Découvrir les enjeux de la technologie en moins de 3 minutes. Un podcast à destination des professionnels à la recherche d'informations pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché de l'IT et des telco et son influence sur leurs métiers.
Aujourd’hui voyons pourquoi les données sont pour les entreprises le point de faiblesse et tout à la fois un élément essentiel du développement de l’intelligence artificielle et de la transformation numérique.
Malgré l’intérêt croissant pour l’IA générative, de nombreuses entreprises se heurtent en effet à cet obstacle majeur. Pour aller vite, les données sont mal organisées, et donc sont difficiles à traiter et à exploiter.
C'est le constat de deux récentes études, qui concluent que les données constituent le talon d’Achille de l’IA en entreprise.
De nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un coût
Premièrement, de nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un simple coût, plutôt qu’un levier de valeur.
Malgré le discours marketing ambiant donc, les entreprises qui comprennent l’opportunité stratégique que représente l'analyse de données restent rares. Pourquoi donc ? Parce que les outils de mesure de la rentabilité concrète de l'analyse des données en entreprise sont difficiles à manier.
Conséquence, la majorité des cadres interrogés dans les deux études avouent manquer de méthodes pour estimer l’impact concret des données sur leurs décisions et, donc, leur rentabilité.
Et le coût des données freine également les investissements en IA
Deuxièmement, le coût des données freine également les investissements en IA. C'est la raison pour laquelle près de la moitié des entreprises adoptent l’IA sans avoir les infrastructures de données adéquates.
86 % des DSI rencontrent des obstacles liés aux données. Il s'agit principalement de difficultés d’accès aux informations en temps réel.
Ce manque de préparation entraîne échecs et retards, et les dirigeants hésitent alors à intégrer l’IA dans leurs opérations.
Les entreprises à la peine avec la gouvernance des données
Enfin, les entreprises peinent avec la gouvernance des données. Une des deux études montre que la gestion de la qualité des données, l’alignement des modèles d'IA et la transparence des flux d’information sont au cœur des difficultés.
Les entreprises doivent donc être capables d’évaluer, de corriger et de maîtriser la qualité de leurs données pour éviter des erreurs coûteuses et garantir une IA performante.
Et ça aussi, c'est difficile à faire.
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Aujourd'hui, on s'intéresse à la montée en puissance des escroqueries en ligne pendant les fêtes de fin d’année. D’après un rapport récent de Norton, 48 % des consommateurs en ligne auraient déjà été victimes de tentatives de fraude au moment de faire leurs achats pour les fêtes. Face à ces pratiques, on va voir ensemble comment se prémunir des pièges les plus courants.
D'abord, soyons attentifs à la source de nos achats.
Que ce soit en naviguant sur des sites de vente en ligne ou en cliquant sur des publicités affichées sur les réseaux sociaux, les internautes sont souvent attirés par des offres très alléchantes.
Le sacro saint "https"
Mais attention aux apparences ! Il est recommandé de vérifier l’adresse du site pour s’assurer qu’elle commence par "https", signe de sécurisation des données. Et méfiez-vous des magasins en ligne peu connus. Lisez les avis. Scrutez les évaluations. En gros, fiez-vous à des indicateurs de fiabilité pour réduire les risques d’arnaque.
Ensuite, le bon sens reste notre meilleur allié face aux prix trop bas. Les cyber-escrocs savent jouer sur notre désir de faire de bonnes affaires, surtout en cette période d’achats intensifs. Comme le dit l’adage, "si ça semble trop beau pour être vrai, ça l’est probablement". Rester sceptique devant une offre exceptionnelle vous évitera bien des mauvaises surprises !
Enfin, en termes de cybersécurité, quelques pratiques simples peuvent aussi faire une grande différence.
Un bon VPN sur es réseaux publics
Utiliser un VPN sur les réseaux sans fil publics, par exemple, ajoute une couche de protection supplémentaire en masquant vos données personnelles.
Par ailleurs, privilégiez des mots de passe solides et changez-les régulièrement pour limiter les risques de piratage. Pour plus de simplicité, un gestionnaire de mots de passe peut même vous assister dans cette tâche.
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C'est un véritable bras de fer qui oppose la Banque Centrale Européenne, la BCE, et certains gouvernements de l'Union européenne, à commencer par la France. La raison de cette lutte de haute volée concerne la mise en place de l'Euro numérique.
Le conflit tourne plus globalement autour de la souveraineté et de la stabilité économique de la zone euro.
Elle met aussi en lumière des tensions entre les technocrates de Francfort, c'est dans cette ville d'Allemagne que se trouve la BCE, et les responsables politiques européens.
Alors, de quoi s’agit-il exactement ?
L'Euro numérique est une version numérique de l’euro, la monnaie que nous utilisons tous les jours dans la zone euro. Il s'agit d'un stablecoin, c'est à dire une monnaie virtuelle dont la valeur est indexée sur une monnaie physique.
Plus d'une centaine de banques centrales explorent de par le monde l'idée de créer une monnaie numérique nationale. L'idée à germé suite à la tentative malheureuse de Facebook de lancer une crypto-monnaie mondiale, le Libra, en 2019. Une initiative qui avait provoqué une onde de choc dans le monde de la finance.
Créer un système de paiement paneuropéen
La BCE travaille donc sur ce sujet depuis un bon moment. Surtout que l'idée sous-jacente est de créer un système de paiement paneuropéen capable de concurrencer des géants comme Visa ou Mastercard.
Pour la BCE, mettre en place l'euro numérique serait une façon de renforcer l’indépendance monétaire de l’Europe face aux entreprises américaines.
Reste que ce projet n’est pas sans risque. Des gouvernements comme la France et l’Allemagne sont inquiets parce que la BCE veut fixer une limite à la quantité d’euro numérique que chaque citoyen pourra détenir.
Le risque de la déstabilisation du système bancaire
Pourquoi une limite ? Eh bien, si la BCE fixe cette limite à un montant trop important, cela pourrait amener les gens à retirer des sommes importantes des banques traditionnelles, surtout en cas de crise. On pourrait alors assister à une déstabilisation du système bancaire européen.
Mais surtout, on touche ici surtout à une question de souveraineté.
La BCE est censée être indépendante et garantir la stabilité monétaire. Mais certains pays de l'UE, dont la France, estiment que c’est aux gouvernements des Etats membres, et non aux technocrates de la banque centrale, de décider des règles de l’euro numérique.
D’ailleurs, un diplomate le résume bien : "plus qu’un débat technique, c’est une question de pouvoir" explique t-il au site Politico.
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Aujourd’hui, on s’intéresse à un projet très ambitieux de Google. Le projet se nomme Jarvis.
C'est un agent d’intelligence artificielle conçu pour prendre le contrôle du navigateur de votre ordinateur afin d’automatiser certaines tâches quotidiennes.
Ce projet pourrait donc transformer notre manière de naviguer sur le web. Voyons quelles sont les implications pour vous et les utilisateurs.
Que fait réellement Jarvis ?
Selon les informations du média The Information, Jarvis pourrait, entre autres, effectuer des recherches, acheter en ligne, ou même réserver des vols à votre place. En pratique, si vous voulez par exemple réserver un vol, Jarvis pourrait comparer automatiquement les meilleures options en fonction de vos préférences, évitant ainsi des recherches fastidieuses et chronophages.
Cette innovation est possible grâce au modèle de langage de nouvelle génération de Google, appelé Gemini 2.0. Ce modèle, qui n'a pas encore été présenté, serait intégré directement à Chrome pour exécuter des actions dans le navigateur.
Pour vous donner une idée de ce que pourrait être et faire Jarvis, imaginez un assistant virtuel capable de cliquer, taper, et interagir avec des sites web comme un utilisateur humain, mais plus rapidement et de manière plus précise.
Google pourrait commencer à tester cette technologie dès décembre avec un groupe restreint d’utilisateurs. Et cela donnerait un avant-goût de ce que pourrait devenir votre navigation sur Internet d'ici peu.
Cette automatisation soulève aussi des questions
Si Jarvis facilite les tâches du quotidien, on peut se demander si cela risque de rendre les utilisateurs trop dépendants de l’IA.
D’autant plus que cet agent pourrait apprendre de vos habitudes de navigation, ce qui pose des questions de confidentialité et de sécurité des données.
Comment Google envisage-t-il de protéger ces informations sensibles ? Et quelle autonomie les utilisateurs auront-ils sur les actions de Jarvis ? Les premières réponses devraient nous parvenir en décembre prochain.
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Aujourd’hui, nous parlons de l’accord inédit que Meta a annoncé avoir signé avec l'agence de presse Reuters pour intégrer des contenus d’actualité dans son assistant d'intelligence artificielle nommé Meta AI. Alors pourquoi cet accord est-il si important ? Voici trois points à bien retenir pour bien comprendre.
C’est le premier partenariat de ce type pour Meta à l’ère de l’intelligence artificielle. Alors que l'éditeur de Facebook et Instagram avait pris ses distances vis-à-vis des actualités dans les fils d’actualité de ces réseaux sociaux, cet accord permet à Meta AI d’accéder aux informations de Reuters en temps réel pour répondre aux questions des utilisateurs.
Ce virage montre à quel point le contexte réglementaire et la demande pour des sources fiables influencent la manière dont les grandes plateformes numériques utilisent l’actualité.
Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles
Dès vendredi dernier, les utilisateurs américains du chatbot Meta AI pouvaient poser des questions d’actualité, et Meta AI leur proposait en temps réel des résumés et des liens vers des articles de Reuters pour approfondir.
Ce service est intégré dans les plateformes du groupe, notamment Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.
A noter que Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles, mais les termes de l'accord, révélés par Axios, ne précisent pas si ces mêmes contenus serviront également à l’entraînement du modèle de langage de Meta, nommé Llama.
Eviter la diffusion de fausses informations
Enfin, ce type de partenariat devient stratégique pour les entreprises spécialisées dans l'Intelligence artificielle.
Elles sont sous pression pour éviter la diffusion de fausses informations, surtout en période électorale comme c'est le cas en ce moment avec les élections à la présidence des Etats-Unis.
Et Meta n’est pas seule la entreprise à s’engager dans cette voie. OpenAI, par exemple, a récemment signé des accords avec plusieurs grands médias, et Microsoft paie également des éditeurs pour inclure des contenus journalistiques dans son assistant d'IA nommé Copilot.
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C'est une nouveauté très attendue dans l'univers Apple. Avec l'arrivée de la nouvelle version du système d'exploitation mobile d'Apple, iOS 18.2, les utilisateurs d'iPhone dans l'Union Européenne pourront ajouter des applications web depuis des navigateurs autres que Safari sur l'écran d'accueil de leur iPhone.
Ça ne vous parle pas ? Ce ne vous dit rien ? Pourtant, c'est une petite révolution. Mais surtout, pourquoi cela ne concerne que l'Europe ? C'est une réponse directe, et forcée, à la réglementation européenne qui impose à Apple d'ouvrir un peu plus son écosystème à la concurrence.
Alors, qu'est-ce que cela change vraiment ? Premier point, jusqu'à présent, si vous vouliez ajouter une application web à votre écran d'accueil sur un iPhone, vous deviez absolument passer par Safari.
WebKit n'est plus le gardien absolu
Avec iOS 18.2, ce ne sera plus le cas. Mais uniquement pour les utilisateurs français et européens d'iPhone. Et Apple permet désormais aux navigateurs comme Chrome ou Firefox de le faire aussi.
Et pas seulement avec WebKit, le moteur de Safari. Mais aussi avec leurs propres moteurs de navigation. Par exemple, une appli web ajoutée via Firefox utilisera le moteur Gecko.
Et cela donne forcément une expérience plus cohérente entre l'application web et le navigateur d'origine.
Influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech
Cette décision découle des pressions de la Commission européenne. Apple avait d'abord envisagé de supprimer complètement cette fonctionnalité pour éviter de se plier aux règles européennes.
Mais face à la menace d'une enquête, la marque a préféré finalement se conformer aux règles françaises et européennes.
Cette décision montre bien l'influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech.
La fin des app natives intouchables
Enfin, iOS 18.2 n'apporte pas seulement des nouveautés pour les navigateurs. Il inclut d'autres changements spécifiquement pour l'Union Européenne, comme la possibilité de supprimer certaines applications principales d'Apple, telles que l'App Store ou même Safari.
C'est une première, car jusque-là, ces applis étaient considérées comme intouchables dans l'écosystème iOS.
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C'est une véritable bombe qui vient d'éclater en début de semaine outre-Atlantique. TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs, a récemment informé les États-Unis qu'une de ses puces avait été trouvée dans un produit du fabricant chinois Huawei.
Alors, premièrement, pourquoi cette découverte est-elle problématique ? Eh bien, les États-Unis imposent depuis 2019 des restrictions commerciales strictes à Huawei, pour des raisons de sécurité nationale.
Cela signifie que des entreprises comme TSMC, qui fournissaient auparavant des puces à Huawei, ont dû cesser leurs ventes depuis la mi-septembre 2020 pour se conformer avec l'embargo américain. Un embargo dont les termes précisent que si un acteur de la tech travaille avec Huawei, il n'a plus le droit de travailler avec une entreprise américaine.
Comment cette puce a t-elle pu se retrouver là ?
La présence d'une puce TSMC dans un produit Huawei soulève donc des questions sur la manière dont cette puce a pu se retrouver là, surtout dans un contexte aussi surveillé.
C'est bien sûr la première question que s'est posé un cabinet d'analyste américain, qui a démonté un produit Huawei et y a fait la découverte de la présence d'une puce TSMC dans les entrailles de la machine. Après leur découverte, les analystes ont informé TSMC avant de rendre public un rapport. Ce geste a permis à TSMC de prendre les devants en notifiant les autorités américaines.
Ce genre de situation montre à quel point les chaînes d'approvisionnement des semi-conducteurs sont complexes et comment il est parfois difficile de contrôler la destination finale des composants, même pour un acteur aussi puissant que TSMC.
Quel est l'impact de cette révélation pour TSMC et Huawei ?
Pour l'instant, le fabricant taïwanais affirme ne pas avoir fourni de puces à Huawei depuis 2020.
Cependant, les autorités américaines ont indiqué qu'elles étaient "au courant de rapports" concernant d'éventuelles violations des contrôles à l'exportation.
Ce qui est certain, c'est que cette situation pourrait intensifier les tensions déjà existantes entre les États-Unis, la Chine, et les entreprises technologiques impliquées. Les liens entre Huawei et TSMC vont continuer d'être scrutés de très près par Washington.
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Aujourd'hui, parlons des lunettes connectées Ray-Ban Meta, qui connaissent un succès considérable en Europe. Selon Stefano Grassi, le directeur financier d'EssilorLuxottica, la société mère de Ray-Ban, les Ray-Ban Meta sont le produit le plus vendu dans 60 % des magasins européens de la marque.
Quelles sont les raisons de ce succès ? Premièrement, ces lunettes sont un bon compromis entre design et technologie. Contrairement à d’autres lunettes connectées, les Ray-Ban Meta n’ont pas d’écran intégré, ce qui permet de conserver un design fin et élégant. Malgré cela, elles intègrent des fonctionnalités pratiques comme la prise de photos et la diffusion en direct sur les réseaux sociaux.
Meta a également ajouté récemment de nouvelles fonctionnalités, telles que des rappels, des messages vocaux WhatsApp ou encore la numérisation de codes QR.
300 euros en moyenne
Surtout, ce qui étonne, c’est que les clients sont prêts à payer le prix fort pour ces lunettes. Leur prix de départ est d’environ 300 euros, soit bien plus que la moyenne des produits Ray-Ban classiques, qui se situe autour de 150 à 200 euros.
Cela montre que le marché est réceptif aux lunettes connectées lorsqu'elles sont bien pensées et esthétiquement attrayantes.
Enfin, cette tendance ne se limite pas à l'Europe. En Amérique du Nord aussi, les Ray-Ban Meta ont été un des principaux moteurs des ventes du groupe EssilorLuxottica ce dernier trimestre.
Un relai face à une industrie du luxe en perte de vitesse
Toutefois, le contexte macroéconomique reste difficile pour le lunettier, notamment en Chine, où l’entreprise rencontre des défis liés à la baisse des ventes dans le domaine du luxe, avec ses marques sous licence Chanel, Prada et Armani.
Le partenariat entre Ray Ban et Meta a donc de beaux jours devant lui, la technologie remplaçant donc peu à peu le luxe comme argument de vente des lunettes. Du côté logiciel, Meta a d'ailleurs ajouté récemment de nouvelles fonctionnalités d'intelligence artificielle aux lunettes Ray-Ban pour les rendre plus utiles, de la même manière qu'elle le fait avec ses casques de réalité virtuelle Quest. Ces fonctionnalités ne sont toutefois pas encore disponibles en Europe, à l'exception du Royaume-Uni.
Reste que Meta et EssilorLuxottica ont récemment étendu leur partenariat jusqu'aux années 2030. Samsung et Google seraient eux en train de travailler sur un concurrent. Et Apple envisagerait également de lancer un produit similaire en 2027.
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Aujourd'hui, on parle d'un nouvel outil de réseau social pour les responsables marketing. Oui, depuis quelques mois, la montée en puissance de Bluesky, une alternative à X, anciennement Twitter, se confirme.
Une nouvelle explosion des inscriptions fait suite à une décision controversée de X concernant la protection de la vie privée des utilisateurs.
En effet, la plateforme d'Elon Musk a récemment annoncé une modification de sa fonction de blocage, et cela a fait beaucoup de bruit. Le changement en question. X a annoncé que les comptes bloqués pourront désormais voir les publications publiques des comptes qui les ont bloqué.
Des inquiétudes sur le respect de la vie privée
Même s'ils ne peuvent plus interagir directement, cette modification soulève des inquiétudes sur le respect de la vie privée. Beaucoup d’utilisateurs ont peur de voir leurs publications utilisées sans leur consentement, même s'ils ont bloqué certaines personnes.
Ce changement a été initié par Elon Musk et a provoqué une réaction immédiate. Car face à cette annonce, les utilisateurs mécontents cherchent des alternatives.
Et là, c’est Bluesky qui entre en scène. Ce réseau social, créé comme une alternative décentralisée à X, a vu ses inscriptions exploser, avec un demi-million de nouveaux inscrits en seulement 24 heures après l'annonce de X.
Une situation qui rappelle une vague d'inscriptions similaire survenue il y a quelques mois, quand X avait été temporairement interdit au Brésil et que certaines fonctionnalités étaient passées derrière un paywall. A ce moment-là, Bluesky avait enregistré 2 millions de nouveaux utilisateurs en provenance de X.
Pourquoi Bluesky attire autant
Bluesky se distingue par sa structure décentralisée, qui permet aux utilisateurs de personnaliser leur expérience en choisissant leur propre flux, plutôt que de se fier à un algorithme.
Ce réseau social permet aussi de vérifier son identité via son propre nom de domaine et, en cas de besoin, de transférer facilement son compte sur un autre serveur. Contrairement à X, Bluesky n’est pas contrôlé par Elon Musk et est enregistré en tant que société d'utilité publique, visant à créer un bien social et public, tout en restant à but lucratif.
L'application se classe désormais au quatrième rang des applications iOS gratuites aux États-Unis, derrière Threads de Meta, ChatGPT et Google. Et devant TikTok. En France, elle reste cependant pour l'heure très confidentielle.
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Voici un sujet crucial pour de nombreuses entreprises : comment améliorer le taux de réussite de vos projets de transformation numérique. C'est un sujet majeur parce qu'il est déterminant pour assurer la survie et la compétitivité de son organisation dans un marché qui se numérise de plus en plus.
La question de la visibilité
Souvent, les entreprises se lancent dans des projets de transformation numérique sans avoir une vue d’ensemble claire. Le manque de visibilité sur les projets en cours, et même sur ceux à venir, peut créer des blocages importants.
Un exemple frappant nous vient d'une étude menée par le Gartner, où les DSI interrogés disent que moins de 50 % de leurs projets numériques aboutissent. Ce qui revient selon les analystes à « jouer à pile ou face ».
Pour éviter cela, il est essentiel d'instaurer une transparence totale sur l'état des projets, à tous les niveaux de l’organisation. Concrètement, il ne suffit plus d’attendre des rapports mensuels. La direction doit pouvoir suivre en temps réel l’évolution des initiatives.
Connecter la transformation numérique à la stratégie globale de l'entreprise
Il est capital de connecter votre transformation numérique à la stratégie globale de l'entreprise. De nombreuses entreprises dépensent des millions d'euros dans la transformation numérique, mais peinent à en montrer la valeur.
Comment éviter cela ? Pour que ces investissements ne soient pas gaspillés, il faut que chaque initiative numérique soit alignée sur les objectifs stratégiques de l'entreprise.
Cela permet non seulement de donner un sens à chaque projet, mais aussi de faciliter la prise de décision. Les projets doivent pouvoir être ajustés, redéfinis, voire stoppés si les conditions du marché changent.
Renforcer la capacité de changement
Enfin, et c'est peut être le plus important, il est indispensable de renforcer la capacité de changement.
Les entreprises doivent être prêtes à réajuster en permanence leurs priorités en fonction des résultats et des nouvelles opportunités.
Les anciens modèles, où un projet a un début et une fin bien définis, appartiennent au passé. Aujourd'hui, nous évoluons dans un monde d'innovation continue. Les entreprises doivent donc être prêtes à pivoter rapidement, à réaffecter leurs ressources et à ajuster leurs stratégies.
C'est à ce prix que le taux de réussite des projets de transformation numérique peut être amélioré.
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Ce phénomène peut sembler anodin mais peut poser de sérieux problèmes aux entreprises et aux professionnels. Surtout, des solutions existent pour régler ce problème.
C'est quoi un appel fantôme exactement ?
Nous avons tous connu cette situation. Vous répondez à votre téléphone et il n’y a personne à l’autre bout. Ou bien, un numéro inconnu s’affiche, mais quand vous décrochez, c’est le silence total. Si cela vous arrive de temps en temps, rien de grave.
Il peut s'agit par exemple d'un appel de poche, un pocket call en anglais. Cela signifie que votre interlocuteur appuie sur son téléphone de manière malencontreuse. Et que le téléphone vous appelle. Et bien sûr personne n'est là quand vous décrochez.
Mais quand ces appels se répètent sans arrêt, c'est là que les problèmes commencent pour les profesionnels.
Encombrement complet des lignes téléphoniques des professionnels
Car les appels fantômes peuvent provoquer un encombrement complet des lignes téléphoniques.
Imaginez par exemple une entreprise qui reçoit plusieurs de ces appels chaque jour. Ça perturbe non seulement le service client, mais cela peut aussi entraîner des pertes de revenus si des appels légitimes ne parviennent plus à passer.
Par ailleurs, les interruptions régulières causées par les appels fantômes peuvent engendrer frustration et anxiété de la part de vos propres employés. De quoi jouer sur leur moral.
Attaque par balayage de port
Second point, derrière ces appels fantômes, il peut y avoir des intentions très malveillantes.
Les cybercriminels utilisent parfois des techniques comme le balayage de ports ou le "war dialing" pour tester les vulnérabilités des systèmes téléphoniques.
Dans ce cas, les appels fantômes ne sont pas juste un désagrément. Ils doivent devenir un véritable signal d'alerte pour une entreprise.
Mettre en place des pare-feux et des outils de filtrage des appels
Enfin, troisième point, des solutions existent pour contrer ces appels fantômes.
Par exemple, les systèmes VoIP doivent être régulièrement mis à jour et configurés correctement pour éviter les attaques.
Et des pare-feux et des outils de filtrage des appels peuvent aussi être mis en place pour limiter l'impact de ces nuisances et améliorer la sécurité.
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