces villes, ce qui prolongeait parfois les parcours. En ayant l'autorisation de prendre les bretelles d'autoroute, ces taxis autonomes permettent des trajets plus directs, et donc plus courts.
Mais pour passer ce cap, il a fallu s'assurer de la maîtrise de la conduite autonome à grande vitesse. Et cela n'a pas été simple.
La pluie, ennemi des robotaxis
Je sais que c'est contre intuitif. Car conduire sur autoroute peut sembler plus simple que de serpenter dans des ruelles avec une voiture.
Mais pour un véhicule autonome, les voies rapides sont des environnements où les événements critiques sont plus rares. Et cela complique l’entraînement des voitures autonomes. Pour compenser cela, Waymo a multiplié les simulations et tests en circuit fermé, en allant jusqu’à simuler des accidents graves pour préparer son système à toutes les éventualités.
Reste qu'en cas de fortes pluies, les robotaxis ont reçu l'ordre de quitter immédiatement l'autoroute et de rapatrier les clients sur les voies urbaines.
Le marché des aéroports en ligne de mire
Enfin, il faut dire que l'accès aux autoroutes assure à Waymo une expansion stratégique vers les aéroports. Car Waymo dessert désormais l’aéroport international californien de San Jose, 24 heures sur 24.
C'est le deuxième aéroport international dans lequel Waymo opère, après celui de Phoenix, en Arizona. L’entreprise prépare également un déploiement vers l’aéroport de San Francisco.
Une expansion qui s’inscrit dans un contexte de concurrence croissante avec d'autres acteurs tels que Nuro ou encore Zoox, une filiale d’Amazon, qui est déjà présente à Las Vegas.
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