Trigger Warning : Accident de la route, suicide, VSS, inceste, Mort d’enfant
Avant the Wreck, le studio Pixel Hunt s’est fait connaître avec Enterre-Moi Mon Amour, un jeu mobile qui s’inspirait du récit d’une jeune réfugiée Syrienne. Un “jeu du réel” qui avait marqué les médias à sa sortie, ce qui a encouragé Florent Maurin et son équipe à poursuivre dans cette direction. Cette fois-ci, c’est un visual novel 3D dans lequel nous suivons le parcours introspectif de Junon, une jeune femme brisée par un accident tragique. En explorant ses souvenirs et ses relations, le jeu nous propose de revoir notre façon de nous (re)construire et d’aborder nos relations avec les autres. Un jeu imparfait dans les mécaniques mais très touchant sur le fond, qui n’a cependant pas su trouver son public. Pourquoi ? Dans cet épisode, Fin Du Game tente de recoller les morceaux.
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Après le succès de Dead Space en 2008, Visceral Games sort une nouvelle licence pour le compte d’Electronic Arts : Dante’s Inferno. Cette fois-ci, c’est God Of War qui sert de modèle, en remplaçant les dieux de l’Olympe par les supplices de l’Enfer selon Dante Alighieri. Mais si on retrouve bien les mise à mort avec des QTE, les combos bourrins et le sexisme primaire, on perd ce qui a rendu les premières aventures de Kratos si mémorables : la démesure et le polish. Qu’on retrouvera dans une ampleur inédite dans le troisième épisode, sorti un petit mois après Dante’s Inferno. Fin Du Game laisse les grands noms le temps d’un épisode pour revenir sur ce clone un peu oublié, comme il en existe tant dans les 9 cercles du paysage vidéo-ludique.
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À la fin des années 2000, le cover shooter domine le jeu vidéo mainstream et son roi s'appelle Gears Of War 2. Après un premier épisode qui a posé toutes les bases, cette suite vient parfaire la formule conçue par Cliff Blezinski et les équipes d'Epic Games. Un shooter pensé pour une console grand public, où on prend ses positions, on vide ses chargeurs et on tronçonne du locuste en lâchant de punchlines plus ou moins élégantes. Et si ça paraît un peu désuet aujourd'hui, ce Gears 2 nous rappelle que ça ne fait pas si longtemps que les gros jeux s'appuient sur différents piliers de gameplay pour se renouveler. FDG revient sur l'Epic Games pré-Fortnite, mais bien pro-Lanzor.
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Au début des années 2010, Klei Entertainment s’est déjà fait un petit nom dans le monde du jeu vidéo, avec Shank et Mark Of the Ninja. Mais Don’t Starve va propulser le studio canadien dans une nouvelle dimension. Ce jeu de survie et de craft a très vite trouvé son public, notamment grâce à sa direction artistique marquée, mais aussi par ses systèmes mystérieux qui nous poussent à vouloir en découvrir toujours plus. Jusqu’à ce que la mort nous prenne et qu’on doive tout recommencer. Oui, Don’t Starve est aussi un rogue-like un peu austère, qui n’hésite pas à nous plonger dans des cercles vicieux de famine et de déraison, quitte à nous laisser sur le carreau. Mais ça ne l’a pas empêcher de briller, d’autant plus avec sa version Together qui a réuni des millions de joueurs et de joueuses, et a permis à Klei de passer la dernière décennie avec certainement plus de sérénité dans le Constant de l’industrie vidéoludique.
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Pour aborder le remake de ce 4ème épisode de la saga Resident Evil, les équipes de Capcom n’ont pas pu prendre le même chemin qu’avec le 2 et le 3. Cette fois-ci, plus question d’une refonte totale, il fallait moderniser tout en restant fidèle à l’original. Et on le ressent : à part des déplacements plus fluides, une parade et quelques retouches sur l’agencement de l’aventure, ce RE4 2023 apparait comme une revisite pour celles et ceux qui l’avaient connu en 2005. Mais force est de constater que ces changements ont été apportés avec soin et qu’ils nous offrent une aventure toujours aussi efficace, dans sa tonalité comme dans ses mises en situation. Un titre qui assume son héritage et son coté très “jeu vidéo”, qui fait beaucoup de bien dans une sphère AAA où la vraisemblance l’emporte souvent sur les idées ludiques. Encore Bingo pour Capcom.
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En à peine 2 opus, la série Little Nightmares s'est déjà imposée comme une référence dans le genre "jeu d'aventure court, abordable et spooky". Bon. C'est vrai que la catégorie n'est pas encore bien chargée mais c'est aussi que les jeux du studio Tarsier proposent une formule calibrée, entre des puzzles légers, des séquences de cache-cache avec des monstres maladroits mais bien affreux et des courses-poursuites qui font monter l'adrénaline. Le tout dans des décors qui viennent chercher le petit gosse apeuré qui sommeille en chacun et chacune de nous. Et si ça reste perfectible, sur les mécaniques comme sur la narration, on ne peut nier l'efficacité de ces petits contes vidéo-ludiques macabres, surtout quand on voit leurs chiffres de ventes. On attend maintenant de voir la suite pour Tarsier, et comment Bandai Namco va exploiter la licence à l'avenir. L'équipe FDG sort son plus beau k-way jaune et s'engouffre dans ces petits cauchemars.
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Avec New Horizons, la série Animal Crossing a dépassé son statut de simple licence Nintendo pour devenir un véritable phénomène. Ce cinquième opus sorti en plein confinement mondial a permis à des millions de personnes de retrouver une forme d’expérience sociale cosy, où les voisins sont toujours avenants et les carottes ne pourrissent jamais. Oui, il faut bien rembourser quelques prêts et savoir se retenir de craquer pour un objet quand on veut investir ailleurs, mais cette tension de la gestion est contrebalancée par des possibilités d’expressions variées, qui permettent à qui se lance de se façonner son propre espace, qui lui ressemble ou non. Une sorte de safe space partagé, qui prouve une nouvelle fois sa popularité et la légitimité de telles expérience dans le spectre de ce que peut offrir le jeu vidéo. Nous en discutons avec notre Invitée, Lola Guilldou, alias La Développeuse du Dimanche, qui traite avec Tom Nook depuis son adolescence.
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Soluce, c’est le nouveau podcast JV co-créé par Hugo de la team FDG et Lucie Ronfaut, journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies. C’est une mini-série de 5 épisodes, qui tente de replacer le Jeu Vidéo au sein de nos vie quotidiennes. C’est dispo partout et si vous aimez FDG, allez écouter ça !

https://shows.acast.com/soluce

Pentiment est un jeu atypique. Développé chez Obsidian Entertainment par une petite équipe dirigée par Josh Sawyer, il se présente comme un jeu d’enquête dans un cadre historique très précis. Et si c’est bien ainsi qu’on l’aborde, au fur et à mesure du temps passé à fouiner dans Tassing, on réalise que c’est en vérité un RPG très malin, qui se déleste des chiffres et des jauges pour mieux jouer avec les schémas narratifs de son genre et nos choix de joueur·se. Mais surtout, pour questionner l’histoire dans tous les sens du termes. Par sa mise en jeu autoréflexive, il nous invite à poser un regard nuancé sur la vie d’une communauté prise entre les croyances, les secrets et les réalités matérielles. Et à nous demander quel récit doit-on faire de celle-ci ? Tentative de réponse dans ce nouvel épisode de Fin Du Game.
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Marvel’s Spider-Man : Miles Morales est le premier jeu qu’Insomniac Games produit en tant que studio first-party Playstation. Après plus de deux décennies de collaboration avec Sony, à travers Spyro, Ratchet & Clank et Resistance, le succès du premier Spider-Man a convaincu la firme japonaise d’intégrer ce nouveau faiseur de blockbuster au sein de son écurie. Et ce stand alone centré sur le jeune Miles rentre parfaitement dans ce canevas : impeccable sur le plan technique, mélangeant action, infiltration et surtout voltige à base de toiles et de dashs électriques, le tout en monde ouvert, il fait précisément ce qu’on attend d’un AAA popcorn. Mais il le fait en moins de 10h et ça, c’est encore mieux. Un exemple à suivre ? On aimerait bien, mais ce n’est pas vraiment la tendance, Insomniac étant depuis revenu à une durée plus classique avec la suite, Spider-Man 2. Mais cela témoigne tout de même de la qualité du pipeline de production du Studio, qui semble être bien parti pour être le champion de la génération chez Sony, devant leurs anciens voisins de chez Naughty Dog.
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Super Smash Bros est une licence assez unique dans le paysage vidéo-ludique. D'abord, c'est une série qui a bâti son image sur d'autres jeux, une rencontre pas si évidente des différents univers de Nintendo et du jeu vidéo japonais. Et puis, c'est un jeu de combat atypique, intégrant des composantes de plateforming, à cheval entre le party game et le jeu compétitif. Bref, un mélange surprenant. Et pourtant, au fil des épisodes, Smash Bros s'est imposé comme un des poids lourds du catalogue de Nintendo. Et cet épisode Ultimate, encore et toujours porté par Sakurai, justifie son nom par son large roaster, sa masse inouïe de références et sa formule maitrisée. Fin Du Game joins the battle !
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