Cinq ans et demi que la famille de Tiphaine Véron, entre la France et le Japon, remue ciel et terre pour retrouver une trace de la jeune femme. Des proches qui ont arpenté à plusieurs reprises la région de lacs, de forêts profondes et de brumes autour de la petite cité de Nikko. Un décor tout autant somptueux que tragique dans lequel a disparu en une poignée d'heures la Française, à l'été 2018. Tiphaine Véron n'a pour l'heure jamais été retrouvée mais l'enquête est loin d'être au point mort. Les efforts et l'agitation incessante de la famille Véron ont permis que le dossier ne soit pas refermé.

Jusqu'au mardi 10 janvier 2023, les portes du Vatican ne s'étaient jamais ouvertes sur cette affaire qui l'empoisonne depuis quarante ans. Ce jour-là, après bien des tours et des détours, des dénégations et des silences, le Saint-Siège a officiellement lancé une enquête sur la disparition d'Emanuela Orlandi, 15 ans, fille d'un fonctionnaire du Vatican, évaporée dans les rues de Rome à l'été 1983.

Le 4 août 1997, l'adjudant de gendarmerie Christian Jambert, est découvert dans le garage de sa maison près d'Auxerre, une carabine 22 long rifle à ses pieds. 2 balles en pleine tête. Cet enquêteur avait consacré 20 ans de sa vie à réunir les preuves de la culpabilité d'un tueur en série, Emile Louis, chauffeur de car, obsédé sexuel, qui abusait des jeunes filles de la DDASS qu'il transportait. Jambert avait enquêté sur 7 de ces jeunes filles qui avaient disparu mystérieusement entre 1975 et 1980.

Il y a neuf ans, dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, débutait le plus grand des mystères de l'aviation civile. La disparition en plein ciel, entre la Malaisie et la Chine, d'un avion de ligne de plus de 351 tonnes et de 70 mètres de long, avec 239 personnes à bord. Le vol MH370 de la Malaysian Airlines. Alors que tous les crashes de l'aviation commerciale ont toujours trouvé une réponse, celui-là demeure une énigme absolue. Pourquoi, hormis quelques menus débris, rien n'a été retrouvé de l'avion ? Pourquoi le silence continue à régner ?

"Le fantôme de l'opéra". A l'été 1980, les journaux de New York n'ont pas eu à chercher loin pour trouver ce titre. Et pour cause, une violoniste du très prestigieux Metropolitan Opera, le "Met" comme on le surnomme, venait de disparaître en pleine représentation. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.

Jennifer Mary avait quatorze ans. C'était une collégienne souriante, simple, tranquille. Personne ne lui voulait du mal et pourtant on l'a retrouvée morte, poignardée chez elle, à Reims, au premier jour du printemps 2001. Cette seule scène de crime, témoignant d'un terrifiant acharnement du tueur, va dès le premier jour intriguer les policiers qui vont vite s'orienter vers l'acte d'un familier. Quelqu'un qui connaissait Jennifer.

Plus de quarante-huit ans après le meurtre une adolescente canadienne de 16 ans, la police vient sans doute de résoudre le plus célèbre des cold cases du Québec. L'affaire Sharron Prior. Au fil des années, le visage blond et angélique de la lycéenne était devenu à lui tout seul le symbole d'une enquête sans issue. Mais pas question de refermer le dossier, ne serait-ce que par respect pour la famille de la victime. Un entêtement payant, aidé par les progrès de la science. Le nom et le visage du meurtrier présumé sont apparus.

Il y a 37 ans, Pierre Bouchet, menuisier-ébéniste, est accusé du meurtre de sa maîtresse, Joséphine Gardil, tuée chez elle à La Rochelle, au 3 bis rue des Chrysanthèmes. Cette dernière est découverte par son locataire, gisant dans le garage de son pavillon et baignant dans une mare de sang. Pierre Bouchet est finalement libéré quatre ans et demi plus tard, le 25 mars 1974, sans pour autant être acquitté.

Le meurtre atroce d'Elizabeth Short à Los Angeles en 1947 demeure l'un des plus grands mystères judiciaires américain.

Le dossier sur la mort de Sophie Toscan du Plantier a été rouvert à la demande du parquet Irlandais qui a engagé une équipe de détectives spécialisés dans les cold-case. Pour rappel, Ian Bailey, principal suspect, a été condamné à 25 ans de prison, en son absence, par la France, mais l'Irlande refuse de l'extrader.

Le 9 novembre 1987, Mélodie Nakachian, fille de du riche homme d'affaires libanais, Raymond Nakachian, et de la chanteuse sud-coréenne Kimera, est kidnappée alors qu'elle se rend à l'école en voiture. Au bout de trois jours, ses parents reçoivent un appel des ravisseurs réclamant 16 millions de dollars.