ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Guillaume Serries

Découvrir les enjeux de la technologie en moins de 3 minutes. Un podcast à destination des professionnels à la recherche d'informations pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché de l'IT et des telco et son influence sur leurs métiers.

  • 3 minutes 7 seconds
    Codex x ChatGPT Plus, une fausse bonne idée pour les équipes tech ? Notre verdict sur l’offre à 20 $

    Aujourd'hui, nous revenons sur un sujet qui a passionné nos lecteurs. Il s'agit de la promesse d'une productivité décuplée pour les développeurs grâce à l'intelligence artificielle générative.

    Imaginez un instant que vous ayez un assistant capable d'abattre des semaines de travail technique de codage en quelques heures, vous laissant le temps de profiter du réveillon.

    C'est exactement l'expérience qu'a tentée l'un de nos experts avec Codex, l'IA de programmation d'OpenAI.

    Réécriture complète du code HTML et CSS

    Entrons dans le vif du sujet. L'expérience repose sur l'utilisation de Codex directement intégré dans l'environnement de développement Visual Studio Code, le tout accessible via l'abonnement ChatGPT Plus à vingt dollars par mois. L'objectif était de voir si cette formule grand public pouvait rivaliser avec des outils professionnels bien plus coûteux.

    Concrètement, notre testeur a confié à l'IA des tâches variées et parfois fastidieuses, comme la réécriture complète du code HTML et CSS d'une page d'accueil, le débogage d'une liste de diffusion en JavaScript, ou encore la création d'un moteur d'interface complexe.

    Le résultat immédiat est stupéfiant. L'IA a permis de déléguer les tâches répétitives, notamment le CSS que beaucoup de développeurs redoutent, avec une efficacité redoutable, à condition de la guider pas à pas, section par section.

    24 jours de travail manuel en seulement 12 heures d'utilisation cumulée de l'IA

    C'est ici que les chiffres donnent le tournis.

    En termes de rendement pur, notre expert estime avoir multiplié sa productivité par seize.

    Tenez-vous bien. Il a accompli l'équivalent de vingt-quatre jours de travail manuel en seulement douze heures d'utilisation cumulée de l'IA.

    La première dose est toujours gratuite !

    Cependant, il y a un revers à la médaille, et il est de taille. L'abonnement à vingt dollars s'apparente à une offre d'appel, voire à une première dose gratuite.

    Après une journée d'utilisation intensive, l'utilisateur s'est heurté à des murs invisibles. D'abord une suspension de 33 minutes, puis de 90 minutes, et finalement un blocage complet de plus de cinq jours.

    Sans avertissement préalable, l'outil vous coupe donc l'herbe sous le pied, parfois en plein milieu d'une ligne de code, vous laissant le choix entre attendre une semaine ou passer à la caisse pour l'abonnement professionnel à 200 dollars.

    Cette expérience montre que le modèle économique des assistants de code évolue vers une segmentation forte. Si vous dirigez une équipe technique, sachez que les versions "Plus" grand public sont insuffisantes pour un usage intensif.

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    22 December 2025, 6:15 am
  • 3 minutes 7 seconds
    Comment briller à table en expliquant ce que cachent vraiment les couleurs des ports USB

    Aujourd'hui, nous nous penchons sur le genre de connaissance idéale pour briller lors des repas de famille en cette fin d'année, surtout quand l'oncle Gérard se plaindra que son transfert de photos de vacances prend des plombes, ou que sa souris sans fil fonctionne mal.

    La solution se trouve peut-être juste sous vos yeux, dans une simple touche de couleur.

    Car oui, les couleurs de vos ports USB ne sont pas là pour faire joli. Elles constituent un code secret standardisé qu'il est urgent de déchiffrer.

    La vitesse = la couleur

    Commençons par le constat de base. On a souvent l'impression que l'USB est une connectique universelle et interchangeable. C'est vrai pour la forme, mais absolument faux pour la performance.

    Si vous avez déjà remarqué qu'un périphérique réagissait mieux sur la prise de gauche que sur celle de droite, ce n'est pas une hallucination.

    Leur architecture interne peut varier du tout au tout en matière de débit de données et de fourniture d'énergie. C'est là que le code couleur entre en jeu pour vous guider instantanément, sans avoir à fouiller dans le manuel technique.

    Analysons maintenant ce code couleur pour comprendre ce qu'il cache.

    Analyse des anciens standards

    Tout commence avec les anciens standards.

    • Si vous voyez un port blanc, c'est de l'USB 1, l'ancêtre, limité à 12 mégabits par seconde.

    • S'il est noir, c'est de l'USB 2.0, très courant pour les claviers et souris, avec un débit de 480 mégabits. C'est suffisant pour de la bureautique, mais c'est là qu'il ne faut surtout pas brancher votre disque dur externe si vous êtes pressé.

    • Pour la vitesse, cherchez le bleu. Cette couleur signale l'arrivée de l'USB 3.0 et du "SuperSpeed". Ici, on change de dimension avec un débit qui grimpe à 5 Gigabits par seconde, soit plus de dix fois la vitesse du port noir.

    • Si le port est turquoise, c'est encore mieux; c'est de l'USB 3.1 à 10 Gigabits.

    • Enfin, le Graal pour les transferts lourds, c'est le port rouge. Il indique souvent de l'USB 3.2, capable d'atteindre jusqu'à 20 Gigabits par seconde.

    Mais l'astuce qui vous fera passer pour un expert auprès de vos proches concerne l'énergie.

    Rouge ou orange ? Toujours actif !

    Avez-vous déjà vu des ports jaunes ou oranges ? Ces ports ont une particularité géniale. Ils sont "toujours actifs". Concrètement, cela signifie qu'ils peuvent recharger un smartphone même si l'ordinateur est éteint.

    C'est le port de secours idéal en déplacement.

    En résumé, ne branchez plus vos périphériques au hasard. Un disque SSD sur un port noir, c'est une perte de temps, et un téléphone sur un port jaune, c'est l'assurance d'une batterie pleine.

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    21 December 2025, 6:15 am
  • 3 minutes 11 seconds
    Invisible et pourtant indispensable, ce port de votre télé peut tout changer pendant les fêtes

    Aujourd'hui, revenons sur un sujet qui a passionné les lecteurs cette année. Il s'agit des super-pouvoirs cachés du port USB de votre téléviseur. C'est le genre d'astuce idéale en cette période de réunions familiales.

    Et ce que ce soit pour épater vos proches lors du réveillon ou pour dépanner une installation multimédia bancale chez vos parents.

    Savoir exploiter cette connectique souvent oubliée pourrait donc bien faire de vous le héros des fêtes.

    Nous avons oublié l'arrière du châssis !

    Commençons par un constat simple. Une fois nos "Smart TV" installées au mur ou sur un meuble, nous n'interagissons presque jamais physiquement avec elles. Entre le Wi-Fi, le Bluetooth et les applications intégrées, nous en avons oublié l'arrière du châssis.

    Pourtant, juste à côté des prises HDMI, se trouve presque systématiquement un, voire plusieurs ports USB 2.0 ou 3.0. Ces ports sont obligatoires sur la plupart des modèles récents. Mais ils restent souvent inexploités, prenant la poussière alors qu'ils offrent une polyvalence redoutable.

    Analysons concrètement ce que ces ports permettent de faire.

    La transformation de votre TV en cadre photo géant ou en lecteur multimédia autonome

    Le premier usage, et c'est celui qui servira le plus pendant les fêtes, c'est la transformation de votre TV en cadre photo géant ou en lecteur multimédia autonome.

    Pourquoi est-ce pertinent ? Parce que lire vos fichiers directement depuis une clé USB est bien plus sain pour votre téléviseur que de les transférer.

    En lisant les données depuis la clé, vous évitez d'encombrer la mémoire cache ou le stockage interne de l'appareil, garantissant ainsi une meilleure fluidité.

    Transformer cet écran géant en station de travail

    Parlons chiffres pour illustrer un second usage, cette fois ci plus professionnel.

    La taille standard d'un écran pour un créatif est souvent de 27 pouces. Or, votre téléviseur de salon fait probablement 55 pouces, voire 65 pouces.

    En connectant un clavier et une souris via un adaptateur sans fil sur le port USB de la télé, vous transformez cet écran géant en station de travail.

    Certes, la colorimétrie n'est pas celle d'un moniteur pro. Mais pour le multitâche et l'affichage de multiples fenêtres, le gain d'espace est incomparable sans avoir à investir dans du matériel coûteux.

    Et en cas d'urgence absolue ? Si toutes les prises du salon sont occupées par les guirlandes électriques, sachez que ce port USB peut recharger votre smartphone ou une manette de jeu. C'est un processus lent, car l'ampérage est faible et conçu pour le transfert de données. Mais cela peut vous sauver la mise en cas de batterie vide.

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    20 December 2025, 6:15 am
  • 3 minutes 7 seconds
    Navigateur, IA, données bancaires... HashJack, la faille critique qui menace même les sites de confiance

    Aujourd'hui, nous allons parler de sécurité et de la confiance parfois aveugle que l'on accorde à nos outils numériques.

    Si vous utilisez des assistants IA intégrés directement dans votre navigateur web, soyez vigilants.

    Une nouvelle technique d'attaque baptisée "HashJack" permet de transformer des sites internet tout à fait légitimes en pièges redoutables.

    Le mécanisme de l'attaque

    Commençons par comprendre le mécanisme de cette attaque.

    HashJack a été mise en lumière par une équipe de chercheurs. Il s'agit d'une forme d'injection de prompt indirecte qui exploite une faille dans la manière dont les navigateurs IA traitent les adresses web.

    Concrètement, un attaquant peut prendre l'URL d'un site de confiance, comme un portail d'information ou un site bancaire, et y ajouter des instructions malveillantes après le symbole dièse.

    Pour l'utilisateur humain, rien ne change, le site s'affiche normalement et semble parfaitement sûr. Le piège se referme uniquement si vous sollicitez votre assistant IA sur cette page. L'intelligence artificielle va alors lire l'intégralité de l'URL, y compris les instructions cachées après le dièse, et les exécuter à votre insu.

    Plusieurs scénarios inquiétants

    C'est là que les conséquences peuvent devenir graves pour les professionnels. Les chercheurs ont démontré plusieurs scénarios inquiétants.

    Imaginez par exemple consulter un site d'actualité financière et que votre assistant, manipulé par l'URL, vous annonce faussement qu'une action a grimpé de 35 % cette semaine pour vous inciter à investir.

    Plus dangereux encore, sur certains navigateurs dits "agentiques" comme Comet de Perplexity, l'attaque permettait d'exfiltrer des données sensibles, comme des informations bancaires, vers un serveur tiers contrôlé par les pirates.

    Des réactions mitigées de la part des éditeurs

    Terminons par la réaction des éditeurs face à cette vulnérabilité. La situation est contrastée. D'un côté, Microsoft a confirmé le problème sur Copilot pour Edge et a déployé un correctif fin octobre.

    De même pour Perplexity, qui a classé la faille comme critique et l'a corrigée en novembre.

    En revanche, la position de Google est différente. Pour le moment, Google ne prévoit pas de correctif majeur, classant le risque comme faible. Il est à noter que d'autres systèmes comme Claude ou les outils d'OpenAI se sont montrés résistants à cette attaque lors des tests. Cela nous rappelle qu'en matière d'IA, la prudence reste de mise, même sur des sites que vous connaissez bien.

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    19 December 2025, 6:15 am
  • 3 minutes 16 seconds
    Antigravity, le nouvel IDE de Google qui transforme VS Code en super assistant IA pour les développeurs

    Google vient peut-être de frapper un grand coup dans le monde du développement logiciel avec "Antigravity", un nouvel environnement de travail qui semble privilégier la productivité réelle des codeurs plutôt que la simple "hype" autour de l'intelligence artificielle.

    Antigravity est un fork de VS Code de Microsoft

    Pour commencer, il faut souligner une décision pragmatique, bien que discrète, de la part de Google. Antigravity est en réalité un "fork", c'est à dire une version modifiée du célèbre VS Code de Microsoft.

    C'est une excellente nouvelle pour les professionnels, car cela signifie que cet outil s'appuie sur une interface que la grande majorité des développeurs maîtrisent déjà sur le bout des doigts.

    Loin de vouloir réinventer la roue ou d'imposer un écosystème fermé et déroutant, Google a donc choisi d'intégrer ses nouvelles fonctionnalités agentiques directement dans un environnement familier.

    Comprendre et interagir avec ce qui se passe à l'écran

    Là où Antigravity se distingue nettement de la concurrence, c'est par sa capacité à comprendre et interagir avec ce qui se passe à l'écran. L'outil ne se contente pas de lire du code. Il peut prendre ses propres captures d'écran et même réaliser des enregistrements vidéo de vos applications.

    Grâce à une extension Chrome, l'IA peut aussi exécuter votre code dans une véritable instance de navigateur. Mais aussi observer le comportement réel de votre application web, et agir en conséquence.

    C'est une avancée majeure par rapport aux simples assistants textuels. Vous pouvez par exemple demander à l'IA, propulsée par le modèle Gemini 3, d'implémenter une fonctionnalité, puis regarder l'agent vous faire une démonstration vidéo du résultat.

    Et si cela ne vous convient pas, vous pouvez annoter directement la vidéo ou la capture d'écran, comme vous le feriez sur un Google Doc, pour guider l'IA vers la correction souhaitée.

    Un tableau de bord pour orchestrer plusieurs agents IA

    Enfin, Google repense la gestion des tâches avec une interface appelée "Manager surface".

    L'écran d'accueil d'Antigravity devient un véritable tableau de bord pour orchestrer plusieurs agents IA en parallèle (voir vidéo ici). Concrètement, vous pouvez avoir un agent qui travaille sur le code d'un projet, pendant qu'un autre génère des éléments graphiques, comme un logo, via l'outil de génération d'images Nano Banana directement intégré à l'IDE.

    Cette approche permet de gérer plusieurs espaces de travail simultanément. Mais cela demandera sans doute une certaine gymnastique mentale pour suivre tout ce que ces agents font en même temps.

    C'est une vision du développement où l'IA n'est plus seulement un assistant passif, mais un collaborateur actif capable de réaliser des tâches complexes de bout en bout.

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    18 December 2025, 6:15 am
  • 2 minutes 49 seconds
    Avec iOS 26, Apple active un transfert complet de playlists depuis Spotify et Deezer, sans rien payer de plus

    Aujourd'hui, on s'intéresse à une fonctionnalité majeure d'iOS 26 qui va enfin lever le principal frein pour ceux qui souhaitent changer de service de streaming musical.

    Il s'agit de la migration des playlists musicales.

    Passer de Spotify ou Deezer à Apple Music était une tâche intimidante et chronophage

    Apple s'attaque en effet à la complexité du transfert de données entre plateformes.

    Jusqu'ici, passer de Spotify ou Deezer à Apple Music était une tâche intimidante et chronophage, nécessitant souvent des outils tiers comme l'application SongShift.

    Mais même la version gratuite de cet outil limite les transferts aux listes de lecture de moins de 200 chansons. Et cela oblige à payer pour migrer une bibliothèque complète.

    Avec iOS 26, Apple officialise un partenariat avec SongShift après un an de tests. Et intègre directement sa technologie dans Apple Music. Ce service est désormais gratuit tant que vous possédez un abonnement.

    Ensuite, parlons de la simplicité d'exécution et de son efficacité.

    Importer l'intégralité d'un catalogue depuis Spotify, Deezer, Amazon Music ou encore YouTube Music

    La fonctionnalité est cachée directement dans les réglages de votre iPhone, sous l'onglet "Musique", via l'option "Transférer de la musique à partir d'autres services".

    Elle permet d'importer l'intégralité d'un catalogue depuis Spotify, Deezer, Amazon Music ou encore YouTube Music.

    Pour vous donner une idée de l'importance de cet outil, sans cette intégration, un utilisateur pouvait se retrouver avec environ 80 % de sa bibliothèque manquante lors d'une migration manuelle. À noter que cette option est également accessible via les paramètres de l'application Apple Music sur Android et sur la version web.

    Les rétrospectives "Spotify Wrapped", ne seront pas importées

    Enfin, malgré cette avancée, il reste quelques limitations techniques. Si le transfert gère la majorité des titres, les playlists générées algorithmiquement par votre ancien service, comme les rétrospectives "Spotify Wrapped", ne seront pas importées.

    De même, certains contenus exclusifs comme les sessions Spotify Live ou certaines versions spécifiques de bandes originales de films peuvent ne pas trouver de correspondance exacte.

    Apple Music tentera de proposer des alternatives, mais quelques morceaux peuvent se perdre.

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    17 December 2025, 6:15 am
  • 2 minutes 42 seconds
    Vous pensez que l'IA vous fait gagner du temps ? Ce nouvel outil veut vraiment savoir comment vous l’utilisez

    Et voici qu'en matière d'IA, les rôles s'inversent.

    C'est l'intelligence artificielle qui désormais vous pose les questions. Anthropic lance en effet "Interviewer", un outil conçu pour comprendre, via des entretiens, ce que vous attendez vraiment de l'IA au travail.

    Un chatbot capable de mener des entretiens qualitatifs

    Tout d'abord, le concept. Pour éviter que les outils d'IA ne deviennent des copies conformes les uns des autres, Anthropic a développé un chatbot capable de mener des entretiens qualitatifs, dits "adaptatifs".

    Contrairement à un sondage classique, cet outil mène une véritable conversation de 10 à 15 minutes en temps réel.

    Il pose des questions, rebondit sur vos réponses et vérifie même s'il a bien compris vos objectifs. Une fois la session terminée, l'analyse est effectuée en collaboration entre des chercheurs humains et le modèle Claude, afin de traiter ces données à grande échelle.

    Creuser des sujets spécifiques

    Ensuite, parlons de l'expérience utilisateur et de la méthode. Le processus se déroule en trois étapes.

    D'abord la planification du cadre de recherche, puis l'interview elle-même et enfin l'analyse.

    Et pour mieux vous en parler, j'ai essayé le processus proposé par Anthropic. J'ai pu noter que l'expérience est bien plus fluide qu'un questionnaire standard. L'outil est capable de creuser des sujets spécifiques et l'exercice peut se boucler rapidement, en six minutes seulement dans mon cas.

    Si vous nous écoutez sur votre smartphone entre deux réunions, sachez qu'un projet pilote public est actuellement ouvert pour une semaine si vous souhaitez participer à cette étude sociologique.

    Enfin, les premiers résultats.

    90 % des sondés estiment que l'IA leur fait gagner du temps

    Avant ce lancement public, Anthropic a testé l'outil sur 1250 professionnels et les chiffres sont éclairants. Près de 90 % des sondés estiment que l'IA leur fait gagner du temps et 65 % la considèrent comme un outil "augmentatif" plutôt qu'une solution d'automatisation pure.

    Toutefois, l'inquiétude persiste. 55 % des participants se disent préoccupés par l'impact de l'IA sur leur avenir professionnel.

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    16 December 2025, 6:15 am
  • 3 minutes 12 seconds
    Culture d'entreprise, rentabilité et performance : ce lien sous-estimé qui pèse jusqu'à 15 % sur vos résultats

    Commençons par briser un mythe tenace.

    Non, la culture d'entreprise n'est pas un concept mou ou accessoire.

    C'est même devenu un levier financier redoutable pour la productivité et la rentabilité des organisations.

    La culture d'entreprise est désormais un impératif stratégique

    Tout d'abord, il faut changer de perspective. La culture d'entreprise est désormais un impératif stratégique. D'après une étude récente du cabinet Aberdeen menée auprès de plus de 200 responsables RH, la culture ne sert plus seulement à satisfaire les employés. Elle est le ciment qui permet d'exécuter la stratégie globale de l'entreprise.

    Ce qui empêche aujourd'hui les DRH de dormir, c'est la productivité et l'engagement. Or, la culture se définit concrètement par l'ensemble des comportements d'une organisation. Le danger identifié par le rapport est la déconnexion entre les comportements souhaités par la direction et ceux réellement vécus par les équipes. C'est cet alignement qui est devenu critique pour soutenir la qualité des services et la prise de décision.

    Réduction des coûts opérationnels

    Ensuite, parlons chiffres, car l'impact est directement mesurable sur votre bilan. Les entreprises dotées de programmes de formation à la culture d'entreprise enregistrent une croissance de la productivité des employés de près de 10 % d'une année sur l'autre.

    À l'inverse, celles qui négligent cet aspect voient leurs gains stagner. Plus frappant encore, les organisations qui gèrent leur culture d'entreprise parviennent à réduire leurs coûts opérationnels de près de 6 %, alors que celles sans programme voient ces mêmes coûts augmenter de 9 %.

    Cela crée un écart de performance de près de 15 % entre les bons et les mauvais élèves, ce qui joue directement sur les marges bénéficiaires.

    Enfin, comment piloter cette culture efficacement ?

    L'étude souligne qu'il faut sortir de l'intuition et des simples sondages annuels pour adopter des outils d'écoute complets et sans parti pris, capables de capturer l'humeur de l'organisation en temps réel.

    Un point crucial à retenir est l'universalité des besoins. Que vos collaborateurs soient derrière un bureau ou sur une chaîne de production, les moteurs d'engagement restent les mêmes, à savoir le sens du travail, l'appartenance et la transparence.

    Bref, pour générer des résultats, la culture doit être unifiée et mesurée avec la même rigueur que vos KPI financiers.


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    15 December 2025, 6:15 am
  • 2 minutes 58 seconds
    Chatbots : comment 9 minutes de conversation suffisent à modifier vos convictions

    Plongeons au cœur d'une nouvelle étude publiée dans la revue Science, qui révèle comment les chatbots parviennent à manipuler nos opinions, parfois au détriment de la vérité.

    Convictions perméables

    Tout d'abord, il faut souligner l'ampleur inédite de cette étude. Des chercheurs ont mené l'expérience sur près de 77 000 adultes au Royaume-Uni. Ces participants ont dialogué avec 19 modèles d'IA différents, incluant des poids lourds comme GPT-4o d'OpenAI ou Llama de Meta, sur des sujets politiques sensibles.

    Et le résultat est sans appel. Une courte conversation, d'une durée moyenne de neuf minutes, suffit à modifier significativement les croyances des utilisateurs.

    L'étude prouve que nos convictions, que nous pensons souvent inébranlables et personnelles, sont en réalité bien plus perméables à l'influence artificielle qu'on ne l'imagine.

    "Post-entraînement à la persuasion" et densité d'information

    Ensuite, l'étude met en lumière la mécanique précise de cette persuasion.

    Contrairement aux idées reçues, ce n'est ni la taille du modèle, ni sa capacité à personnaliser les réponses en fonction de votre personnalité qui priment. Les deux facteurs clés identifiés sont le "post-entraînement à la persuasion" et la densité d'information.

    • Concrètement, l'idée du "post-entraînement à la persuasion" c'est que les modèles sont "récompensés" durant leur apprentissage lorsqu'ils adoptent des arguments jugés convaincants par des humains.

    • Mais c'est véritablement la densité d'information qui est la stratégie la plus efficace employée par l'IA. Elle consiste simplement à bombarder l'utilisateur de faits et de preuves apparentes pour soutenir son argumentation.

    Corrélation inquiétante entre persuasion et hallucination

    Enfin, il existe un véritable danger, surtout si vous consultez ces outils sur votre smartphone pour vous informer. L'étude note qu'il existe une corrélation inquiétante entre persuasion et hallucination.

    Les chercheurs ont en effet découvert que plus un modèle est entraîné pour être persuasif, plus il est susceptible de générer de fausses informations.

    En clair, pour convaincre à tout prix, l'IA a tendance à inventer des faits ou à déformer la réalité. Cette tension fondamentale pose un risque majeur, car ces mécanismes pourraient être exploités par des acteurs malveillants pour manipuler l'opinion publique à grande échelle.

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    12 December 2025, 1:42 pm
  • 3 minutes 2 seconds
    Nouveau départ choc chez Apple, voici pourquoi le designer de vos interfaces file chez Meta

    Et voici qu'Apple doit faire face à un nouveau départ de taille.

    Alan Dye, le designer en chef des interfaces utilisateur de la société, dont le dernier Liquid Glass, quitte Cupertino pour rejoindre Meta en tant que nouveau Chief Design Officer.

    Un designer clé file vers la concurrence

    Et tout d'abord, il s'agit du départ d'un designer clé vers la concurrence.

    Alan Dye, qui était chez Apple depuis 2006, part rejoindre Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, au poste de Chief Design Officer à partir du 31 décembre prochain.

    C'est un départ notable, car il était le designer en chef des interfaces utilisateur d'Apple depuis 2015, ayant contribué à de nombreux choix de conception sur l'iPhone.

    Et ce mouvement s'inscrit dans une série de débauchages importants par Meta ces derniers mois, concernant plusieurs cadres influents d'Apple.

    L'attrait de la "superintelligence"

    Mais alors quelle sera sa nouvelle mission chez Meta ?

    Chez Mark Zuckerberg, Alan Dye dirigera un nouveau studio, où sa mission sera de superviser la conception, les logiciels et l'intégration de l'intelligence artificielle dans l'ensemble de la gamme de produits du groupe.

    Ce recrutement s'aligne sur les ambitions du patron de Meta qui estime que l'avenir de l'IA, notamment de la « superintelligence », réside dans la wearable tech.

    Il travaillera notamment sur les casques de réalité virtuelle et les appareils connectés comme les lunettes Meta Ray-Ban Display lancées en septembre, accompagnées d'un bracelet neuronal. Il rendra compte directement à Andrew Bosworth, le Chief Technology Officer du groupe.

    Fuite des talents

    Surtout, ce départ est le dernier d'un mouvement de turnover important chez Apple.

    Car oui Alan Dye n'est pas le seul à faire le saut. Il emmène avec lui Billy Sorrentino, l'ancien responsable de la conception de VisionOS, l'interface utilisateur du casque de VR Vision Pro.

    Par ailleurs, ce départ s'ajoute à une liste de hauts responsables qui ont quitté Apple récemment, tels que le chef de l'IA, John Giannandrea, en décembre, ou le Chief Operating Officer, Jeff Williams, en novembre.


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    9 December 2025, 6:15 am
  • 3 minutes 17 seconds
    Raspberry Pi n'est plus vraiment bon marché, voici pourquoi

    Et voici que Raspberry Pi fait coup double. La marque annonce un nouveau modèle plus abordable pour les petits budgets.

    Mais aussi une hausse généralisée des prix sur le reste de la gamme.

    D'abord la bonne nouvelle

    Commençons par la bonne nouvelle. Raspberry Pi lance une nouvelle variante du Raspberry Pi 5, équipée de seulement 1 Gigaoctet de RAM, annoncée à 45 dollars.

    Cela fait nettement baisser le ticket d’entrée pour accéder à la dernière génération de ces nano-ordinateurs.

    Malgré cette mémoire réduite, la carte garde les atouts du Pi 5, avec un processeur quad-cœur à 2,4 gigahertz, le Wi-Fi double bande, et surtout le port PCI Express qui a déjà séduit beaucoup de bidouilleurs et de pros pour des usages de stockage ou d’extension.

    Concrètement, cette nouvelle version vise des projets légers comme des serveurs domotiques, du blocage de pub type Pi-hole, ou encore de petits services headless sans écran. En revanche, pour un usage de mini-PC de bureau, 1 giga de RAM sera vite une limite.

    Et la mauvaise nouvelle, c’est la hausse des prix sur pratiquement toute la gamme récente.

    Et ensuite la douloureuse

    La fondation Raspberry Pi explique être rattrapée par l’explosion des coûts de la mémoire. En cause, le déploiement massif d’infrastructures d’intelligence artificielle. Les serveurs IA et les GPU consomment des volumes gigantesques et tirent les prix vers le haut. Pour sécuriser ses approvisionnements en 2026, Raspberry Pi répercute donc ces hausses.

    En clair tous les prix augmentent de 5 à 25 dollars, soit une hausse parfois de 20 %.

    Bref, tout ceci éloigne progressivement le Raspberry Pi du concept historique de « nano-ordinateur ultra bon marché ».

    À noter tout de même, les modèles plus anciens ne changent pas de prix pour l’instant.

    Parenthèse ou vrai changement d’ère

    Alors, s’agit-il d’une parenthèse ou d’un vrai changement d’ère ?

    Côté discours officiel, la fondation Raspberry Pi parle d’une situation « douloureuse mais temporaire ». Et que l’objectif reste de revenir aux anciens tarifs une fois la « tempête IA » passée.

    Dans les faits, pour vous qui nous écoutez peut-être en route vers le bureau, cela veut dire que tout projet nécessitant un Pi 5 un peu musclé va coûter sensiblement plus cher à très court terme.

    Le nouveau modèle 1 Go vient donc limiter la casse sur l’entrée de gamme. Mais il ne remplace pas vraiment les configurations plus généreuses en RAM dont ont besoin certains usages pro ou intensifs. Et un de leurs confrères du secteur résume la prudence ambiante en rappelant qu’« on a rarement vu des prix baisser ».

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    8 December 2025, 6:15 am
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