Reportage Afrique

Nos correspondants et envoyés spéciaux sur le continent africain vous proposent chaque jour en deux minutes une photographie sonore d'un événement d'actualité ou de la vie de tous les jours. Ils vous emmènent dans les quartiers ou dans les campagnes pour vous faire découvrir l'Afrique au jour le jour. Diffusions : Lu à Ve vers l'Afrique à 05h48, 07h51, 09h51. Vers le monde à 05h34, 06h34, 08h20, 20h18. Retrouvez les sujets traités par cette émission sur RFI SAVOIRS = http://savoirs.rfi.fr/

  • 2 minutes 36 seconds
    Soudan du Sud: dans la région de Tonj, l'impact des conflits communautaires sur la sécurité alimentaire [2/2]

    L'explosion du nombre de personnes en situation de grave insécurité alimentaire est la conséquence du changement climatique et des inondations catastrophiques qui ont frappé le Soudan du Sud ces dernières années, mais elle est aussi le produit des conflits communautaires qui déchirent la région. Les heurts entre clans d’éleveurs, souvent liés à des vols de bétail, peuvent en effet devenir totalement hors de contrôle et faire de nombreux déplacés. Des morts sont souvent à déplorer du fait que ces gardiens de troupeaux portent des armes. Mais la région vit actuellement une période d’accalmie ; certains services médicaux, fermés à cause de l’insécurité, sont de retour, et les habitants tentent de développer l’agriculture avec l’aide d’ONG.

    De notre envoyée spéciale à Malual Muor,

    Baignés de l’intense lumière de fin d’après-midi, des garçons guident leurs vaches aux longues cornes sur l’immense plaine à ciel ouvert à Malual Muor, un lieu-dit situé à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Tonj.

    « Je m’occupe des vaches, c’est mon père qui m’a appris ce métier », raconte Ngor Majak, 16 ans. « C’est très facile et j’aime ça, car c’est avec ces vaches que, plus tard, je paierai la dot pour me marier ! »

    Le visage couvert de cendres blanches et djellaba à fleurs, Ngor Majak n’est jamais allé à l’école. Le bétail, c’est toute sa vie, pour le meilleur et pour le pire. « Quand quelqu’un essaie de venir voler vos vaches, il pourra essayer de vous tuer, ou bien, c’est vous qui le tuerez. Ça ne changera jamais, c’est notre mode de vie à nous, les éleveurs de bétail. Le gouvernement ne peut pas empêcher ces conflits », se résout-il.

    Son collègue du même âge, Chol Kau, n’est pas de cet avis : « Avec un contrôle des armes, et avec le développement de nos villages, ça pourrait s’améliorer, les gens pourraient changer de mentalité. Si le gouvernement pouvait désarmer les civils, en fait tout rentrerait dans l’ordre », pense-t-il.

    À écouter aussiSoudan du Sud: le bétail comme source de survie et de conflits

    « C’est quand les gens ont faim qu’il y a des conflits »

    À 80 km de là, dans le comté de Tonj-Est, le village de Mapara a été ravagé par les inondations, mais aussi par les conflits communautaires, en 2020. « Ces conflits, c’est toujours à cause du vol de bétail ou des enlèvements de filles par un autre clan », explique Dhor Gur, le chef du village depuis 48 ans. « Entre 2020 et 2022, ils ont fait beaucoup de déplacés, la nourriture était insuffisante ici à Mapara, vingt enfants sont morts de faim pendant cette période. Mais depuis qu’il y a une clinique, ça va mieux. »

    En 2023, l’ONG Amref Health Africa a installé une clinique sous une tente, qui traite, entre autres, la malnutrition infantile. Dans un potager-école mitoyen, les femmes du village sont formées pour faire pousser des légumes à la maison.

    Parmi elles, Nyandhier Ruop, 39 ans : « C’est quand les gens ont faim qu’il y a des conflits, comme pendant les inondations il y a quatre ans : nos voisins sont venus voler du bétail chez nous, et les violences ont commencé. Ce qu’il faut, c'est que le gouvernement maintienne la paix, car nous, les communautés, nous n’y arriverons pas toutes seules ».

    La communauté de Mapara espère voir le développement de services de base, dans ce village qui n’a ni école, ni centre de santé permanent, pour une population de près de 5 000 habitants. Mapara est, en outre, coupé du monde pendant la saison des pluies, et les habitants attendent avec impatience la construction d’une vraie route pour accéder au village.

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    20 May 2024, 10:00 pm
  • 2 minutes 22 seconds
    Soudan du Sud: la région de Tonj tente de faire face aux inondations [1/2]

    Au Soudan du Sud, la région de Tonj connaît des cycles de conflits entre différents clans d’éleveurs armés. La région également frappée par le changement climatique : depuis 2019, des inondations ont détruit les cultures, et en 2021, une situation de famine a même été déclarée par l’ONU. Avec les interventions humanitaires et le reflux des eaux, la situation s’est légèrement améliorée. Mais de nouvelles inondations menacent cette année, avec un niveau du Nil et de ses affluents, qui bat à nouveau des records.

    De notre envoyée spéciale à Mabior Yar,

    Pour venir à Mabior Yar, on emprunte la route qui trace vers le nord depuis la ville de Tonj et semble marquer la frontière entre deux mondes. À l’ouest, le village et ses grands arbres feuillus, son petit centre de santé, son marché.

    De l’autre côté, à l’est, c’est un paysage de désolation : une immense plaine désertée à cause des inondations. « Avec ma famille, nous avons quitté cet endroit en 2020, ça fait donc quatre ans. Les inondations ont été massives. Et elles ont apporté avec elles des maladies, des serpents, des moustiques… C’est devenu invivable par ici », explique James Gai Bok, un officiel du village.

    « Ces inondations nous pourrissent la vie »

    Pourtant, certaines familles réfugiées comme lui de l’autre côté de la route ont décidé de revenir. C’est le cas d’Adhieu Manyual Ater, une grand-mère accompagnée de son mari très âgé, de ses enfants et petits-enfants. Ils sont revenus construire un, puis deux tukuls, ici, un peu au milieu de nulle part, en décembre 2023. La seule eau disponible provient d’un puits creusé à la main…

    « Nous sommes très inquiets. Vous voyez, à l’intérieur de ma hutte, il n’y a rien, mon grenier est vide. Nous n’avons rien à manger », indique la grand-mère. « Cela fait quatre ans que ces inondations nous pourrissent la vie. Vous cultivez, et puis vous perdez tout à cause de l’eau. Nous avons besoin d’aide. »

    Sa belle-fille, Aluel Ajuang Anei, renchérit : « Avant les inondations, nous cultivions plein de choses : des courges, du sorgho, de l’arachide, du mil, de l’okra et de la khudra. Mais à cause de ces inondations, nous n’avons pas été capables de cultiver quoi que ce soit. »

    De nombreuses précipitations attendues cette année

    La culture du riz a été introduite l’année dernière avec succès dans le village, mais cette famille n’a pas eu le courage de participer, pensant – à tort – que l’eau allait encore tout détruire. Les chefs de Mabior Yar tentent de guider les habitants en prévision des inondations.

    « Il y a déjà eu deux pluies, ça veut dire qu’il va pleuvoir beaucoup cette année », avance Angelo Magak Deng, responsable local. « Nous disons aux gens qu’il faut cultiver sur des terres surélevées. Les terrains qui sont bas et qui vont être inondés, il faut les laisser pour faire pousser du riz. »

    Des conseils très à propos : jeudi 16 mai, le ministère des Ressources hydriques à Juba a annoncé l’arrivée d’un volume d’eau très important dans le Nil, avec l’ouverture annoncée des vannes d’un barrage en Ouganda, dans les prochains jours.

    19 May 2024, 10:06 pm
  • 2 minutes 31 seconds
    Le Maroc accueille les célébrations du 100ᵉ anniversaire de la Fédération internationale des jeux d'échecs

    Le Maroc accueille ce week-end une étape des célébrations du 100ᵉ anniversaire de la Fédération internationale des échecs. Ce jeu, né en Inde, a traversé les époques et les continents, connait un regain de popularité, notamment depuis la pandémie de covid 19 et les multiples confinements. Sur le continent africain, il est souvent pratiqué mais peu développé, alors la Fédération Internationale souhaite encourager les gouvernements à investir. Reportage à Casablanca.

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    19 May 2024, 4:57 am
  • 2 minutes 24 seconds
    Madagascar: dans les coulisses de l’installation de l'exposition «Memoria, Récits d’une autre histoire»

    S’il vous arrive de déambuler à travers les salles d’un musée ou d’un centre d’art dans votre pays, vous êtes-vous déjà demandé comment une installation artistique, exposée le mois précédent à Abidjan ou à New-York pouvait aujourd’hui apparaître sous vos yeux, exactement à l’identique ? Une prouesse, basée sur une collaboration et une relation de confiance tissée entre l’artiste et les équipes muséales en charge du montage des œuvres. Un travail de fourmi et de rigueur auquel notre correspondante à Madagascar a eu accès.

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    Fondation H

    17 May 2024, 10:25 pm
  • 2 minutes 32 seconds
    Rwanda: à Kigali, Ojemba connecte des développeurs africains à des entreprises internationales

    Au Rwanda, la maison Ojemba a été inaugurée le 10 mai à Kigali. Ojemba, un projet né dans la capitale rwandaise, il y a un an, d’un partenariat entre un studio nigérian et une compagnie d’ingénieurs informatiques allemande. Une collaboration dont l’objectif est de connecter des entreprises européennes avec des développeurs informatiques du continent africain, où le secteur attire de plus en plus la jeunesse. 

    De notre correspondante à Kigali, 

    « Ça c’est aussi une des salles, la plupart du temps c’est ShipZero qui travaille dans cette salle, et je suis parmi les gens qui travaillent sur ce projet ». Ibrahim Bagalwa, développeur congolais de 26 ans, fait partie du premier groupe employé dans la maison Ojemba à Kigali. Depuis son ordinateur, le jeune homme travaille sur l’application d’une entreprise basée à plus de 6 000 kilomètres du Rwanda. « ShipZero, c’est un prestataire de services logistiques basé en Allemagne dont l’objectif principal est de réduire l’empreinte carbone, explique Ibrahim. Ça fait quatre mois que je travaille sur ce projet. On est une équipe de trois développeurs Ojemba ».

    Les 27 développeurs d’Ojemba sont répartis sur une dizaine de projets pour des entreprises clientes, en majorité européennes. Tableau de bord de l’application sur le haut de l’écran, lignes de codes sur le bas, Ibrahim teste différents programmes. « Cette région ici n’est pas affichée comme il le faudrait. J’essaie un peu d’inspecter et de voir d’où vient ce problème et comment je peux le résoudre. Et c’est ça la bonne chose d’être développeur : quand on a un problème, on est parfois content, parce qu’à la fin de la journée, on a quelque chose qu’on a appris et que l’on a résolu. »

    Développeur, un métier attractif

    Une carrière qui attire de plus en plus sur le continent. Google estimait dans un rapport à 716 000 le nombre de développeurs en Afrique en 2021. Comme beaucoup, pour Arnold Mudosa, employé d’Ojemba depuis presque un an, les premiers apprentissages de code commencent sans formation : « J’avais un ami qui codait comme ça, et je me suis dit d’accord. J’ai commencé mes recherches pour comprendre comment on crée des applications, comment on crée des sites web. J’ai appris et j’ai kiffé. »

    L'objectif d’Ojemba, projet porté par le studio nigérian Maliyo Games et l’entreprise allemande MaibornWolff est d'ouvrir des portes pour de jeunes développeurs sur le continent. Le cofondateur, Hugo Obi : « La population jeune africaine est très importante, alors que l’Europe expérimente un vieillissement de sa population et que la demande de talents développeurs informatiques est plus grande que ce que le marché européen ne peut fournir. Nous avons beaucoup de talents sur notre continent qui cherchent des opportunités, alors nous voyons ce projet comme une collaboration gagnant-gagnant entre l’Afrique et l’Europe. »

    Prochaine étape : ouvrir de nouvelles maisons Ojemba dans d’autres pays de la région et étendre les compétences développées à d’autres secteurs, comme l’IA ou la robotique.

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    16 May 2024, 10:04 pm
  • 2 minutes 8 seconds
    Centrafrique: la suspension du trafic des baleinières bloque l’économie du pays et fait flamber les prix

    En Centrafrique, plusieurs centaines de voyageurs sont bloqués dans les différents ports de la capitale depuis deux semaines. Après le naufrage d’une baleinière qui avait causé la mort d'au moins 70 personnes et provoqué la disparition de plusieurs dizaines d'autres le 19 avril dernier. Le gouvernement centrafricain a dû temporairement suspendre les activités des baleinières jusqu'à nouvel ordre. Les conséquences de cette suspension se font déjà sentir. Reportage de Rolf-Steve Domia-leu au port Sao dans le 7ème arrondissement.

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    15 May 2024, 10:14 pm
  • 2 minutes 21 seconds
    Le Royaume-Uni restitue temporairement au Ghana des trésors royaux volés pendant la colonisation

    Des objets sacrés volés, pillés par les colons britanniques, enfin de retour après 150 ans d’attente. C’est ce qui s’est passé ce 1er mai au Ghana, dans la ville de Kumasi. Un moment chargé en émotion, qui a cependant souligné la complexité pour les peuples dépossédés de se réapproprier leurs patrimoines, les objets concernés n’étant pas rendus, mais seulement prêtés par les musées britanniques.

    De notre correspondant de retour de Kumasi,

    C’est sans mot, sans voix presque, qu’Emmanuel Ainkorose, 24 ans, assiste au retour de son histoire. 32 artefacts du Royaume Ashanti, pillés il y a 150 ans par les colons britanniques, enfin exposés chez lui, à Kumasi. Un témoignage du passé du Ghana, mais aussi de sa propre famille. « Je suis très heureux de voir l’épée du royaume, appelée Mpomponsuo, par laquelle bon nombre de mes ancêtres prêtaient allégeance à sa majesté, enfin de retour. Je crois que, lorsque l’on dépoussièrera l’épée, on pourrait même retrouver de l’ADN de mes ancêtres dessus ! »

    Ce sabre, mais aussi des colliers, de nombreux ornements et des insignes en or, utilisés alors pour purifier l'âme du roi. Des artefacts, sacrés pour beaucoup, qui devront néanmoins retourner au Royaume-Uni dans six ans, au plus tard. Ivor Agyemang Duah a été le négociateur du roi Ashanti auprès des musées britanniques. « Il y a deux lois majeures qui empêchent le retour permanent des objets. Cette complexité législative, qui encadre le retour des antiquités, est une source de débats depuis ces cinquante dernières années. »

    Une première étape 

    En cause notamment, le British Museum Act, adopté en 1963. Une loi, qui n’a pas manqué de soulever certaines critiques parmi les Ghanéens, cela n’a pas échappé à l’actuel roi Ashanti, Otumfuo Osei Tutu le second. « Légitimement, certaines personnes se sont demandées, "Ces choses nous appartiennent, alors pourquoi est-ce que l’on nous les prête ?" Mais ce n’est pas la fin, je sais qu’il nous reste tant à faire, cela reste une première étape. Ce que nous avons ici, ces objets qui ont été pillés, volés, en 1874, à la disposition aujourd’hui de notre peuple, comprennent tout de même toujours l’esprit ashanti. »

    Si le retour permanent de ces objets depuis le Royaume-Uni n’apparaît pas pour le moment possible, beaucoup d’autres aspects doivent être en attendant améliorés. C’est le message qu’a tenu à adresser lors de la cérémonie d’ouverture l’historien Malcom McLeod, également négociateur auprès des musées britanniques. « La restitution, si elle est traitée seulement comme une fin en soi, sans suite, gâcherait une grande opportunité. Je pense qu’il est temps pour les musées les plus riches de rechercher activement des fonds pour aider spécifiquement les musées à l’étranger. Chaque musée doit traiter l’autre en tant qu’égal, pas en tant que supérieur ou subordonné. »

    Le Palais Manshyia a entamé de nouvelles négociations auprès de collection et musées britanniques, mais aussi sud-africains. Les représentants ashantis espèrent, ainsi, le retour d’une centaine d’autres artefacts pillés.

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    14 May 2024, 10:12 pm
  • 2 minutes 20 seconds
    Côte d'Ivoire: les commerçantes des marchés traditionnels initiées à la vente en ligne

    En Côte d’Ivoire, les commerçantes des marchés traditionnels ciblent désormais les réseaux sociaux pour renforcer leur chiffre d’affaires. Au marché d’Anono, situé dans la commune de Cocody, les femmes apprennent de plus en plus à utiliser les médias sociaux tels que Facebook, WhatsApp ou TikTok, afin d’y proposer leurs produits. Les femmes d’un certain âge ne sont pas en marge. 

    13 May 2024, 11:01 pm
  • 2 minutes 24 seconds
    Sénégal: à Dakar, un club de lecture organisé sur des thématiques liées au genre

    Les clubs de lecture ont le vent en poupe depuis quelques années. À Dakar, l’initiative féministe et panafricaine Kimpavita, qui a déjà un festival, un podcast, et des projets de recherche, lance le sien autour de thèmes liés au genre. Lors de la dernière rencontre, c’est la dépigmentation de la peau qui a été abordée, avec une discussion autour de l’ouvrage Décolorés en présence de son autrice. Reportage

    13 May 2024, 10:19 am
  • 2 minutes 23 seconds
    Au Grand Sud malgache, des cliniques mobiles pour pallier les déserts médicaux

    Dans les zones dépourvues de centres de santé, elles sont devenues le salut d’une partie de la population malgache. Les cliniques mobiles sont depuis quelques années déployées sur le territoire malgache. Dans le Grand Sud de l’île, ces gros camions équipés de matériel de santé et de personnel qualifié parcourent des milliers de kilomètres, pour venir à la rencontre d’habitants isolés, dont les moyens ne leur permettent pas de se déplacer vers des structures de santé.

    11 May 2024, 11:04 pm
  • 2 minutes 22 seconds
    Soudan du Sud: au centre de transit de Renk, un espace sécurisé pour les réfugiées soudanaises

    Dans son dernier rapport sur la guerre au Soudan, publié fin février, l'ONU dénonce les violences sexuelles perpétrées par les belligérants. Les femmes, les adolescentes et même des enfants en sont victimes. Le commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, considère ces violations comme des « crimes de guerre ». Dans le centre de transit pour les réfugiés de Renk, au Soudan du Sud, l'ONG IRC a mis en place un espace réservé aux femmes. Deux fois par semaine, elles se retrouvent pour échanger sur leurs expériences et tenter de libérer la parole.

    10 May 2024, 10:18 pm
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