Philomonaco

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  • 1 hour 12 minutes
    La charge mentale : le fardeau invisible des mères

    Le terme de « charge mentale » a été introduit dans les années 1980 en sociologie du travail pour désigner la part psychique et cognitive qui accompagne le plus souvent l’effectuation d’une tâche physique. Rapidement, cette notion a été reprise dans une perspective féministe pour éclairer des aspects méconnus du travail de soin effectué principalement par les femmes dans le cadre du foyer. La charge mentale vient alors désigner les aspects psychiques, cognitifs et émotionnels impliqués dans le fait de prendre soin des autres, notamment des jeunes enfants, et les tensions induites pour les femmes par le partage inégal du travail de soin. Nous reviendrons sur la genèse de ce concept et montrerons son importance pour décrire et rendre visible des aspects méconnus du travail de soin prodigué le plus souvent par les mères, et pour permettre de mettre en discussion et de mieux partager ce travail essentiel sur lequel repose la continuation de la vie et du monde.


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    28 March 2024, 3:53 pm
  • 1 hour 39 minutes
    S'informer // Dov Alfon, Raphaël Glucksmann, Laurie Laufer, Asma Mhalla

    Une conversation présentée par Robert Maggiori, critique littéraire, et membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco

    Avec

    Dov Alfon, Directeur de la rédaction et la publication au quotidien Libération

    Raphaël Glucksmann, Député européen et essayiste

    Laurie Laufer, Psychanalyste

    Asma Mhalla, Spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech


    Informer est un droit, s’informer un devoir. Il n’est techniquement pas impossible de savoir quelles circonstances, quelles situations politiques économiques ou militaire, quels régimes de gouvernement, quels types de pouvoirs autoritaire, dictatorial, totalitaire, etc., entravent le devoir d’informer.  Mais il est plus malaisé de déterminer les causes qui rendraient labile, «occasionnel», intermittent, le devoir de s’informer. Renonce-t-on de force à ce dernier lorsqu’aucune résistance, aucune «opposition» ne semblent assez fortes pour rétablir le droit bafoué ? A-t-on, comme on dit, «perdu confiance» vis-à-vis d’organes d’information dont on pense qu’ils ont des objectifs - les mal nommés - politiques, idéologiques, n’ayant plus rien à voir avec la «formation» des citoyens à laquelle devrait participer une information objective, variée, ancrée à des sources sûres, argumentée, vérifiée? Ou le mal est-il plus profond, et tient d’abord à la confusion entre information et communication, puis à l’hégémonie de celle-ci sur l’autre? Si l’on considère en effet qu’il est plus important de communiquer que d’informer, alors il sera admis de tous, d’une part, que le fait de dire compte plus que ce qui est dit, compte plus que la véracité (la rigueur, le bien-fondé, la justesse…) de ce qui est dit, et, d’autre part, que l’opinion vaut en tous points le savoir. Les méga-entreprises de communication plus fortes que les Etats, grâce à leurs réseaux sociaux, dans lesquels chacun «s’exprime», ont transformé ce mal en pandémie universelle, et transformé la vérité en «option», en «avis». Quelles conséquences pour l’information, la formation, l’éducation des citoyens?


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    8 February 2024, 12:17 pm
  • 2 hours 4 minutes
    Avoir une voix // Pr. Florence Askenazy, Peter Szendy, Clara Ysé, Gaël Rakotondrabe

    Une conversation présentée par Robert Maggiori, philosophe, critique littéraire et membre fondateur PhiloMonaco

    Avec

    Pr. Florence Askenazy, psychiatre et professeure de psychiatrie

    Peter Szendy, philosophe

    Et la participation de

    Clara Ysé, chanteuse

    Gael Rakotondrabe, pianiste


    On peut ne pas avoir de voix: l’aphonie peut être occasionnelle, passagère, ou chronique, si elle est provoquée par quelque maladie du larynx empêchant les vibrations des cordes vocales, une paralysie due à l’atteinte du nerf récurrent, un gonflement des ganglions lymphatiques bronchiques, un carcinome de l’œsophage, des tumeurs du médiastin en général – ou des causes neurologiques, psychiatriques, psychologiques. Mais lorsqu’on «on a une voix», on ne sait pas d’emblée si on a juste une voix – et pas deux, pour voter démocratiquement – si on a voix au chapitre, si l’on est une voix, un représentant éminent pouvant parler au nom de tous, et de la morale, ou bien si on a la voix de Tina Turner, la Callas ou Pavarotti. Ce qui semble plus évident, c’est que «nul n’a ma voix» – mais là encore l’ambiguïté demeure: nul n’a la voix que j’ai, avec son timbre unique (marque absolue de mon «identité»), ou bien nul ne peut parler à ma place? Pourquoi, par ailleurs, donne-t-on sa parole pour promettre, et sa voix pour élire – pour choisir un(e) candidat(e) qui fait des promesses? Et lorsqu’on parle – fort, bas, sottovoce – ce qui, muet, est dans ma tête, est-ce encore une «voix»? Quelle «langue» parle ma «voix intérieure»? Un vrai casse-tête, la voix (qui peut en outre être une «voix de tête»). La langue viendrait après la parole, mais la parole suit-elle ou précède-t-elle la voix? A la parole va toute noblesse: mais la voix ne dit-elle pas plus que la parole? Parfois, on dirait que vis-à-vis de la parole, la voix joue à en être une sorte d’inconscient: l’une exprime, explique, informe, exhorte, ordonne, supplie, fait taire, accuse, excuse, tandis que l’autre, malicieuse, peut la faire tourner en bourrique, la rend plus sincère ou plus menteuse, la sacralise ou la ridiculise – par un simple bégaiement, une débit trop rapide ou trop lent, un trémolo, une fausse intonation, un bafouillage, une articulation ratée, une enrouement bien ou mal venu, un petit chat dans la gorge.


    Titres interprétées par Clara Ysé :

    - Douce

    - L'Étoile

    - Pyromanes

    - Magicienne

    - Soleil à minuit ou Lettre à M

    - Le monde se dédouble


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    29 January 2024, 12:59 pm
  • 1 hour 6 minutes
    La grossesse et la maternité à l'ère des biotechnologies // Laura Lange

    Avec Laura Lange, philosophe, conférencière et chroniqueuse


    Nous partageons tous un point commun : celui d'être né du corps d'une femme, qui nous a porté et qu'on appelle traditionnellement la mère. Mais en raison d'évolutions multiples au cours de l'histoire, la maternité s'est progressivement détachée du corps, jusqu'à la perspective d'une maternité sans corps promise par l'utérus artificiel. Imaginez que le corps ne fasse plus la mère, qu'il ne fasse plus d'enfant ! Imaginez ne naître d'aucune femme, n'être d'aucun autre !

    Nous reviendrons sur l'histoire de la maternité et les mythes qu'elle a engendrés, ainsi que sur les révolutions (sociales, politiques, techniques, scientifiques, médicales) ayant différencié l'identité féminine du corps de la mère, pour livrer un éclairage nouveau sur les enjeux de la procréation médicalement assistée (PMA) et de son extension polémique, la gestation pour autrui (GPA). La discussion s’ouvrira sur une réflexion salutaire sur la perspective d'une procréation indépendante du corps. Et si on ne naissait plus des femmes ? Au-delà du corps de la mère, cette question concerne l'humanité tout entière.


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    24 January 2024, 8:43 pm
  • 1 hour 6 minutes
    Le regard du père // Pierre Péju

    Comment un homme regarde-t-il son enfant ? Que fantasme-t-il, avant sa naissance, dans son extériorité forcée à la grossesse vécue par la femme ? Et ensuite, comment «reconnaît-il» le petit être qui vient au monde ? Dans mon livre intitulé « Naissances » j’évoquais ce regard d’un père très contemporain, ce «nouveau père» produit par le délitement partiel des clichés patriarcaux, par un relatif rééquilibrage des relations hommes/femmes, à l’heure du « congé paternel » qui permet aux hommes d’accepter sans pudeur les puissants affects que déclenche désormais en eux la venue au monde, puis les premiers mois, les premières années de cette vie fragile. Pourtant, durant de très nombreux siècles, les pères n’ont pas du tout « regardé » l’enfance de cette façon. Dès la plus haute antiquité, le « regard du patriarche », – depuis le pater familias romain avec son droit de vie et de mort sur sa progéniture, son exigence de descendance masculine pour la prépondérance du « Nom du père » – , et le sempiternel regard masculin infériorisant les femmes ont été complémentaires. C’est pourquoi le nouveau « regard du père », (qui fait suite à une revalorisation et véritable « invention de l’enfance » initiées au XVIIIème siècle dans une perspective éducative), n’a pu s’amplifier au XXIème siècle et bouleverser la sensibilité et les conduites des hommes, que parallèlement à une émancipation effective du féminin.


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    12 January 2024, 10:51 am
  • 49 minutes 18 seconds
    Le corps enceint // Laurence Aubrun

    Ateliers philo au Centre Hospitalier Princesse Grace

    Ce cycle de rencontres organisé en collaboration avec la Maternité du Centre Hospitalier Princesse Grace, a pour but de proposer un espace de réflexion et de dialogue autour de ce que le concept de maternité implique tant au niveau de sa réalité que de ses représentations. Le cycle s’adresse aussi bien aux parents qu’au personnel soignant et aux médecins qui souhaitent affiner leur connaissance et leur questionnement autour de cette expérience. Les rencontres portent sur le désir d’enfant, le corps enceint, le regard du père, la grossesse et l’accouchement à l’ère des biotechnologies, la charge mentale, l’amour maternel.


    Qu’est-ce que ça signifie, pour une femme, de voir son corps se transformer pour accueillir la vie ? Comment traverse-t-elle cette aventure qui la mènera de l’altération de soi à la rencontre d’un autre en soi ? Saisie aux entrailles, elle découvre les prouesses dont son corps est capable, mais cette métamorphose peut aussi la déstabiliser… Qui peut se dire suffisamment armé pour prendre en charge la vie d’un nouvel être humain ? L’expérience si commune de la maternité est à la fois secrète et spectaculaire. Pour la mère, sentir l’enfant bouger, grandir et prendre progressivement toute la place est un bouleversement inédit. Qu’en est-il pour l’enfant à naître ? Qu’est-ce que ça signifie de venir à la vie dans le ventre d’une mère, dans ce monde utérin qui n’est pas seulement un corps vivant, mais une personne humaine, sensible et expressive, qui transmet chaleur, émotions, et avec laquelle il partage son vécu ?


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    8 December 2023, 2:07 pm
  • 50 minutes 28 seconds
    Peut-on croire aux lumières ? // Corine Pelluchon
    Rencontre avec les lycéens

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    7 December 2023, 4:15 pm
  • 1 hour 38 minutes
    L'espoir fait-il vraiment vivre ? // Vincent Delecroix, Corine Pelluchon, Camille Riquier

    CONVERSATION

    Présentée par Raphael Zagury-Orly

    Avec

    Vincent Delecroix, philosophe

    Camille Riquier, philosophe

    Corine Pelluchon, philosophe


    Ce n’est jamais l’espoir qui fait vivre: ce sont les aléas de la vie qui donnent à l’espoir ses ailes ou, au contraire, les lui coupent. On le sait bien d’ailleurs: l’espoir, on le «nourrit», on le «caresse», on le «fait naître», on le «soulève», on le «suscite» - comme si, en lui-même, il n’était qu’immobile attente, tantôt confiante, tantôt naïve, de l’avènement d’un Bien, d’un événement favorable, gratifiant, bénéfique. D’ailleurs, une langue telle que l’espagnol, n’a qu’un seul verbe pour dire attendre et espérer. Aussi une vie qui ne se s’alimenterait que d’espoirs serait-elle aussi anémique qu’un amour qui ne vivrait que d’eau fraîche - car bien tenue est la limite qui les sépare des illusions, des douces tromperies (ameni inganni) dont parlait Leopardi. Certes, dans l’Ancien Testament, Dieu lui-même est nommé Espoir ou Confiance, les Pères de l’Eglise en ont fait une vertu théologale, et du «principe espérance» de Ernst Bloch la philosophie contemporaine s’est nourrie. Mais lorsqu’on dit que l’espoir fait vivre - ou que l’espoir est toujours le dernier à mourir - il faudrait entendre que pour faire vivre l’espoir, il faut d’abord commencer soi-même, autrement dit «faire le premier pas» de l’action, le mettre en mouvement en faisant «un pas en avant», en s’engageant, en allant si l’on veut vers Dieu, par la foi, en allant vers l’autre, par l’amour et l’amitié, en allant vers autrui, par la bienveillance, l’hospitalité, la solidarité.


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    5 December 2023, 2:58 pm
  • 1 hour 26 minutes
    La dispute // Monique Canto-Sperber, Philippe Corcuff, Maxime Rovere

    CONVERSATION

    Présentée par Robert Maggiori

    Avec

    Monique Canto-Sperber, philosophe

    Philippe Corcuff, sociologue et philosophe politique

    Maxime Rovere, philosophe et historien de la philosophie


    On ne sait trop où situer la dispute, sur un arc de cercle où d’un côté apparaîtraient les modalités extrêmes du conflit, de l’affrontement, de la bagarre, de l’empoignade, et, de l’autre, les formes plus légères et déliées de la bisbille, de la chamaillerie, de la prise de bec ou de la bouderie. De la métaphysique de la guerre à la phénoménologie de la scène de ménage! Le mot lui-même est pourtant transparent: il y a dispute lorsque des façons de «calculer», de juger ou de penser  (putare) se séparent, divergent (dis), s’opposent - et que les tenant des unes non seulement tiennent pour fausses, incorrectes, illégitimes celles des autres, mais de plus veulent les imposer et s’irritent de ne point y réussir - et vice-versa. Son premier sens philosophique ne contient cependant rien de belliqueux. Dans la scolastique médiévale, la disputatio, au même titre que la lectio (lecture), faisait partie intégrante du système d’enseignement, et représentait une modalité formelle de débat, utilisée pour éclairer une question épineuse ou élaborer des théories, philosophiques, scientifiques et surtout théologiques. Sans doute est-ce le verbe disputer qui a fait entrer dans son giron quelque vent violent: disputer c’est punir, réprimander, gronder, parfois férocement, et si l’on se dispute quelque chose, une balle, un titre, un honneur, une victoire, une place, un héritage, c’est qu’on se bat pour l’obtenir, par tous les moyens, coups de poings et procédures judiciaires, coups de fusils, coups fourrés et subtiles stratégies. Mais de toutes les formes de litige, la dispute est celle qui a su rester la plus light, et s’est gardée de… disputer à l’émeute, à la révolte, à l’affrontement, à l’insurrection, la tâche de se lever quand justice et liberté sont en danger. Aussi s’est-elle fait une place bien en vue, parfois bruyante, au sein même des relations quotidiennes entre individus, enfants, camarades de classe, voisins, voyageurs, automobilistes, amis, amoureux, conjoints. Les enfants jouent, se chamaillent et jouent de nouveau. Les amants s’aiment, se disputent et s’aiment de nouveau. C’est que la dispute - quelques cris, une porte qui claque, de lourds silences, une valise qu’on fait semblant de préparer - est à la relation amoureuse ce que la diastole et la systole sont au cœur. Celles-ci se contractent et se relâchent, assurant la circulation du sang, l’autre serre, bloque, énerve, exaspère la relation amoureuse pour la desserrer, la dynamiser, la rendre encore plus vive. Par la dispute les gens qui s’aiment, d’amour ou d’amitié, se rapprochent pour s’éloigner et s’éloignent pour se rapprocher - donnant au sentiment son rythme et sa voie, jamais monocorde, jamais rectiligne.


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    28 November 2023, 2:46 pm
  • Pensée critique et conspirationnisme // Philippe Corcuff
    Rencontre avec les lycéens

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    28 November 2023, 2:42 pm
  • 51 minutes 12 seconds
    Le goût de l'effort // Boubakar Gueye, Maxime Nocher, Oren Nataf et Christian Target

    Dans le cadre de la Semaine PhiloMonaco 2023

    Week-end ART DE VIVRE


    Présenté par Géraldine Muhlmann, philosophe et journaliste

    Avec

    Boubakar Gueye, coach sportif du Yacht Club de Monaco

    Christian Target, coach en performance mentale

    Maxime Nocher, Kitesurfer professionnel

    Oren Nataf, réalisateur


    De l’effort, on dira qu’il est la mise en acte de forces physiques ou psychiques excédant par leur puissance ou leur durée celles que requiert une activité normale. Ainsi le cycliste exerce-t-il une légère pression sur les pédales lorsque la route est plate ou en descente, mais doit accroître cette poussée musculaire dès qu’apparaît le moindre raidillon. En un sens, l’effort est exigé lorsque une force n’est pas suffisante: il est en plein ce que la «résistance» – celle qui fait «serrer les dents» – est en creux. Or une force n’est jamais, en soi, suffisante, car elle peut toujours rencontrer un obstacle qui la «force» à se décupler. Manière de dire qu’on ne peut vivre sans efforts, car le poids des choses arrive inopinément, et ne se mesure qu’aux possibilités et capacités dont on dispose, qu’il s’agisse de courir un marathon, d’escalader une pente, de déménager un meuble, d’apprendre une leçon ou de se concentrer sur une tâche ardue. Plus largement encore, il ne suffit pas d’être pour exister, car l’existence a aussi ses aspérités et ses versants abrupts, ses accidents et ses épreuves, qui demandent à l’être de s’efforcer, de «persévérer dans son être», de faire des efforts afin de ne pas fléchir ou succomber.


    #philomonaco #SemainePhiloMonaco


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    23 July 2023, 1:20 pm
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